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Pépère le chat du poète. Récapitulatif complet

#1
Pépère le chat du poète.
Conte.

Chapitre 1

Pépère est un chat d'aujourd'hui. Il ne court pas après les souris, d'ailleurs elles lui font peur, car elles risquent de lui manger sa nourriture. Pour dire vrai Pépère est très gourmand et il adore le poulet. Il lui arrive de manger d'autres aliments quand la faim le tien au ventre. Pépère est venu à la campagne un soir d'automne. Il vivait dans une cité sous une cage d'escalier, les gens lui jetaient des épluchures comme pour un vulgaire lapin. Sous les conseils d'une bande de miaous il est parti un matin. En chemin le ventre creux il regardait les étoiles et espérait voir tomber du ciel un poulet. C'est à cet instant qu'il entendit dans le ciel une voix étrange. C'était une fée qui avait été punie et envoyée sur mercure ou elle était condamnée à manger de la confiture de mure. Elle était avant sa punition fort belle. Mais les génies l'avaient rendue fort laide. Pépère n'avait pas peur et il se demandait quelle voix étrange lui parlait.

- Que fais-tu dans ces bois petit chat. Fais attention ici la journée il y a de méchant chasseurs.
- Qui me parle ?
- bonjour, je m'appelle chouânne. Je suis une fée et j'ai été condamnée par des vilains genies qui m'accusaient de nourrir les chats. Certains disaient que j'étais sorcière.
- Moi c'est pépère, je viens d'une cité où j'ai été abandonné et je cherche un refuge.
- Tu es marrant avec tes petites pattes aux bouts tout blanc. Veux tu que je t'offres un cadeau. Fais un voeu minet.
- À vrai dire, je marche depuis fort longtemps et je fatigue si seulement on pouvait me rouler.
- Je vais faire quelque chose pour toi. Regarde !!!

Elle arriva juste devant lui. Elle avait une robe toute noire et des jolis cheveux couleur d'argent. Elle était plutôt vilaine, mais pépère était un chat et il s'en moquait bien. D'ailleurs il n'y prit même pas garde. Elle traça un cercle au sol et s'en alla dans les bois. Elle revint avec des morceaux de bois. Elle les disposa en une figure que ressemblait à une voiture de course. Puis elle prit des cailloux qu'elle mit en croix dessus. Elle se recula et sorti d'une poche de sa robe un petit sac en lin brodé et ajouré on voyait dedans des cheveux ébènes. Pépère la regardait avec des yeux tout étonnés.

- Que fais-tu donc ave....
- chutttt gentil chat !!!

Elle ouvrit le sachet et souffla dedans. Une nuée de petits grains brillants comme des étoiles senvolèrent et retombèrent dans le cercle. Les morceaux de bois et les cailloux commencèrent à trembler puis s'illuminèrent. En un instant apparu un hélicoptère.

- Voilà gentil petit chat qu'en penses-tu ?
- Comment veux-tu que je puisse manoeuvrer ça ? Je ne suis qu'un chat.
- Écoute minet celui ci est pour les chats il ira selon tes désirs là où tu voudras.
- Comment vous remercier madame ?
- Écoute soit heureux et chaouânne le saura et peut-être que tu là rendras heureuse. Elle si seule sur mercure.

L'hélicoptère était tout petit et adapté à la taille de pépère. Il s'en étonnait car il en avait déjà vu en vrai et ils étaient beaucoup plus grand.

- C'est bizarre chaouânne, pourquoi l'hélicoptère est-il aussi petit.
- Eh bien c'est que c'est un modèle spécial normalement réservé aux brigades de chatlandyard. C'est la police secrète des chats.
- Ha je ne connaissais pas ce groupe de surveillance.
- C'est un groupe secret surveillant que les chats ne commettent pas des délits.
- Oui choûanne, mais les chats sont toujours gentils, non.
- Certains font des voles de nourriture ne le sais-tu pas.
Pépère resta silencieux. Il ne voulait pas avouer que dans sa jeunesse lui aussi...
En fait il avait été abandonné et comme il mourrait de faim, il avait aidé une bande spécialisée dans le cambriolage de pâtisserie ( les chatlopards). Il ne faisait que le guetteur et il avait droit à un peu du butin. Mais la n'était pas sa vie. Il préférait la tranquillité et l'écriture. Il écrivait des petits poèmes et des textes rap étant fan de traître grims, juuul, grassdur, boobchat, mc'chatt, où bien encore, dans un registre plus cool, mustinn bridbers.
- Tu sais choûanne, moi je suis assez cool, je vivais dans une cité et j'étais mal nourri mais là, je veux m'évader peut-être que, je trouverai un bon maître.
- J'espère que tu fasses bon voyage petit chat. Si tu as besoin de quoi que ce soit pense à choûanne, et je le saurai et viendrai t'aider. Je dois retourner sur mercure mais je te vois constamment sur mes écrans dans mon vaisseau spacial.
- Attend, comment je fais pour piloter cet hélicoptère je n'y connais rien !
- C'est simple tu regarde ton écran et là où tu veux aller l'appareil le saura. Tu as sur le siège à côté un téléphone comme ça tu pourras toujours prendre des nouvelles de tes amis quand tu le désireras.
Pépère était ému car choûanne le caressait, mais il savait qu'il devait la quitter sans savoir sa destiné. Elle s'éloigna et bientôt, pépère, d'une ombre sous la lune ne vit plus que le paysage nu. Il resta un moment silencieux et se mit à réfléchir. Vers où aller, le cœur gros il regarda le ciel. L'appareil s'envola et resta au dessus du sol. Il regarda l'écran et vit des bois, son regard allant plus loin, vers ce qu'il pensait être un châlet. L'hélicoptère s'en allait en cette direction. Il était rassuré tout fonctionnait à merveille. Il arriva bientôt au dessus d'un terrain où il y avait un châlet. Son véhicule de fortune se posa dans le champ. Il descendit et se diriga vers le châlet. Sur le côté il y avait un petit auvent et un fauteuil trônait ici. La Fatigue et l'émotion eurent raison de pépère et il s'y coucha...

À peine eut-il été couché qu'il s'endorma en pensant à choûanne. Au bout de quelques minutes il se mit à rêver. Non loin dans un champ une jument qui paissait son foin se demandai encore ce qui ce passait. Elle avait assisté à l'atterrissage de l'hélicoptère et se demandait si elle n'avait pas rêver en voyant s'en extraire un chat. La forêt quand à elle suivait la nuit dans son sommeil et les animaux sans doute aussi. Pépère, cependant fit un cauchemar épouvantable. Il était couché sur son fauteuil et devant il y avait un succulent poulet. Il s'apprêta à descendre mais les pieds du fauteuil se mirent à pousser. Bientôt il était à une hauteur vertigineuse, quand tout à coup il vit des souris tomber d'on ne savait où. Il était terrorisé, ayant peur des souris. Elle se rattrapèrent aux pieds et se mirent à les grignoter. Pépère écoutait le tse gre tse gre tse gre de leurs dents, il était effrayé, tellement haut qu'il ne voyait même plus le sol. Une voix humaine s'écriait, chatdore laisse ma porte, chatdore, ah ce chat ! Il se réveilla en sursaut. Il entendit du bruit dans le chalet il se dit méfions-nous, il descendit du fauteuil et se mit à l'angle et regardait devant il entendit la porte s'ouvrir. Juste devant il y avait une peluche sur patte genre chatcamain chatnel. Un humain sortit avec un bol et s'écriat.
- Chatdore tu vas arrêter ton bazar, tu as faim gamin.
C'était bien un chat, il était rassuré l'humain aimait les chat. Il partirent sur le côté et seul l'humain en revint. Une fois la porte fermée il essuya un œil par la vitre et vit l'humain assis devant un bureau le tse gre tse gre tse gre reprit, l'humain en fait écrivait avec une bougie devant lui, et une plume. Il se dit un homme des caverne mon dieu. Par moment l'humain mettait sa main dans le sac de croquettes et il les... Non pépère n'en croyait pas ses yeux l'humain mangeait des croquettes.

Il écoutait l'autre minou manger mais il n'osait pour le moment s'en approcher, méfiance. Il scruta l'intérieur sur une étagère il y avait des gâteaux, cakes, beignets et autres denrées. Sur celle du dessous il y avait plusieurs boîtes et un énorme bocal de cassoulet de Castelnaudary de la garbure et nonnnn Diantre une boîte où il était écrit cuisses de poulet dans un confit de canard. Pépère était fou, du poulet. Il se dit, j'espère que cet humain est charitable, ces denrées sont sûrement pour les chats errants. L'homme souffla la bougie et partit s'allonger sur une couchette qui était au sol. Pépère se dit, qu'il dormait comme les chats c'est amusant. Il ne savait pas comment s'y prendre pour aller voir l'autre chat, s'y s'était un morfale et que d'approcher sa gamelle déchaîna sa colère. Malgré tout il se sentait en sécurité, pas de risque pour sa valise !! En effet pépère promenait toujours avec lui une petite valise où il y avait tous ses poèmes et textes rap. Il était extrêmement méfiant car une nuit dans sa cité, il s'était fait voler quelques textes par la bande des chatlopards. Pourtant ce gang était spécialisé dans le cambriolage des pâtisseries, c'était extrêmement étrange, il en était sur car il avait vu prendre fuite un chat de leur clan nommé chacha, car il fredonnait toujours un air de strôchaé, chacha où t'est mais où est ton chacha, chacha chacha où t'est. Il avait clairement entendu cet ignoble malfaisant s'enfuyant fredonner son air favori. Après vérification il avait constaté la disparition de seulement deux où trois textes, dont un à qui il tenait. Un soir de disette et de solitude, pour tuer le stress il regardait des vidéos de rap sur chattube avec son iPhone 7 qu'il avait dérobé par ruse à une... Mais chut. Vidéo après vidéo son stress et son amertume passait quand tout à coup son cœur cessa de battre devant un morceau de l'chatfouinne, des milliers de likes. C'était un de ses textes il était dégouté. Par la suite dans Trappes où était sa cité il su que le morceau était chat d'or au hit parade des râpeurs. Il imaginait les millions de poulets rôti qu'il aurait pu acheter avec tout cet argent. Pépère regarda en direction de l'hélicoptère sa valise était dedans, comment faire pour éviter la peluche sur pattes. Il pensa à choûanne, une voix se fit audible,
- Qu'y à-t-il pépère.
- Choûanne, où es-tu je ne te vois pas.
— je ne suis pas la physiquement je te parle par télépathie. Que se passe-t-il de quoi as-tu peur.
Pépère lui expliqua la situation en parlant au fond de lui.
- Ne t'inquiète pas pépère l'hélicoptère n'est visible que par toi.
- Je suis rassuré oufff. Tout ça m'a fatigué et j'ai faimmmm.
Il retourna dans son fauteuil et se rendormit.


À peine endormi il se mit à rêver de poulet. Il se voyait en affiche en train de chanter à l'olympchat, son texte volé par l'chatfouinne. Dans la cabane l'homme dormait et le chat qui était venu manger vit que la porte était fermée. Il se dirigea vers le fauteuil, voyant qu'il y avait un autre chat il ne fut pas rassuré, étant peureux de nature, en plus il y avait un drôle de bruit. Il observait l'animal devant lui qui avait un ronflement de robot, gzeeee gzeeee. Il se dit un chat extraterrestre vite fuyons et il partit en courant. En réalité c'était le vibreur de l iPhone de Pépère qui n'arrêtait pas, une fille n'arrêtait pas de lui envoyer des messages pour un deal un peu malhonnête qu'il avait conclu avec elle. Il l'avait rencontré sur chattube où elle donnait des tutos de maquillage pour des gamines de son âge, en fait c'est en regardant les membres de la chaîne de Traître Grims qu'il l'avait vu. Cela lui semblait assez étrange car elle avait l'air très très jeune, une dizaine d'années. Il l'avait ensuite liké et demander par message sur chattube à le rejoindre sur son snapchat la messagerie pour tous. En effet la fille n'avait que 9 ans et était fan comme Pépère de Grims. Il trouvait que ses vidéos étaient vraiment de haute qualité et elle se venta d'avoir un iPhone 7. Pépère qui avait un vieux s3 tout pourri était furax. Il lui proposa un échange avec un sac à main guess sachant qu'elle était fan de mode. Elle refusa, il était furax, il lui dit écoute je vais t'envoyer le sac et un parfum Dior ou chatnel elle finit par accepter il lui donna l'adresse d'une boîte vide de la cité où il avait mis son nom. Il insista la petite reprit son iPhone 6 et lui envoya son 7. Elle dit à ses parents qu'elle l'avait perdu suite à une bousculade dans la rue. Son père était septique mais pépère reçu le téléphone. La gamine ne vit jamais ni sac ni parfum. Par la suite il ne put supprimer son snap du coup la gamine n'arrêtait pas de le relancer. N'empêche que Pépère il se la pétait avec son iPhone 7. Pépère se réveilla en sursaut dans une odeur épouvantable. À côté de la cabane une ruine de voiture une vieille xm toute pourrie faisait un vacarme du diable. Il vit alors l'homme sortir de la voiture et il vint vers lui.
- D'où rechapes-tu toi tu as peut-être faim.
Il partit et revint avec un bol de croquettes. Pépère aurait préféré le cassoulet.
- tu gardes ma cabane petit chat.
Lui dit l'homme qui avait l'air pressé. Il monta dans la voiture et commença à rouler en ouvrant une vitre. Pépère fit un saut en l'air. Ce n'est pas possible la musique c'était la messe !!! La messe non !! Pépère était médusé merde un curé...

Pépère croyait halluciné, un curé, mais où était-il tombé avec son hélicoptère. Il regarda dans le champ son appareil était toujours là, dans la nuit, il lui semblait bien plus petit. Malgré que Choûanne lui eut dit qu'il était invisible il n'avait pas confiance à la peluche sur pattes qu'il avait croisé dans la nuit. Sa valise était toujours là et le téléphone que lui avait donné Choûanne, il regarda l'appareil, c'était un s8 +. Il était content car ça pourrait sûrement se monnayer en poulet un objet pareil ça vaut au moins neuf cent chat'ros. Il se dit inspectons les lieux et il partit vers le fond du terrain, il y avait des arbres un peu partout. Il revint vers le chalet celui-ci était monté sur une estrade, il eut peur, c'est sûrement inondable ici mince. Il se demandait où était parti ce prêtre habillé en civile, il vit à l'entrée du terrain deux autres voitures, une quatre ailes vert pomme, et un coupé sport rouge et gris, il y alla pour inspecter de plus près. Deux jolis parterres de fleurs trônaient dans cet espace. Il se demandait bien chez quel genre de curé il était. Le coupé lui plaisait bien il imagina le curé lancé à 180 kmh avec de la musique techno à fond en soutane et il en rigolait tout seul. Le vibreur n'arrêtait pas c'était ses potes de la cité qui se demandaient où il était. Il regarda par la vitre de la voiture, il y avait un super poste, il se dit whaaaaaa pour écouter du Traître Grims trop cool. Il retourna à la cabane, devant il y avait une chaise de jardin vert pomme aussi. Il monta dessus et regarda par la vitre. Toutes les denrées le faisaient saliver surtout le cassoulet et le poulet, le graal suprême. La porte était fermée à clef pffff galère se dit Pépère. Par dépit il mangea les croquettes, puis il retourna vers l'entrée, au milieu il y avait un noyer et il regarda dedans ; stupéfait il vit la peluche sur pattes.
- Chalut, tu es d'ici toi.
- Chalut, oui je suis d'ici je m'appelle chatdore, et toi ?
- Moi c'est pépère, dit moi où est parti ton maître ?
- Je n'en sais rien moi pourquoi tu me demandes chat ?
- comment s'appelle ton maître ?
- Il se prénomme Marine.
- Chah chah chah chah...
- Pourquoi chat te fait rire !
- C'est un prénom de fille et c'est un homme lol.
- Non c'est une fille pas un homme.
- Tu es aussi bizarre que ta robe, sérieux je comprends pas !!
- je suis un sacré de Birmanie un des plus beaux chat du monde.
- Moi je suis pépère le caïd de la cité, et j'ai un iPhone 7 ! on fait moins le malin là. Explique moi ce qu'est ce curé, c'est pas une fille non !
- Laisse moi t'expliquer tu me fais peur, à cri...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase de l'autre côté de la haie une voix criait
- Chatdore, Chatdore, bb, tu viens.
La peluche s'enfuit en courant d'un bon. Pépère resta sur place avec sa question. Il ressentit, un coup de barre, sans doute la digestion des croquettes et la découverte de ce monde étrange. Il partit se coucher sous le coupé se disant ne pas être vu au retour du prêtre comme la voiture était basse, il finit par dormir profondément, rassuré de ne pas être surpris. Il fut réveillé par une odeur épouvantable de gazole qui lui perçait le nez jusqu'au cerveau. Il sortit, il vit la ruine sur roue, la xm, elle empestait le chaud et craquait de tous les côtés malgré qu'elle semblait arrêtée depuis un moment. Il se dirigea vers le chalet discrètement et colla son oreille sur la paroi. Gre tse gre tse gre tse ; il se dit tiens il écrit. Une musique classique retentit d'un coup. Chat recommence se dit-il.
- Oui mon amour chat lune ça va ?
C'était son téléphone ; un curé avec un smartphone il rigolait et réfléchit chat lune ???
- bien dormi bébé lune ?
- Oui et toi petit chat ?
Pépère ne comprenait plus rien. Est-ce un homme une femme ce curé il parle avec la lune c'est un extraterrestre où quoi un lunerien, un martien, une aberration génétique ??
Pépère ne comprenait plus rien.

Il était médusé, une femme curé qui parle avec la lune, ça existe ça !!
Il ne savait plus quoi faire ni penser, mais revenait sans cesse à ses yeux les denrées sur l'étagère dans la cabane. De l'autre côté ça continuait.
- je t'aime ma rêveuse, ma petite lune.
Un curé chratvlot, Choûanne, mais où suis-je pensait il. Il entendit un vrombissement dans le ciel, il se dit nous sommes découvert c'est clair.
- Choûanne mais que se passe-t-il, chut il est là le curé !
- Ne t'inquiète pas je ne suis visible que par toi, et seul toi peux m'entendre. Que t'arrive-t- il pépère tu n'es pas bien ici ?
- écoute, à la cité tout le monde parle pareil on a les mêmes baskets les memes codes. Ici qu'est ce que je trouve un peluche sur pattes qui se dit sacré de songénie un curé qui roule dans une caisse toute trouée, qui parle avec la lune qui mange des croquettes, des voitures bizarres, un chalet construit sur les nuages. Franchement choûanne je vais reprendre mon hélicoptère et aller voir ailleurs.
- Écoute, tu sais il ne faut pas juger les gens et les lieux sur des apparences. Va vers cet homme et essais de ne pas tenir compte de son comportement du moment qu'il est gentil avec toi.
- Oui, mais, c'est que ça me fait peur car il n'est pas comme moi.
- Il est certainement comme toi, pépère, simplement il a une personnalité différente.
- Tu crois qu'on peut s'entendre si on ne pense pas pareil, chouânne.
- Écoute, nous ne sommes pas fait pareil et tu n'as pas eu peur de moi l'autre nuit ?
- Oui, mais c'est différent j'avais faim, je me sentais seul, j'ai cru que tu allais me donner un poulet.
- Pépère, tu sais il faut accepter les gens comme ils sont et ne pas aller vers eux par besoin, dit toi que celui vers qui tu vas par besoin bien souvent fait la même chose. C'est ce qui fait qu'il y a autant de différents chacun veut être le maître de l'autre ;
- Je comprends mais ça fait pe...
- Tu me parlais de ta peur il y a un instant, là encore c'est ce qui fait que les humains sont aussi démunis fasse à leur destin, ils ne vont pas vers ce qu'ils ne connaissent pas et passent à côté de leur vie, se battent seuls alors qu'ensemble même différents s'ils défendaient les mêmes idées ils seraient plus forts. Tu dis que dans ta cité tous les gens se ressemblent, c'est ce qui fait les guerres.
- Je ne comprends pas !
- Chut, oui c'est ce qu'on appelle la cupidité, chacun veut ce que l'autre possède pour ressembler à tous le mondes et c'est ce qui crée les conflits, et chacun se bat pour pense-t-il les autres et leurs libertés mais en fait ils se battent tous pour la même idée, posséder. L'apparence aussi il faut s'en méfiez, quelques fois les anges sont diaboliques.
- D'accord choûanne je vais aller vers cet humain. Peut être que j'arriverai à comprendre ce qui ce passe ici. Merci tu m'as rassuré.
La fée s'éloigna et pépère continuait d'écouter à travers la cloison. Le curé parlait de choses bisarre il citait des noms Guillaume, Lou, Hugo, Charles, Aragon. Mince se dit-il j'y connais rien en ch'tennis, en ch'football et chatolympiqe. Bon attendons, il décida d'aller vers le bois qui longeait le terrain. Là encore qu'elle ne fut pas sa surprise un homme marchait avec un téléphone et des sons sortaient de sa poche, haaaaa haaaaa haaaaa. C'est pas possible un torturien qui aime voir des films de souffrance. Quand il vit le chat le son s'arrêta il cria
- Eliot où es-tu ?
Puis pépère hébété le regarda et profita qu'il tournait le dos pour se cacher derrière un arbre. Un énorme chien arriva et il s'assit à côté de l'homme. Il le caressait et se mit à lui parler.
- Eliot attention j'ai vu un agent du fbi déguisé en chat dans le bois. Surtout ne parle pas il doit poser des micros.
L'humain devint livide et s'enfuya avec son chien.
Bon se dit pépère retournons à la cabane le curé à peut-être fini sa conversation avec la lune. Arrivé au chalet il vit la porte entrebaillée il s'approcha et risqua un œil. Il vit le lunerien prendre sur l'étagère une tourte, il sentait l'odeur. Il la posa devant un bol et mangeait des portions énormes. Incroyable se disait pépère il est épais comme une moustache de chat. Mais où met-il tous ça c'est pas possible il fait ses besoins en même temps et ils sont invisibles, c'est possible avec un extraterrestre. Il était médusé un morfale un estomac sur pattes. Mais alors ces denrées il n'en aurait jamais. Bon faisons confiance à choûane, martien curé ogre nous verrons bien.

L'homme regarda en direction du bois et vit le chat devant la porte.
- Hé bien que fais-tu là ? Je t'ai vu ce matin sur le fauteuil des chats. Tu es un bien joli pépère dit donc. D'où rechapes-tu gentil chat.
Gentil se dit pépère, tu ferais mieux de faire péter le bocal de cassoulet, curé, au lieu de raconter ta vie se disait-il. Bon il avait l'air gentil, c'était déjà ça de gagné mais aboule le poulet.
- Tu as peut-être faim joli pépère.
Il n'en revenait pas il allait ouvrir la boîte où était le poulet. Les yeux de pépère roulaient sans cesse dans leurs orbites à faire pousser des étoiles. L'homme s'en allait vers le bureau ramassa l'emballage du gâteau et vint déposer le papier de la tourte. Il le mit devant lui, il était médusé ce prêtre était gargantuesque il avait englouti toute la friandise, il n'y avait que des miettes. Bon se dit pépère c'est déjà ça, il les mangea tandis que le curé s'était rassis à son bureau, gre tse gre tse gre tse. Bon se dit pépère laissons le écrire sa messe et allons prospecter par là. Il partit et son ventre faisait un bruit caverneux à cause de son ventre presque vide. Arrivé à l'entrée, faisant gaffe de ne pas passer trop près de la puanteur sur roues, il prit tout droit à travers le champ, il vit la jument, elle venait vers lui.
- Salhuhuhuhut toi tu es nouveau par ici.
- chalut, je m'appelle pépère, oui je viens de Trappes et j'ai un s8+ dans mon hélicoptère Madame lol.
- Tu vis dans une cave, tu t'es échappé ! C'est quoi s8 ?
- Lol, tu es fonsdé où quoi c'est pas possible tu as fumé le foins au lieu de le mangé.
- je comprends rien à ton langage tu es vraiment un étranger.
- wesh, laisse faire, tu t'appelles comment au fait.
- Je m'appelle cookie.
- whaaaaaa ça se mange tu me donnes encore plus faim. C'est ton maître le curé là bas ?
- Un curé ! Non mon maître habite derrière.
- Ha c'est le torturien qui se la raconte dans les bois avec son plaid sur pattes.
- Écoute mon maître s'appelle Marine.
- chat recommence c'est fou chat !! C'est pas possible tu es là couz du chacamain sur pattes.
- Tu parles de quoi je ne comprends pas.
- Continue de fumer ton foin je trace ma route.
Sur ce, il longea un muret car un chien était dans la cour qui barrait le passage de l'endroit où il désirait se rendre. Il arriva sur un route et vit trois maisons. Devant celle du milieu il y avait un chat noir assis qui le regardait. Pépère restait sur ses gardes, apparue alors une petite minette grise, rousse et blanche. Pépère de suite se dit oufff si seulement je pouvais lui faire faire un tour d'hélicoptère. Il pensait, si choûanne voyait ça ! Une si belle minette avec un chat tout noir.
Une voix retentit derrière lui.
- Pépère, Qu'est ce que je t'ai dit ce matin, tu ne dois pas jugé les chats et les humains à leurs apparences.
- Excuse moi, j'ai craqué cette minette me fait fondre.
Il repris ses esprits, quand tout à coup une voix se mit à crier
- les gamins à table, à table
Allons taper l'incruste on verra bien. Ça tournait dans sa tête il se demandait quand même où il avait bien pu tomber. Ce prêtre, la jument, le torturien, le chatcamain sur pattes ? Cette minette en face non il en était déjà dingue...

Le chien dans la cour derrière lui le vit il n'arrêtait pas de japper. Il eût la sensation d'une présence derrière lui, il se retourna, il vit une petite panthère sur pattes.
- Chalut, qui es-tu ?
- Moi, c'est Pépère et je suis de passage ici pour le moment. Je ne sais pas si je vais rester et toi ?
- Je suis Lolo nouveau ici, je ne connais pas bien les lieux.
- Tu es venu en hélicoptère aussi ?
- Non en voiture je suis pas un vip.
La classe d'un seul coup Pépère se sentit important. Oui même l'chatfouinne n'avait pas un engin comme lui.
- Tu es étranger comme moi alors Lolo.
- Cha-on veut, ma maîtresse est décédée, elle est au paradis et on m'a amené ici.
- C'est triste, moi j'ai pas de maître car Pépère c'est le King. J'ai un iPhone 7 et de Nike air space et j'me la pète.
- Tu es vraiment très spéciale tu es de la ville.
- Oui, je viens de Trappes, je suis Sdf.
- C'est quoi Sdf.
- supplicié de faim.
- Pourtant tu as la ligne pour un chat qu'on maltraite.
- M'en parle pas j'ai croisé un prêtre derrière, un ventre sur pattes, il m'a regardé mourir de faim devant sa porte. J'ai eu le droit à un bol d'eau et des miettes de gâteau...
- Un curé ici, je ne le connais pas.
- Dit moi, tu connais les chats en face ?
- Non, je t'ai dit j'arrive ici.
- Ha oui, dit moi tu parlais de paradis tout à l'heure c'est quoi ?
- hé bien c'est un endroit où les gens que tu aimes vont quand ils meurent. Et ils...
- Ils font quoi là haut ?
- Attend ! Laisse moi parler.
- Oui excuse moi j'ai les crocs tu comprends.
- Chut !!
- Donc quand les gens que tu aimes, disparaissent ils continuent de vivre sur ce que tu vois au dessus de toi et que la lune caresse de son regard. Quand elles sont mortes les personnes là haut deviennent des étoiles et elles brillent. Alors la nuit si tu cherches bien dans le ciel tu trouveras tes étoiles et après la nuit tu n'es plus jamais triste, si tu pensent très fort à eux tu peux même leur parler.
Pépère découvrait la vie, loin de sa cité et il trouvait très joli l'histoire de Lolo.
- C'est joli ton histoire, alors mes petits frères et sœurs qui ont été jeté dans une poubelle à la naissance sont la haut, dit moi Lolo.
- Oui c'est certain Pépère.
Il s'arrêta car il était fier et avait peur de pleurer. Mais un jour il saura que pleurer soulage et que la vie c'est autre chose que de procédé un iPhone ou des baskets.
Pépère regarda Lolo et lui dit je vais aller faire un tour en face vers cette maison.
- À plus tard Pépère.
- Oui Lolo tu es mon copain maintenant je t'aime bien.
Au fond de lui il se disait. C'est bizarre je ressens des choses inconnus en moi. En fait il découvrait l'amitié.
Il partit en face et tenta un œil par la porte entrebaillée, la mimine était la à côté de l'autre animal. Il risqua une patte, le chat noir cracha, et la mimine avait le poil hérissé. Il entendit quelqu'un arrivé se cacha dans l'entrée. Il vit une silhouette qui disait d'une voix très douce.
- Ça va les gosses, alors Momo ça va mon petit moteur sur pattes, ça va gamine. Il crut reconnaître la voix . L'homme se retourna, en regardant vers l'entrée.
- Hé bien gentil pépère tu es arrivé ici.
Pépère s'écria...
- Merde, le curé.
Il ne comprenait plus rien.

Il le regardait et s'approcha de lui il se mit à le caresser. Pépère ressentait une douceur dans cet humain et malgré qu'il ait mangé toute la tourte sans lui en donner il ne lui en voulait pas, il se sentait bien. Le chat noir était monté sur un frigo et la petite mimine était sur le coin de la table le regardant toutes griffes dehors.
- Tu as peut-être faim gamin. Tu étais à la cabane tout à l'heure je t'ai vu partir vers le champ, tu as vu cookie.
Pépère salivait, il n'avait retenu que le ( tu as peut-être faim). Son vibreur n'arrêtait pas c'était son snapchat. Pendant que l'humain allait au frigo il en profita pour faire un selfie pour ses chatpotes de la cité. Le prêtre fouillant dans le frigo parlait aux autres chats.
- Alors Maurice tu as fait connaissance, ne soit pas sauvage il est gentil ce minet, alors mimine tu as encore faim aussi.
Pépère pensait et ça parle et ça parle pendant ce temps on crève de faim nous autres.
- LE CASSOULET FAIT PÉTER LE BOCALE.....
Au lieu de raconter ta vie que je fasse une vidéo pour mon Facebook, non mais !!!
Il prit de l'assurance et entrat, se souvint qu'il devait montrer patte blanche.
- Chalut Mimine, chalut Maurice.
- Chalut lui répondirent Momo et Mimine.
L'humain posa devant lui une assiette avec de la pâtée, il était dégouté. Bon mangeons, se dit-il. La mimine le regardait et finit par descendre le voir.
- Tu es nouveau dans la maison ?
- Il leva la tête et se mit à bafouiller, je chuis de pachage dans le coin je cherche les gos.
- Les gos c'est quoi.
- Non rien, je voulais dire un abris.
- Ah tu es sdf.
- Oui trop gavé même, j'ai les crocs.
Une femme arriva dans la cuisine, le curé buvait un café.
- Qu'est-ce que c'est que ce chat encore, il va tous nous les ramener c'est pas possible.
- Il m'a suivi sur la route il doit être égaré il mange.
- Tu es marrant avec tes quatres bouts de pattes blanches comme mimine.
C'est cool ici pensa pépère, il n'était pas rejeté à coup de pieds ou balai comme à la cité. La femme s'en alla et les chats se retrouvèrent avec l'humain. Momo s'était endormi sur le frigo et la Mimine était toujours avec Pépère. Le curé se leva et leur dit en disparaissant gardez la maison les gamins j'ai un coup de fil à passer. À la lune, s'exclama tous haut Pépère, Mimine le regardait.
- Pourquoi tu dis ça.
- Je me comprends.
- Tu vas resté chez nous maintenant.
- Je ne sais pas, est-ce que tu chantes Mimine.
- Non pourquoi ?
- j'écris des textes, tu es très belle et j'ai un slam pour toi si tu veux.
Tu es trop chat, toi mon chat love
Mon cœur chat boom...
- Arrête j'aime pas le slam.
- À tu préfères la messe
- Pas plus pourquoi ?
- Le curé il écoute la messe dans sa xm, tu sais la rouille sur roue.
Mimine comprit qu'il parlait de son maître.
- Chat chat chat chat
- Pourquoi tu ris ?
- Ce n'était pas plutôt Dvorak le nouveau monde je l'ai entendu. Chat chat chat chat, un curé, tu es drôle pépère.
- C'est vrai même qu'il mange des croquettes.
- Écoute c'est mon maître, il n'est pas curé, il est... Elle esclaffa de rire.
- Chat chat chat chat, il est, chat chat chat chat ;

Mimine sursauta d'un coup et s'enfuya avec Momo épouvantés, à l'extérieur un klaxon sonnait et un freinage se fit entendre. Il sortit voir ce qui se passait, une voiture était arrêté au milieu de la route et un homme hurlait au volant.
- Alors les chats, vous ne pouvez pas vous promener ailleurs que sur la route ! C'est pas vrai ça.
Le curé arrivait derrière en marchant très vite le téléphone à la main. Il s'approcha et parla à l'homme dans la voiture, pépère ne voyait pas son visage, la conversation avait l'air soutenue Pépère tendait l'oreille mais ne comprenait rien, juste des brides ( c'est vrai quoi on m'a enfermé chez les dingues je ne suis pas fou, fbi, police, mécanique)les paroles étaient totalement décousues. Puis chacun repartit dans une direction opposée. C'était une 2 chevaux blanche et bleue rutilante. Une musique sortait de la voiture, ho, ho, ho, jolie poupée... Pépère pensait, un obsédé, de mieux en mieux, il faillit s'évanouir en voyant ce visage, le torturien !
Le pauvre Lolo était sur l'herbe en bordure de la route, totalement décomposé. Le malheureux pensait à sa maîtresse décédée et ne voyait pas qu'il marchait au milieu de la route et en fait, il avait failli se faire écrasé par l'auto. Pépère accourut à lui.
- Tu vas bien Lolo, que c'est ils passé ?
Il lui expliqua le tragique de la situation.
- Oui tu as de la peine, tu sais je ne sais pas trop quoi te dire, car je n'ai pas eu de parents moi. On m'a raconté que les maîtres de ma maman nous avaient jetés à la naissance et que moi j'avais eu de la chance car une femme nous avait trouvés dans la poubelle et que moi j'étais encore vivant. Après je ne sais plus, il paraît qu'elle a disparue. Je ne sais pas où, j'étais trop petit et après c'est une bande de miaous qui m'a recueillit, mais c'est une longue histoire.
- Tu n'aurais pas aimé la revoir la femme qui t'a sauvé.
- Si bien sur, mais les humains ne comprennent pas le langage des chats.
- Oui je sais pépère c'est par ce qu'on parle Amour, nous les animaux mais les humains ne savent pas cette langue. C'est dommage tu vois car on a un langage universel.
- Tu penses souvent à ta maîtresse toi ?
- Oui, mais je me dit que c'est une étoile. Je suis bien ici tu sais, sauf que c'est nouveau comme lieu pour moi.
En plus, je suis braver par l'un des chats de ma nouvelle maîtresse, sous prétexte qu'il se dit plus joli car il a les yeux bleus et qu'il est de race.
- T'inquiète plus maintenant, je suis là et je serai à tes côté.
- Oui mais toi aussi tu ne connais personne ici, comment tu vas faire ?
-Écoute, c'est un secret, je connais une fée.
Une voix, la même que le matin retentit, Chatdore, Lolo, Chip, venez manger.
- Je dois y aller, désolé Pépère.
Manger, non, le mot magique, se dit Pépère, retournons prospecter vers la cabane. Son vibreur n'arrêtait pas, c'était son Facebook, son selfie avait attisé la convoitise d'un membre des chatlopards. Il n'avait pas vu sur la photo derrière on voyait minette et le frigo ouvert avec dedans ; nonnnnnn se dit pépère un poulet. Bon allons vers la cabane en attendant se dit-il vu qu'il n'est pas encore rôti. Arrivé là bas il n'entendit rien, la ruine de xm était absente. Il se couchat sur le fauteuil et commença rapidement à rêver, il voyait le curé danser en soutane sur le capot de la deux chevaux ( ho ho ho joli poulet, ho ho ho joli poulet, tu me fais saliver) le torturien regardait des films atroces avec des carottes qui se faisaient couper en rondelles, haaaaa, haaaaa, criaient-elles. Il se réveilla hébété, devant lui il y avait le curé, nonnnnnn, il avait un énorme couteau à la main.

Non !!! Se dit-il un prêtre chatxorciste, ce coup si pépère tu peux faire ton testament pour ton hélicoptère et ton iPhone c'est la fin.
- hé bien joli pépère, tu es revenu par ici, tu n'es pas très maigre tu dois venir du voisinage. Tu es bien doux, il le caressait, Pépère était enfin rassuré il ressentait sa douceur et se mit à ronronné, il s'en étonna cela ne lui arrivait jamais. L'homme arrêta ses flatteries et prit dans un sac de la ficelle. Haaaaa se dit Pépère c'était une ruse il va m'attacher le bougre pour faire de moi un manteau et un civet, j'aurais dû m'en douter c'est un estomac sur pattes, il était médusé. Avec la lame il coupa devant un pépère terrorisé de très longs morceaux de ficelle, puis il descendit de l'estrade et prit des bâton, il attachait les lacets dessus. Nonnnn ma potence pensa-t-il. L'homme partit sur le côté et il se mit à enfoncer les pieux dans le sol pour délimiter un morceau de terrain. C'était rassurant, il se dit dans sa tête, en repensant à ses paroles ( pas maigre) hé curé je crève de faim au lieu de faire des scoubidous avec ton canif, tu ferais mieux de faire péter la boîte où, il y a le poulet. Il regardait ses gestes, de temps en temps il revenait lui donner une caresse. Il retournait la terre, et la jetais devant lui. Une tombe, qui est mort se dit-il ? Méfions-nous c'est peut-être pour moi ! Il partit au fond du terrain et revint avec une brouette. À l'aide d'un tamis il passait la terre pour en extraire les cailloux. Au bout d'un moment entre deux ou trois caresse et d'envoyer des SMS la brouette fut pleine. Il partit vers l'entrée du terrain avec, Pépère suivant ses pas, il renversa l'engin. Une horloge d'église sonnait, l'homme s'essuyant le front s'écria, midi, tu n'as pas faim toi ? Pépère était outré en fait de cassoulet ou poulet, des cailloux. Mais où était-il tombé la famine sévissait à ce point dans cette région, au point de manger des cailloux. Il se dit, il doit faire des économies pour faire une église à côté de sa cabane c'est certain, et nous autres mourons de faim. Le long de la clôture un homme arrivait, la démarche pataude. Incroyable, encore lui se dit pépère, le torturien était devant le prêtre.
- Salut Daniel, je viens te voir mon père à besoin de toi pour un embrayage sur son tracteur.
- Oui je sais, j'irai cet après midi.
Pépère était totalement perdu, un curé qui fait de la mécanique. Il rigolait, vu l'état de son épave sur roue le tracteur n'est pas près de fonctionner. Mais où était il tombé se répéta-t-il pour la énième fois.

Et l'étrange moine en civile s'éloigna avec le torturien, en parlant de choses bizarres. Butée, service secret, Sancoins, poésie, automobile, saisons, arbres, électricité c'était vraiment complètement incompréhensible se disait pépère, et si le torturien était aussi un curé ?
Bientôt il se retrouva tout seul, il était l'heure de déjeuner et pépère avait les crocs. Arrivé à la cabane porte close, salopard ! Ruminait il en lui. Il partit vers son hélico pour s'assurer que personne n'avait volé sa valise avec tous ses écrits dedans. Rassuré que rien n'eut bougé, il se mit à penser à choûanne.
- Hé bien que t'arrive-t-il, Pépère.
- Je suis content que tu sois là, je me demande bien où j'ai atterri, un curé, un torturien, un chacamain chatnel sur pattes. Un qui me dit que son maître s'appelle Marine, une jument qui fume du foin, l'autre qui veut m'écraser pour me faire taire, et enfin une chance la plus belle Mimine.
- Écoute moi pépère, quand tu étais petit et que la voiture t'a renversé, celle qui t'a abandonnée t'a fait soigné et as-tu des préjugés contre elle, non, pourquoi car elle t'aimait, si c'était une étrangère qui t'avait renversé dirais-tu qu'elle l'a fait expres.
- je ne comprends pas tout, que veux tu me dire Choûanne ?
- Simplement que tu as des avis sur les personnes par rapport à leurs airs. Ce curé, l'est il vraiment ? Ce monsieur qui torture, le fait-il ? Tu sais on dit que les chats noirs portent malheur, et ils sont persécutés le mérite-t-il ?
- Oui tu as raison, tu sais ici, ça change de la cité et je ne comprends pas tout, alors, je m'imagine des choses, sûrement.
- Oui, je te comprends, tu es un gentil chat pépère, je sais que tu seras heureux ici crois moi. Je vais te raconté une histoire vraie, tu veux Pépère.
- Oui, je veux bien.
- Il y a déjà un moment de ça il y a eu en Europe une guerre terrible. Il était dit que les gens devaient tous être pareils, alors la peur c'est installée et les plus faibles se sont mis à voir des méchants partout, alors par peur, ils dénonçaient ces personnes qui pour la plupart ont été assassinés. Voilà à quoi conduit la peur Pépère, elle te fait faire des choses qui ne te ressemble pas.
- C'est horrible ton histoire, ça fait peur, je comprends ce que tu veux dire. Je vais aller vers la maison du prêtre, il y a du poulet, maintenant je suis tranquillisé grâce à toi.
- va mon gentil Pépère, je t'aime mon ti-grisou.
Pépère aimait ce surnom, il avait l'impression qu'il lui était familier et les caresses de Choûanne le mettaient aux anges. Il prit la direction du champ, chalut cookie, dit-il en passant. Il prit bien soin de longer le mur pour éviter le chien, il rencontra Lolo, chalut, vais manger je te vois après. Il ne s'arrêta même pas, en fait, il avait l'impression que son estomac avait des ailes et l'emmenait tout droit vers le poulet. Arrivé devant la maison, il hésita, sentit l'odeur et sans qu'il sache comment se retrouva à côté de la table.
- Encore là ce chat !
Disait la femme en le regardant malgré tout avec l'amour des chats dans ses yeux.
- Pépère, tu es encore là tu as faim gamin ?
- Quelle question curé se dit-il, fait péter le poulet par là et on en parlera après.
L'homme lui mit devant le nez un morceau de blanc. Chat commence bien pensait il, puis il reçu une assiette avec des...
- Nonnnnn s'écriait pépère, à l'aide on me maltraite, c'est un bandit, des os. Salopard tu as tout mangé, ventre sur pattes, chatxorciste, assassin, bon mangeons cette carcasse à défaut de rien ou pire des cailloux.
En mangeant, il réfléchissait, son vibreur était déchaîné, il mit l'iphone en silencieux. La voiture qui avait failli l'écraser, son accident petit, mais comment Choûanne savait ça, mon ti-grou, ça fit un boom dans sa tête, sa maîtresse qui avait disparue l'appelait ainsi. Mais comme elle l'a su Pépère n'arrêtait pas de se dire ça et écoutait sans cesse la voix de Choûanne ( Écoute moi pépère, quand tu étais petit et que la voiture t'a renversé,) impossible comment,( ti-grou,) je ne comprends pas...
Le pauvre animal était complètement perdu dans ses réflexions, laissé pour compte de poulet et réduit à manger les rogatons du curé gargantuesque. Il se disait, bin mon Pépère c'est pas aujourd'hui que tu vas grossir, le prêtre, il ne connaît pas la charité, il n'a même pas vu ton extrême maigreur. Sa malnutrition l'ayant portée jusqu'aux pieds de la table, comme s'il avait des ailes, il n'avait même pas vu que Momo était sur le frigo et le toisait, levant les yeux au plafond. Il vit les bouts de pattes blanches de Mimine, plus rien ne comptait, elle était là. Faisons bonne impression, il laissa quelques miettes d'os dans sa gamelle pour sa dulcinée, le cœur gros. Elle le regardait avec dédain et lui dit.
- Tu avais drôlement faim, il ne reste que de la poussière.
- Hé bien, c'est que j'ai les crocs depuis ce matin, ton curé de maître ne m'a donné qu'un malheureux bol de croquettes. De plus j'ai volé toute la nuit sans boire et manger.
- Chat, chat, chat, chat, tu es drôle.
Pépère aurait préféré entendre, tu es le plus beau. Il était un peut vexé. Visiblement la disette que subissaient les animaux ici les rendait quelques peu étrange.
L'homme se leva, il le caressait d'une main et mimine de l'autre. Alors les gamins, vous avez bien mangé.
- Salopard s'écria Pépère, des os, salaud.
Les caresses étaient douces et il les appréciait.
Bon il faut que j'aille téléphoner, dit-il tout haut. Pépère pensait, hé curé, à part téléphoner à la lune, écrire ta messe, construire ta chapelle, donner des prêches, remplir ton ventre, tu pourrais pas trouver le temps de faire péter le bocal où il y a le succulent cassoulet.
Il se leva et s'approcha du frigo, Momo se mit à émettre un bruit de moteur.
- Alors mon petit crapaud, tu es jaloux, tu es le plus beau.
- Hé curé, cria Pépère, j'ai des Nike air space tocard.
Il était impressionné, Momo avait visiblement avalé un moteur, nooonnn !! Vu la famine qui règnait dans cette région au point de manger des cailloux et s'il avait mangé mon engin. Le curé disparu et pépère resta avec mimine..
- Tu viens d'où Pépère ?
- Je suis de Trappes, mais je suis venu en hélicoptère grâce à une fée que j'ai rencontré hier soir.
- C'est bizarre ton histoire, pourquoi tu t'es arrêté ici, pourquoi tu traites mon maître de curé ?
- Écoute, la fée s'appelle Choûanne, j'étais dans une cité, j'en avais marre de toujours être chassé des cages d'escalier, puis je ne pouvais jamais être tranquille pour écrire. Mais toi Mimine comment es-tu venue ici ?
- Ma maman vit dans la nature, je suis née derrière la maison et mon maître a eu pitié de moi et m'a accueillie ici quand elle a disparue. Je suis très aimée ici et bien nourrie.
- Où est partie ta maman Mimine.
- Je ne sais pas, tu sais les animaux dans la nature personne n'y fait attention et certains par contre nous détestent comme si nous étions responsables d'être nés un matin. Mais d'autres nous aiment sans rien demander de plus que nous soyons heureux
- C'est étrange, oui nous ne sommes pas bien accueillis dans certaines maisons, on pourrait mourir de faim, les gens s'en moquent.
- Tu es né en ville alors Pépère ?
- Je n'en sais rien, j'ai été jeté dans un vide ordure avec mes petits frères et sœurs à la naissance. Une femme m'a trouvée dans la poche j'étais le seul survivant. Elle m'a élevé avec un biberon, j'étais tout le temps câliné. Un jours des hommes sont entrés dans la maison et on mit tous mes copains dans des cages. J'avais très peur et me suis sauvé par une fenêtre resté entrebaillée. Je ne l'ai jamais revu, c'est une bande de miaous qui m'a recueilli dans la cité. Je n'ai jamais su ce qui s'était passé. Je l'ai vraiment cherché, mais je ne l'ai jamais revu. C'est drôle, tu sais la fée ( Choûanne) elle a la même douceur et me fait fondre. Ton maître, malgré qu'il mange ma nourriture, je l'aime bien aussi surtout ses caresses...
Bon, il sentait une émotion inconnue, attention se disait-il ne pleure pas Pépère tu es un garçon. Que penserait Mimine !
Les Miaous qui l'avait élevé, comme beaucoup de parents font l'erreur avait toujours dit à Pépère, c'est les filles qui pleurent. Du coup, comme les humains quand Pépère était triste au lieu de pleurer, il était méchant avec les autres, où très arrogant. Le fait de jeté la terreur sur les autres, malheureusement permet aux hommes de se croire fort de ne pas pleurer.
Momo regardait la scène avec attention. C'était le plus vieux de la maison il avait huit ans. Il là protégeait et veillait à ce que personne ne soit méchant avec elle.
- Pépère, tu n'as pas répondu à ma question d'avant, pourquoi tu traites mon maître de curé ?
- Écoute, Mimine, je l'ai vu écrire des messes, écouter l'église dans sa ruine de XM, et il construit une chapelle à côté de sa cabane.
- Chat, chat, chat, chat, laisse moi tout t'expliquer...

- Celui que tu appelles le curé est poète et ce trous à côté de la cabane c'est pour faire des parterres de fleurs.
- Waazza, c'est dément ça moi même j'écris des poèmes.
- Ha, oui tu m'as dit tout à l'heure que tu faisais des slams.
- Bien, j'écris surtout des textes poétiques et rap.
- C'est nul le rap, on comprend même pas les paroles bien souvent. Je ne pense pas que ça plaise au poète rêveur c'est son nom. Sache Pépère qu'il a déjà publié deux fois, certes sans succès, mais il voudrait encore essayer. Je vais te dire un secret, je crois qu'il écrit un conte fantastique où il y a des chats extraordinaires.
- Chat, chat, chat, chat, c'est moi le meilleur.
- Bon je te trouve un peu trop arrogant, je vais me reposer avec Momo.
L'autre chat était parti se coucher dans un panier en osier assez ample et Mimine se mit contre lui. Elle aimait ce contact qui la rassurait comme les flatteries de son maître.
Pépère désappointé sortit de la maison. Il fit le tour de l'habitation et derrière y découvrit un petit appentis. Il se dit, ici je serais tranquille pour écrire. Il était triste en fait car de tous ses copains de la cité, la plupart qui lui envoyaient des snap ou des Twits étaient pour lui demander s'il y avait des jolies minettes et de quoi se sustenter. Il avait l'impression de ne compter pour personne, à part Choûanne et Lolo.
Il sortit l'iphone d'un sac spécial chat placé sous son tors. Normalement c'était sous le ventre, mais ce brave Pépère malgré ses appels de détresse à la malnutrition avait le ventre légèrement rebondi. Mince se dit-il quarante pour cent, j'espère qu'il va tenir, où vais-je bien pouvoir griller du courant. Je demanderai à lolo, mettons le mode éco, tanpi pour internet de toute façon, ils me lâchent tous, et ce bandit de Al'chaponne des chalopards qui veut venir taper ici, et la môme qui ne me lâche pas pfffff. Pépère tu es victime de harcèlement, tu devrais déposer plainte à la chatdarmerie, pensait il.

J'ai les crocs.

Dans la brume légere
D'un couchant austère
C'est un pépère désabusé
Qui reste encore médusé.

Seul devant mon désespoir
Je marche dans la lumière du soir
Et mon ventre gargouille
Mais où est la fripouille.

Je suis comme un boulet
À la cuisse d'un poulet
Qui n'arrive même pas
À trouver l'ombre des pas,

Qui mène vers un rôtissoire
Pour enfin, le Pépère, y croire
Au miracle qui donne l'envie
De manger toute sa vie,

Autre chose que des cailloux
Le soir au chant des hiboux
Un truc à finir au gibet
Faute d'avoir pu sauver

L'âme d'un curé poète
Qui fait à la lune la fête
Mais est incapable de faire péter
Le pu... De pot de cassoulet.

J'ai les crocsssss.
Guillaume Pépère. Novembre 2017

Pépère était enclin au désespoir, il ne comprenait pas trop pourquoi, il relut son poème, s'aperçut qu'il n'avait plus que dix pour cent de batterie. Bon allons voir si je trouve Lolo. Il entendit un bruit épouvantable, tac tac tic tic tac tac, et une fumée très épaisse se répandit sur la route face à lui. Non la xm sauve qui peut, il pensait, s'il compte aller sur la lune avec ça, le pseudo poète, il peut lui envoyer un courrier pour prévenir qu'il n'arrivera que dans un siècle. Il coupa l'iphone, et cherchait à travers l'épais brouillard qu'avait laissée la ruine, s'il ne voyait pas Lolo. Il se dit, soyons discret et se mit à miauler en marchant le long de la route. Lolo arriva de l'on ne sait où et s'écria,
- Pépère où qu'elle est la minette ?
- Mimine, elle est couché avec Momo, pourquoi tu la connais ?
- Mimine, je ne sais pas qui c'est, non j'ai entendu un miaulement de fille vraiment très envoûtant.
Pépère n'en revenait pas, parlait il de lui !! Qu'on le prenne pour une chatte lui le King de la cité. Non c'était trop là.
- Tu as du rêver Lolo, où c'est mon vib, les notification c'est un miaulement de minette. En tout cas c'est pas moi, quand je miaule, même les feuilles des arbres tremblent Monsieur !!
- Te fâche pas, c'est pas grave, c'est quoi vib ?
-, Viber tu ne connais pas ? Tu as un phone ?
- Oui j'ai un vieux Galaxy ace qui marche d'enfer.
- Chat chat chat chat, j'ai un iPhone 7 moi, et je suis sur un deal pour un iPhone x. Ça t'intéresse un s8 + ? Comme tu es un copain, je serais près à te le laisser pour, cinq, Heuuuu disons sept poulets.
- Comment veux-tu que je trouve sept poulets.
- Laisse, j'ai autre chose en tête nous en reparlerons. Dis moi comment tu fais quand tu es triste ici pour que ça se passe.
- Je ne fais rien, je regarde le ciel et j'essaie de voir les étoiles et quand ils n'y en a pas je les imagine dans les nuages. Tu es triste Pépère ?
- À vrai dire, je n'arrête pas de penser à ma première maîtresse qui a disparue. Tu sais la fée choûanne m'y fais penser.
- Elle est comment la fée ?
- Elle est très gentille et quand elle me caresse ça me fait bizarre comme le poète d'ailleurs.
- Quel poète ?
- Le curé dont je t'ai parlé en fait c'est un poète et ( le dit à personne) j'aime beaucoup quand il est près de moi.
- je ne sais pas qui c'est, je verrais bien par la suite car je suis arrivé hier.
- Tu aimerais rencontré Choûanne ?
- Si elle veut bien oui.
Pépère pensa très fort à elle.
- Oui Pépère, tu veux me voir ?
- Oui, je voudrais te présenter mon copain Lolo nous sommes un peu tristes.
Lolo avait les pupilles totalement dilatées, mais il parle tout seul, qu'est ce que c'est, méfions-nous.
Une voix se fit audible aux oreilles de Lolo.
- Bonjour toi tu es magnifique dit moi comme pépère.
- Je le suis un peu plus non dit tout haut Pépère.
- Vous êtes tous des amours et sur Mercure là où j'habite tout les chat vivent heureux.

Il y a des chats sur mercure s'écrierent en cœur, Lolo et Pépère.
- Oui mais personne ne le sait, vous êtes les premiers à qui j'en parle et je vous fais confiance de ne pas le répéter. Mais pourquoi êtes vous tristes, vous n'êtes pas bien ici. Pépère prit la parole en premier.
- Je suis perdu moi, les gens sont vraiment très gentils mais tellement différents de la cité. J'ai rencontré une mimine, c'est la plus belle et elle me dédaigne au profit d'un autre chat. Pourtant, je suis plus beau et en plus, je suis un artiste, j'écris des poèmes, même qu'on m'en a déjà volé.
- Je sais Pépère lui dit la fée.
- Comment fais-tu pour tout savoir sur moi quel est ton secret ?
- Tu le sauras un jour gentil grisou pour l'instant, je dois t'aider toi et tes amis à être les plus heureux. Écoute, il faut du temps pour s'adapter à un nouvel endroit, ça vaut pour toi aussi Lolo et sache pour Mimine qu'elle ne te connaît que depuis très peu de temps alors, il faut laisser les choses venir et vous découvrir. Parfois tu sais certaines personnes quand elles se rencontrent sont ennemis car elles ne ne connaissent pas et au fur et à mesure qu'elles se découvrent parfois deviennent inséparables.
- Comment c'est possible ?
- C'est à cause des préjugés parfois les gens imaginent des choses sur l'autre et je te l'ai déjà expliqué Pépère c'est la peur qui agit et quand ils sont contraint à vivre ensemble parfois au début les relations affectives sont très dures. Il faut comprendre que pour que l'amour ou l'amitié s'installe il faut avant tout respecter l'autre.
- Mais s'ils n'ont pas les mêmes idées Choûanne ils ne peuvent pas s'entendre.
- Écoute pépère c'est justement les différences qui se complètent ce qui manque à l'un l'autre lui apporte et vice versa. Le soleil et l'eau sont contraires mais l'eau a besoin du soleil pour devenir nuage et le soleil a besoin de l'eau pour se refléter le soir et nous offrir un spectacle merveilleux, non !
- Oui je comprends, je vais essayer de connaître un peu mieux Mimine en parlant avec elle. Je vais aussi faire confiance au poète car ses caresses sont simplement divines, au fond de moi je l'aime déjà (dans sa tête, il pensait, et le cassoulet, Pépère tu l'auras)
- Et toi Lolo, que se passe-t-il mon petit trésor.
- Je suis nouveau ici, j'ai perdu ma maîtresse et elle me manque alors, j'ai même plus d'appétit et attend la nuit pour voir son étoile.
- J'ai envie de vous faire un cadeau vous voulez ?
Oui s'écrièrent ils en cœur.
- venez vers mon vaisseau.
Il était assez spacieux, des écrans partout. L'engin avait un peu la forme d'un chat roulé sur lui même. Il gravitait au dessus du sol. Pépère aperçu une photo de lui petit, il était extrêmement étonné.
- Regardé l'écran qui est là.
Elle désignait un écran où l'on voyait une planète et des étoiles derrière.
L'image devenait de plus en plus grosse et la planète disparue car l'image était sur ses côtés. Les étoiles étaient de plus en plus grosses, d'un coup Lolo vit... Il s'écria, Pépère ! regarde c'est...

Il n'en revenait pas, sur une des étoiles il vit le visage de sa maîtresse. Pépère le soutint car, il crut qu'il allait s'évanouir. Lolo, dit l'étoile, approche toi de l'écran. Il hésitait car, il était vraiment très impressionné, malgré tout il vint vers la console d'instruments. C'était féerique une main sortit de l'écran et le caressa. Donc se dit-il c'était vrai les étoiles sont des anges. Choûanne le pris et l'approcha de l'écran il passa à travers. Pépère médusé s'écria.
- Où est-il, je ne le vois plus.
L'image s'agrandit et il vit son copain dans les bras de sa maîtresse. La fée lui dit revient Lolo car, je ne peux exercer mon pouvoir plus de dix minutes. Lolo réapparut, il était vraiment très secoué et les yeux tout brillants. Il descendit du vaisseau et vint à côté de Pépère.
- Vient à ton tour mon ti-grisou.
Il pénétra dans l'engin l'air tout penaud. Sur l'écran l'image changea et une bande de terre de la planète apparut, Pépère vit son ancienne maîtresse et plein de chats autour d'elle. Vient mon Pépère, regarde c'est tes petits frères et sœurs c'est le paradis des chats ici.
- Mais comment c'est possible. Maman chat tu es là pourquoi le paradis.
- Choûanne prit la parole, tu le sauras un jour mon ti-grisou.
- vient près de moi lui dit son ancienne maîtresse, il traversa à son tour l'écran et se blottit contre elle. Puis comme son copain, revint, et descendit de la navette.
Un haut parleur se mit en marche juste à l'instant où il était à peine sorti.
- Alerte alerte réserve d'énergie critique vous devez rejoindre Mercure au plus vite. Vous aurez vint minutes de retard. Rejoignez au plus vite la base. Alerte alerte !!
- je dois vous quitter mes amours de minets, je reviendrai. Elle les embrassa et les caressa.
- Alerte alerte vos réserves d'énergie...
- Oui on a compris s'écria Pépère.
Choûanne monta avec empressement et la soucoupe disparut en quelques secondes. Pépère était tellement ému qu'il pleurait pour la première fois de sa vie de chat devant un autre. Il se sentais tellement bien.
- Ça m'a épuisé dit-il à Lolo.
- Moi aussi on devrait se reposer.
- Tu viens avec moi à la cabane du poète. Il y a un fauteuil pour les chats et nous pouvons y dormir à deux.
- Si tu veux, je n'y suis jamais allé par là bas.
Ils partirent ensemble vers la cabane, passèrent devant la jument mais ne la virent même pas tellement ils étaient dans leurs pensées. Arrivés à la cabanes tout deux montèrent sur l'estrade. Le poète était encore dans son carré de terre. Une fois sur le fauteuil ils s'endormirent l'un contre l'autre profondément. Le poète les avait vu et vint les regarder dormir. Ils sont adorables pensait-il, je devrais leur faire...

Il ne put finir sa phrase un coup de klaxon retentit à l'entrée du terrain. Il partit en direction de l'automobile et reçu un homme assez âgé qui venait le voir. C'était le père de ce que Pépère nommait le torturien. Ils parlaient ensemble de mécanique. Le poète en dehors de l'écriture avait une passion pour l'automobile, d'ailleurs sa compagne disait que c'était son drame elle lui volait son poète. Ils mettaient au point un rendez-vous pour le sois disant tracteur car, il n'y avait pas encore été. Le bruit réveilla les chats.
- Hé Pépère tu as un moteur dans le ventre ça n'arrête pas bzeee bzeee.
- Mince, mon iPhone, c'est un message de mes potes de la cité, c'est mon vibreur snap. Attend Lolo, je lis, pas possible il m'ont localisés les Chatslopards, je n'aurais pas du posté cette photo sur Facebook. Il veulent venir.... Bzzzee Bzzzee..
Non un pour cent. Je n'ai pas tout lu. Lolo où est-ce que je peux cramer du courant, je n'ai plus de batterie.
- Si, tu peux te brancher là.
- Où ça, je croyais que tu n'étais jamais venu ici.
- Lève les yeux regarde en haut du mur, il y a une prise.
- Génial Lolo, tu es vraiment un pote.
- C'est qui les chatslopards ?
- C'est une bande de la cité, ils sont spécialisés dans le cambriolage des pâtisseries et recherchés par chatlandyard activement. Ils revendent leur butin en passant par le Web par le chartkness où un truc dans le genre.
- Tu les a connu comment toi ?
- Un jour de grande famine, j'ai cédé à la tentation d'un succulent poulet promis par Elchatponne leur chef contre un service, faire le guetteur.
Pépère ne voulait pas lui avouer qu'il l'avait fait pendant au moins plus de sept mois. En parlant il sortit de son chatventre le chargeur et mit l'iphone dessus.
- je suis marron, il faut que j'attende au moins dix minutes pour avoir dix pour cent de batterie, en plus j'ai les crocs. Ça me stresse, j'ai vu ( la minette)écrit sur le message. De quoi parle-t-il que prépare-t-il ?
- C'est qui le poète des deux là bas ?
- C'est le fil de fer, que tu peux même pas comprendre comment il mange ce qu'il avale, je l'ai vu à l'œuvre. Des croquettes, oui même qu'il dort avec le sac à côté de son couchage.
- Explique moi, je ne comprends pas tout ce que..
- Attend je suis vénère et les crocs et le stress
- S'il te plaît copain.
- D'accord, je vais tout te raconter.
- L'autre soir, je suis parti de Trappes, ma cité. En route, je me suis perdu dans un bois, j'avais énormément faim et...
- Tu n'avais pas peur
- Attend laisse moi parler lolo. Donc dans le bois, j'ai vu un loup, oui une meute même, j'ai miaulé tellement fort que les arbres en perdaient leurs feuilles..
- Whaaaaaa
- Un de la meute qui était plus téméraire c'est approché, je lui ai donné un tel coup de patte qu'il n'avait plus de poil sur le dos...
- Whaaaaaa
- Oui la peur de sa vie. Ils sont partis en pleurant les loups devant un Pépère en colère.
- Mais quel rapport avec le poète et les croquettes. N'empêche, tu es vraiment très fort whaaaaaa, je suis extrêmement impressionné.
- Attend Lolo c'est pour que tu saches ma route avant d'arriver. Ensuite pour me calmer, j'ai mis un coup de pied dans un arbre, j'étais tellement énervé qu'il est tombé par terre, pour dire les chatslopards ne me font pas peur. Après, j'ai prié qu'un poulet tombe du ciel et Choûanne est apparue et puis l'hélicoptère et je suis arrivé ici. Ha oui j'oubliais, j'ai vu un taureau dans un champ qui voulait faire du mal à une poule qui se promenait. J'ai atterri vite fait, devant lui j'ai arraché le pieu métallique d'où il s'était détaché et j'ai fait un nœud de cravate avec, je peux te dire qu'il tremblait le bougre. Enfin après j'ai vu la clairière et suis arrivé ici. J'ai regardé par la vitre, il écrivait et un chacamain chatnel sur pattes est venu tapé l'incruste, il est sorti lui donné des croquettes, il l'a appelé chatdore. Puis il est....
- C'est un chat de ma maîtresse, Marine, chatdore.
- Puis il est ; Chat' recommence, bon passons, il est retourné écrire et par la vitre, je l'ai vu, il plongeait la main dans le sac et mangeait les croquettes, même qu'après quand l'autre chat est parti, il a été finir son bol, et le miens ce matin devant mes yeux et il dort avec le sac de croquettes à côté de son couchage. Tout ça pour me donner des cailloux à manger après. J'ai l'ai surpris de nouveau vers onze heures manger une énorme tourte tout seul, je n'ai eu le droit que de manger des rogatons soit l'emballage en clair.
- Pourtant, il n'est pas bien gros.
- Et moi donc ! Une honte quand on sait qu'il cache du cassoulet et du poulet là dedans, j'ai les crocs.
Pépère s'était senti obligé d'en rajouter un peu, cela faisait partie de lui. Lolo était impressionné et n'arrêtait pas de répéter, un nœud de cravate avec une barre de fer, une meute de loups, un arbre par terre. C'était simplement impressionnant, il saura me défendre en cas de besoin.
- Alors la charge de l'iphone Pépère ?
- Huit pour cent attendons, je suis encore retourné d'avoir vu mon ancienne maîtresse, et ce qui m'étonne c'est de savoir où Choûanne a trouvée cette photo de moi petit.
- Écoute, moi j'ai vécu un rêve et il ne faut pas chercher à comprendre et vivre le bonheur même celui des rêves. Bzeee Bzeee,

- Qu'est ce que chat encore s'écria pépère ça vient de l'hélicoptère...
Il se dirigea vers l'appareil longeant la cabane. Une fourmis passa devant lui, il eut la peur de sa vie et fit un bon sur le côté de deux mètres en l'air. Lolo qui le précédait ne compris pas ce qui ce passait car la petite bête était déjà loin, il accourut à ses côtés.
- Que c'est il passé Pépère
Il marchait en simulant une douleur sous la patte et il boitillait.
- Je me suis rentré une écharde sous la patte aieeeee aieeeee !
Il vit à côté de lui une écorce de chêne en pointe, que l'autre chat ne pouvait pas voir. Il la ramassa discrètement et fit semblant de se la retirer de sous le talon.
- Aieeeee aieeeee ! Regarde c'est une poutre que j'avais dans le pied.
Il reparti en boitant sur un mètre puis marcha normalement.
- Tu n'as plus mal Pépère.
- Non t'inquiète, je suis hyper résistant, une fois comme ça j'ai reçu un morceau de réacteur d'avion qui avait été éjecté d'un concorde qui s'était écrasé en banlieue, une heure d'évanouissement et bien tu me croira où pas une heure après, je jouais au chauveteur des chats à proximité de l'accident.
- whaaaaaa mon copain tu es vraiment très résistant et fort.
Bzee Bzee, le bruit dans l'hélicoptère continuait de plus belle. Il se dépêchèrent d'y aller. Lolo se sentait rassuré, il marchait très vite et il n'en revenait pas vu la taille de l'objet qu'il s'était lui même retiré de la patte.
Le poète revenait derrière eux, il les regardait et se disait ils sont mignons ces deux chats, qu'est-ce qu'il est gros le gris.
- Vite Lolo ça n'arrête pas de vibrer.
Il ouvrit la porte.
- Tu veux monter avec moi, mon copain.
- Oui, quelle classe whaaaaaa Choûanne est géniale.
L'homme les précédait, il se retourna pour regarder son visiteur partir et lui faire un signe de la main. C'est à cet instant précis qu'ils pénétrèrent dans l'engin. Il se retourna, plus de chat. En fait comme l'appareil lui était invisible et qu'ils étaient dedans il ne pouvait plus les apercevoir.
- Quelle est cette diablerie ils n'ont pas disparus. C'est la faim ça doit être ça.
Son téléphone émit un morceau des quatre-saisons de Vivaldi.
- Oui mon amour de petite lune. Oui et toi chérie. Je viens d'assister à un phénomène très étrange. Ça te dérange chérie si je mange pendant qu'on parle.
Pendant ce temps là Lolo découvrait le vaisseau de Pépère, qui avait le s8 en main. C'était le bruit du vibreur qu'ils entendaient de l'extérieur. C'était Choûanne.
- Oui que se passe-t-il pourquoi tu ne me parles pas comme ce matin.
Elle lui expliqua. Par amour de son ti-grisou comme elle disait, elle avait enfreint le règlement de Mercure qui interdit aux fées de venir sur terre pendant le jour. Seule la communication par télépathie était autorisée. Elle lui expliqua que du coup elle aurait un vaisseau moins rapide et ne pourrait plus venir pendant deux jours.
- Si j'ai besoin de toi, comment je fais Choûanne ?
- Ne t'inquiète pas cet appareil est pour nous relier garde le sur toi, c'est un chatmsung en fait spécialement pour chat qui ne se décharge jamais et quand tu penseras à moi la communication se fera.
Lolo pensait, pour dormir ça va être comique deux vibreurs. Choûanne lui appris que elchatponne préparait un mauvais coup. Pépère s'étonnait qu'elle le sache, elle lui expliqua qu'une amie fée du fbichaiee avec qui elle était très bien lui avait dit. En fait Choûanne inquiète pour Pépère de ses anciens collègues de recel s'était arrangée pour savoir de quoi il en retournait de ce fameux elchatponne.
Les deux chats étaient tristes de ce que leur avait annoncé Choûanne. Il aimaient bien être à son contact, elle était extrêmement rassurante.
- D'accord, je garde l'appareil sur moi ne t'inquiète pas maman fée. J'ai reçu un snap des chatslopards mais mon iPhone est en charge, je regarde après. Je vais emmener mon copain faire un tour d'hélicoptère. Mais dit moi, je ne peux pas le recharger ici ?
- Bien sur que si mon ti-grisou regarde sur la console sous ton écran de contrôle il y a des prises usb et pour tous les autres.
- D'accord maman fée, je vais le chercher, bisou. Si j'ai un problème, je te contacte sur l'aut... atchhhoummm, atchhhoummm l'autre.
- Tu t'es enrhumé pépère ?
- Non t'inquiète Lolo, le pépère c'est une force de la nature.
Dit-il d'une drôle de voix. Il descendit pour aller chercher son tel resté en charge. Il passa devant la cabane s'arrêta un instant et jetta un œil et une oreille.
- Oui mon amour le gros chat gris de ce matin avec un noir tout fin.
Pépère entendit la réponse, le poète avait mis le haut parleur.
- Ah, c'est qui le noir, tu ne l'avais jamais vu.
- Non il doit venir d'en face de chez moi, je crois, en tout cas le gris c'est un sacré Pépère.
- Qu'est ce que tu fais, il y a des drôles de bruits.
- Rien je range un peu mon cœur.
Pépère n'en revenais pas, il avait devant le nez un énorme dôme qui sentait la crêpe et un bol de café. Gros pensait il, tu t'es vu gringalet qu'on se demande où tu mets tout ça !! En l'espace de cinq minutes le gâteau fut englouti !! Nooonn criait Pépère, salopard, bandit, pirate et mo.. attchhoumm attchhoumm, et moi alors, vite, j'ai faim le Saamu. Il repensa à Lolo resté tout seul. Vite retournons laissons cet ogre il est capable de te donner encore un bol de cailloux à manger le bougre. Il pris le chargeur l'appareil, vingt huit pour cent. Cool se dit-il, je verrais après, je vais promener mon copain avant. En repassant devant la porte, il se tourna et envoya un jet d'urine sur la porte, voici mon cadeau morphale et la prochaine fois qui tu me laisses agonir, je rentre dans ton antre de nourriture et je fais mes crottes sur ton lit non mais, malapris.
- C'est bon Lolo dit-il en arrivant à l'hélico, je branche et on décolle, nous allons découvrir cet... attchhoumm attchhoumm région. Insensé le poète, il a englouti devant moi, qui était en train de mourir de faim devant sa porte, un gâteau d'au moins un kilo, c'était ahurissant. Et plutôt que d'appeler le Saamu, il parlait avec la lune.
- ha, la lune, il parle à la lune, c'est incroyable ça. Tu as encore faim Pépère.
- Oui, un Pépère furax que tu as devant attchhoumm attchhoumm toi. Je me vengerais un jour.
- Tu as bon appétit dit moi, c'est quoi le Saamu.
- le service d'aide au malnutris d'urgence. Tu es près pour le décollage Lolo...

- Ta as quand même des chouettes baskets dit donc pépère.
- Qu'est ce que tu crois, je ne les ai pas achetés chez intermarchat lol. Elle coûtent le prix de mon iPhone mais c'est pas important aujourd'hui. Je pense à maman fée et sa punition c'est un peu injuste.
L'hélico décolla et Pépère laissa ses yeux errer sur l'écran au hasard pour visiter au maximum la région. Il survolèrent une grande étendue boisée de chêne et de charme. Le ciel par endroit se déchirant laissait des petits morceaux de coton qui fondaient sur les feuilles.
- Tu as vu Pépère comme c'est joli, merci mon copain, je n'étais jamais allé sur la mer blanche des étoiles.
- Moi non plus avant, je n'aurais même pas cru un jour pouvoir piloter un hélicoptère. Tout ça grâce à maman fée, elle est vraiment très belle, je trouve dans son cœur.
Les paysages ses succèdaient et Pépère avec sa patte fit signe à l'écran ( doucement). Ils longèrent ensuite une rivière que semait ses ailes bleues sur des rivages tous verts ou paissaient des moutons ou des vaches. Il restèrent en stationnaire au dessus de l'onde d'eau qui mangeait sa route en avançant et un bruit merveilleux s'envolait dans les airs. Les oiseaux semblaient se laisser porter par la mélodie de l'eau qui s'envolait comme d'un archet imaginaire. Pour celui qui eut la chance d'être avec eux il aurait cru un stradivarius en rame dans les prés égrèner sa symphonie agreste. Les deux chat étaient aux anges tellement le spectacle était féerique pour eux qui avaient l'habitude de vivre au sol. Au milieu d'un champ il y avait un énorme taureau qui était dans un petit enclos au milieu des vaches. Pépère s'écria d'un coup !
- Regarde, cest le monstre que j'ai humilié cette nuit, je le reconnais.
Comme seuls les animaux pouvaient voir l'appareil il regardait en sa direction et le bruit lui fit peur, il se mit à s'agiter.
- Tu vois, atcchhoumm atcchhoumm, il m'a reconnu, il a peur.
Du bas l'animal voyait la grosse tête à Pépère qui semblait démesurée à travers le verre, mais c'était surtout le bruit qui le terrorisait.
- Whaaaaaa, mon copain tu es vraiment super fort, quand on voit le monstre on comprend que tu sois capable d'abattre un arbre d'un coup de patte. Grâce à toi maintenant mon copain, je n'aurais plus jamais peur. Il laissèrent derrière eux la rivière et continuèrent leur route dans le ciel. Ils traversèrent un arc-en-ciel de toute beauté et les pâles de l'engin semblaient découper des tranches de lumière qui chutaient sur les prés. Les deux animaux étaient simplement sans voix de ce spectacle. Pépère ne pensait même plus aux chatslopards son iPhone et le reste.
- C'est fabuleux non mon copain. Je n'aurais jamais imaginé.
- Oui, tout ça grâce à à à, atcchhoumm atcchhoumm à maman fée. Rentrons j'ai les crocs atcchhoumm.
- Tu t'es enrhumé c'est sur Pépère !
- Mais non, je suis Hercule atcchhoumm.
- Tu as les yeux tout jaune copain, je t'assure tu t'es enrhumé.
- Mais non atcchhoumm, un morceau de nuage a dû me resté coincé dans le nez atcchhoumm.

- Si, je t'assure, Pépère, tu as certainement le colza.
- C'est quoi ça le colza, je n'ai jamais entendu parler de ça.
- C'est la pneumonie des chats, un courant d'air suffit, tu finis les yeux jaunes les gencives toutes rouges et tu pisses bleu à ce qu'on m'a dit, moi je suis vacciné contre toutes les maladies. Nous sommes très fragiles les chats sais-tu.
- pas...atcchhoumm atcchhoumm, pas moi, je suis un des chats les plus résistants au monde, heu le plus atcchhoumm résistant, saleté de bout de nuage dans le nez.
- Non c'est pas possible ! Et comment tu le saurais ?
- Écoute, histoire authentique, et encore, je minimise, gelé dans un fri.. atcchhoumm go. Un soir d'extrême disette la bande des chatslopards m'avait proposé un deal, surveillé l'entrée d'une charcuterie pendant qu'il raflaient, saucisses, rillettes, atcchhoumm chipolatas et j'en passe. Donc j'étais posté à l'entrée mais l'affaire a mal tournée car une alarme c'est déclenchée et ils ont fuit à quatre pattes retournées en refermant la porte sur moi. La chatdarmerie est arrivée extrêmement vite et je me suis caché dans la chambre froide.
- Oui mais c'est comme un frigo si on reste pas longtemps on craint rien Pépè...
- Attend j'ai pas fini mon histoire, qui est cent pour cent atcchhoumm réelle. Ils ont fouillés partout et refermés la porte, le propriétaire a dit j'ai vu un énorme chat gris avec les quatre bouts de pattes blanches. Oufff c'est pas moi me dis-je, il a dit gros donc vu mon extrême maigreur c'est un autre. Puis le vacarme a cessé et je me suis retrouvé prisonnier dans ce frigo, au début pendant deux heures j'ai siffloté, vu ma résistance, normal, je ne pouvais pas prévenir qui que ce soit car pas de réseau, j'étais furax. Au petit matin un type est revenu, et m'a découvert dans la glace atcchhoumm complètement surgelé. On m'a dit plus tard un spécialiste, que j'étais en état d'hyper momie, je n'y connais rien en médecine. Pour finir le guss il appelle un véto, et moi j'ai repris connaissance avec pointée sur le museau une énorme lampe d'au moins milles watts. Le salopard m'avait attaché avec un collier et puis il ait sorti chercher une cage. Je me suis dit ce coup si mon Pépère tu es mal, c'est la sp-chat et condamné à vivre derrière des barreaux toute ta vie. Il pouvait, atcchhoumm atcchhoumm atcchhoumm, nuage, je te hais !! Il pouvait pas connaître ma force légendaire j'ai coupé la ficelle avec mes dents, et quand il a entrebaillé la porte j'ai fuit en courant aussi vite qu'un guépard, heeeuuu certainement plus vite même. Tout ça pour te dire Lolo une heure après j'étais totalement remi et draguais mimine la rouquine une des plus belles chattes de Trappes.
- Whaaaaaa mon copain quelle force et tu as eu le colza après ?
- Non rien, je te l'ai dit, je suis une force de la nature.
Pépère oubliais de dire qu'il était un peu mytho sur les bords, et ce pauvre Lolo naïf buvait ses paroles.
Tout en parlant, il continuait de visiter la région et ses beautés, de jolies forêts, des étangs, la rivière.
Ils virent le chalet, ils se mirent en stationnaire impossible de se poser proche de la cabane car le poète bechait son carré de fleurs.
- At atcchhoumm attendons il va bien finir par aller manger, vu l'ogre que c'est, mais qu'il se magne, j'ai les crocs...

Lolo n'en revenait toujours pas de la force surnaturelle de son nouvel ami. L'homme au sol allait et venait avec sa brouette et préparait son carré de terre en vue de ses nouvelles plantations florales. Les deux chats le regardaient faire et admirait derrière les arbres qui prenaient naturellement leur couleur d'arlequuin en ce septembre finissant. La saison était plutôt douce mais les nuits assez froides et il ne fut pas étonnant que Pépère soit malade, ayant volé le hublot ouvert pour se remettre de sa rencontre avec sa maman fée comme il la nommait à présent. Ils profitèrent de cet arrêt forcé pour admirer le paysage. Devant eux une pinède fière et droite caressait les nuages. Pépère fit signe à l'écran de virer un peu en arrière. Un spectacle aussi magique les attendentait, une superbe étendue d'érable que le soleil flattait de ses longs cheveux de feu. Au milieu le champ où il y avait la jument qui marchait tranquillement et regardais ce drôle d'engin dans le ciel. Au sol le poète allant vers l'entrée verser sa brouette de cailloux regarda en face. Il parlait tout seul à voix haute.
- Je me demande ce qu'elle regarde comme ça dans le ciel. Eh bien cookie tu regardes les fleurs de nuages pousser, tu aimerais comme Pégase certainement voler au dessus. C'est bizarre cette impression qu'on me surveille. Bon continuons, tiens Chadort qu'est ce que tu fais là gamin tu as faim.
- Regarde Pépère il y a l'autre chat de ma maîtresse en bas, Chadort, il suit le poète.
- Chat recommence, qu'est ce qu'elle fait là cette peluche sur pattes c'est atcchhoum atcchhoum pas bossible.
- Il lui donne à manger regarde.
- Pirate et nous autres ! Ah mince mes messages mon iPhone vite j'avais complètement zapper atcchhoum.
Il prit le téléphone l'alluma et se mit à avoir des pupilles totalement dilatées.
- Elchatponne il m'a localisé le bandit à cause d'un selfie, non non suis marron atcchhoum ah chat b'énerve ce nez. Lolo c'est grave, il parle de lui donner des adresses de pâtisseries dans la région et il a repérer Mimine aussi, il m'a déjà cramé mimine la rouquine à Trappes le salaud.
- Comment a-t-il pu faire pour te retrouver ?
- Je viens de te le dire. Tout fier d'avoir trouvé une maison, j'ai fais un selfie sur Facebook atcchhoum et sur la photo derrière on voit le frigo et un poulet et Mimine sur la table le bandit !!
- Il y a l'adresse sur le poulet ou quoi comment il a pu savoir où tu es.
- Hé Lolo tu le fais exprès dit moi ??
- Exprès de quoi ?
- Atcchhoum atcchhoum atcchhoum, vreeee greeee, non laisse tomber. J'ai mis la géolocalisation sur mon Facebook et il a mes coordonnées GPS simplement...

- Ah oui je comprends, tu crois qu'il soit dangereux ce elchatponne ?
- C'est une sacrée fripouille, il veut que je lui donne des adresses, atcchhoum, sinon il est capable de faire des saletés à Mimine.
- Il la connaît ?
- Lolo tu le fais exprès ce n'est pas possible, j'ai cru que tu allais me ressortir le coup de, de, de, atcchhoum, de l'adresse. Non il l'a vu et menace de lui faire des choses, je comprends pas tout.
- Il parle de Mimine dans le message, de venir l'enle...
- Mais non atcchoum atcchoum, mais non ; tu as été élevé dans une ferme c'est pas possible lol.
- Comment tu sais ?
- Bref, non, il disait sur le message, tu as trouvé l'adresse où bouffer du poulet salopard, et en plus, tu comptes faire des orgies avec la petite là. Tu as intérêt de donner des bonnes adresses de pâtisseries sinon la gamine, elle pourrait bien à avoir à consulter un speschatliste en dentition. Si tu t'avises de prévenir la chatdarmerie, je leur dirais ce que tu sais, tu as compris Pépère atcchoum atcchoum. Ce nuage c'est pas possible, il devait être pollué avec du pipi d'avion.
- Que vas-tu faire ?
- je ne sais pas, je vais tripoter dans les papiers du morfale en bas, vu l'ogre, il doit y avoir des noms et adresses de bonnes atcchoum atcchoum boulangerie ou autres. Qu'est ce que tu veux que j'en sache moi qui suis totalement démuni amaigri et nourri avec des cailloux par un pseudo curé chratvestie en poète.
- Quelle heure est-elle Pépère ?
- Seize heures trente, le glouton va bien finir par aller manger, il en a pas marre de joué atcchoum, joué au bille avec sa brouette.
- Une fois en bas moi, je dois rentré car j'ai peur que ma maîtresse s'inquiète.
- Tu es vraiment une poule mouillée, atcchoum atcchoum. Tu vas me laisser tout seul avec gargantua me regardant manger les emballages de sa nourriture.
- Excuse moi, je me sens obligé de rentrer.
En dessous le bêcheur s'arrêta et pris une bouteille d'eau puis pris la direction de la cabane.
- C'est bon le mange sans faim et sans fin atcchoum rentre atcchoum dans sa cabane.
Il fit signe à l'écran de descendre et l'engin se mit au même endroit que la nuit précédente. Lolo le salua et laissa un Pépère un peu démuni. Il se dirigea vers l'entrée du restaurant pour ogre, sa stupéfaction fut à son comble. Il avait le bol entièrement plein, à côté le téléphone en contacte avec la lune qui lui parlait de bus et d'une dinde qui ne comprennait rien. Des cars sur la lune se dit-il. Il doit y en avoir aussi chez maman fée pensait il. Dans la main, plutôt dans les deux mains, il tenait une tarte aux pommes d'au moins huit personnes et à chaque coup de dent disparaissait un morceau gros comme une carte de tarot. Il vit pépère vers la porte, posa la tarte et se mit à lui parler.
- hé bien gentil Pépère tu es encore là. Tu vois chérie c'est certainement un chat abandonné, il doit avoir faim.
- Oui donne lui quelques chose, tu manges quoi ?
- Un mini pain au chocolat.
- Hé ça cause hé ça cause fait péter la tarte aux pommes, myto, un petit pain au chocolat atcchoum atcchoum pfff.
- Tu as faim gamin ?
- La tarte aux pommes saligaud !!!
Il eut droit à un bol de croquettes et de l'eau. Pépère était furax, il scrutait l'intérieur et ses yeux n'avaient de cesse de lorgner le pot de cassoulet.
- Il doit avoir le coryza ce chat, il a les yeux qui pleurent.
- Si c'est un chat abandonné fait le soigner chéri.
- Hé la dedans au lieu de raconter ma vie, tu ferais mieux de décapsuler ce qui est atcchoum derrière toi.
- Oui je verrais demain, j'ai que la xm c'est embêtant elle empeste le gazole, on verra demain.
Pépère leva la tête, il était outré, le monstre l'aberration génétique, le morfale, il avait englouti la tarte entièrement. Pépère se dit, mais c'est impossible c'est une baleine où un sorcier déguisé en poète...

- Elles sont infâmes tes croquettes gougas, et le cassoulet.
Pépère eut l'idée d'un rap et fila sur son fauteuil et écrivit ceci.

Minette.

Je suis le King de la cité
Et j'traine sur Trappes
Ô oui c'est sur personne m'attrape
Au tribunal jamais cité,

Tranquille pépère
J'fais mes affaires
Et dans l'histoire y'a un poulet
Ou un bocal de cassoulet,

Il y'a une minette
Et je t'écris depuis ses anches
Et elle me jette en avalanche
Ô oui mon king sur tu en jette,

Partout où j'traine je suis une star
Je vis le jour j'écris très tard
Et j'me la pète je fais la fête
Ta vu ma tête mes belles baskets,

Oui j'ai la classe pas comme un bouc
Pour toi c'est sur je s'rais poète
Pt-être pas Verlaine un vrai poète
Mais moi au moins j'ai un Facebook,

Je suis l'plus beau de tous les chats
Ô oui minette si tu m'dis oui
C'est sur pour moi t'as tout compris
Vise mon amour sur mon snapchat,

Laisse ce curé y connais rien
Il bouffe il prie et il écrit
Oui mais pépère lui il técrie
Toute son amour pas pour rien...

Cela l'avait soulagé d'écrire un peu et il repartit vers la cabane le poète étain en train d'écouter la messe.
- Hé poète fait péter du Traître Grims, et vire ton abbaye du lecteur non mais, c'est pas possible non !!!
- Ha tu es là gros pépère, tu écoutes ma musique elle te plaît on dirait.
- Gros, atcchhoum atcchhoum, tu t'es vu la ficelle, je t'en ficherais des gros. Ta musique, tu peux gardé les lacets de l'aube du moine pour te pendre et tes osties pour te curer les dents. Atcchhoum atcchhoum atcchhoum, ahhh grrrr, tu es dépressif c'est pas possible ça.
- Il faudrait que je l'essaie dans la xm ce CD de Haendel, tu en penses quoi gamin.
- Tu te fous de mes moustaches où quoi gringalet !! Atcchhoum, ta musique elle pue le fioul comme ta ruine sur roue.
- Viens par la gamin que je regarde tes yeux et ton nez, tu as l'air d'avoir le coriza on dirait ! Regarde je t'ai gardé un morceau de tarte.
- Pas possible, tu en as vomi la moitié pour sûr, il y en avait trop pour un atcchhoum même pour atcchhoum deux ou trois.
Le poète mis devant Pépère une assiette avec des morceaux de pâtes sans pommes.
L'escroc se dit Pépère, bon c'est déjà mieux que des cailloux. Il le caressait et il ressentit les mêmes sensations qu'avec sa maman fée. Il était bien au fond de lui, c'était la musique qui l'avait énervé et il se radoucit et se mit à ronronné. En réalité, il n'avait pas très faim et beaucoup de mal à respirer du nez. L'homme ferma la porte et lui dit tu as peut être froid gamin. Il tira de sous son bureau un poil à combustible et l'alluma. Pépère mangeait ses résidus de tarte et la chaleur qui se répondait lui faisait du bien. Il scruta la cabane c'était très féminin comme intérieur. C'est bien un chratvestie c'est certain pensait il en rigolant au fond de lui. Contre la paroi de gauche en rentrant il y avait un couchage au sol avec une couette verte fluo, un peu de fun ah quand même se dit-il. Au fond contre le mur, il y avait les denrées tant convoité. De l'autre côté un bureau avec des fleurs partout, au mur des papillon, un nounours et une photo de Mimine et à côté une étagère ou était entreposé des classeurs où était écrit poésie.
- je te laisse un peu gamin, je vais à la maison allumer la tv.
Et il disparut, l'aubaine se dit-il pour chercher les adresses pour elchatponne. Il regarda déjà un classeur de poésie et lut ceci.

Je t'aimerai demain.

D'un élan empressé l'automne maladif
Dépose lentement, entre les avenues
D'un musc acidulé, ses lentes feuilles nues
Résonnant de couleur, d'un écho compulsif,

Et elle doucement, comme un conte passif
De Maupassant, écrit d'images ingénues
Suit le destin galant, des lettres bienvenues
Sur ses longs cheveux noirs, d'un silence tardif ;

Le soleil sous le vent, s'incline sur sa tête
Dessinant ses desseins, de leurs airs de poète
Que j'essaie élégant de cueillir de la main,

Son ombre sur mes doigts laisse couler sa robe
D'un parfum sensuel que zéphyr me dérobe
M'importe sa saison, je t'aimerai demain.

Daniel beau le poète rêveur
03 novembre 2017
Inknotpad
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19:02

D'accord se dit-il chat aux brillants je ne comprends rien. La fatigue le terrassant il alla se couché sur la couette.Il s'endormit immédiatement et fit un rêve épouvantable. Il creusait un trou à côté de la cabane s'essuyant le front, il vit devant lui le curé qui priait en écoutant du Traître Grims qui venait du coupé xsara. Un instant après, il vit devant lui le trou en train de devenir de plus en plus grand jusqu'à devenir un gouffre. Devant lui une étrange entrée pierrée puis soudain, il se retrouva à côté de la maison du poète. Il eut la sensation que la maison allait tomber dans le trou. Vite Mimine, il partit en courant et passa à travers la porte, devant lui le torturein avec une carotte et un couteau à côté de lui elchatponne. Il se fit agresser de suite par un étrange moine sans visage qui ne faisait que d'éternuer. Il sortit en courant et vit à nouveau elchatponne arrivé sur un tyrannosaure harnaché. Il terrassa le t-rex et elchatponne se retrouva devant lui sur un paysage qui se mit à devenir géant. Une montagne poussait devant lui et le bandit était à son sommet. Il se transforma en une bouche géante de volcan qui crachait des étoiles de feu. Elles tournoyaient dans le ciel et retombaient en tout sens et enflammaient tout le paysage. Mimine était à côté de lui et il coupait les étoiles de feu avec un lacet de capuche, devant lui le moine se curait les dents avec des morceaux de CD. Il cherchait désespérement dans son chatventre son iPhone x. Lolo arriva derrière lui et posa sa patte sur son épaule.
- Ça va mon pépère, tu es agité quand tu dors, et tu ne fais que d'eternuer.
Il se réveilla en sursaut et vit devant lui le poète. Il le caressait sur le dos et répèta
- Ça va mon pépère, tu es agité quand tu dors, et tu ne fais que d'eternuer.
Oufff, il comprit c'était un cauchemar.
Il ne se sentait pas bien du tout regardait l'homme qui avait le téléphone à la main et parlait encore avec la lune.
- Oui chérie, il n'a pas l'air bien, dix sept heures trente j'aurais le temps de l'emmener chez le vétérinaire, je vais appeler pour voir...

- Oui tu as raison chérie, tu ne peux pas le laisser comme ça.
Je te laisse bébé chat et je te tiens au courant.
- Oui cœur, je comprends Vas-y et on se rappelle dans la soirée.
Pépère se disait qu'est ce que ça bricole là dedans. Dans quel traquenard suis-je tombé en venant chez ce chat aux brillants.
- Reste au chaud pépère, je reviens de suite reste sur mon lit petit gros.
Et l'homme répartit, Pépère entendait un bruit merveilleux de seize soupapes et d'échappement sport.
- Punaise, il a fait péter la mécanique, la je te kiff poète c'est une autre musique que la messe.
Il se leva et partit scruter les bocaux et les paquets de biscuits divers. Non d'une queue de chien, je ne sens rien atcchhoum atcchhoum, j'ai froid, je vais me recoucher. Il revint sur le lit et presque aussitôt s'endorma et continua son rêve.
- Ça va mon pépère, tu es agité quand tu dors, et tu ne fais que d'eternuer.
Chat pas possible où était tu roudoudou des bacs à gravier. Lolo le saisit et le poète était face à lui essayant de lui retirer des morceaux de nuages du nez, Mimine lui tenait les pattes arrière. Le volcan hurlait elchatponne et à chaque syllabe une étoile de feu s'envolait. Il se réveilla en sursaut.
- Nonnnnnn, à l'aide au secours et il se resaisit. Non, pensait-il quel étrange songe c'est sur le poète à du mettre des extazy dans la tarte ce n'est pas possible. Le joli son du moteur se fit entendre de nouveau. Tiens revoilà la courgette. Quelle nouvelle invention, il va m'avoir trouvé pour me faire délirer.
Il rentra dans la cabane et posa au sol un panier à chat en plastique.
- Hé l'affiche sur pattes c'est quoi cette puanteur, là au milieu, ça pu la pisse en noir et blanc de chat défoncé au pelure de canigou.
L'homme prit son téléphone et échangeait des messages devant un pépère un peu sonné. Puis se leva et prit le CD de Haendel et sortit.
- Hé trotte au ralenti face au vent tu vas où avec ça. Je l'avais repéré atcchhoum ton CD tu as eu de la chance si j'avais su j'aurais fais des trous dedans avec mes dents et tes moines, ils auraient eut atcchhoum l'air plus sympas à écouter ça aurait fait un mix comme du Teïsto, et là on aurait bien rit. Il se decomposa il entendit la musique dehors, non la xsara se transforme en bonne sœur, salopard. Il revint dans la cabane et s'adressa à pépère.
- Gamin, je vais t'amener chez le vétérinaire, vient par là, je me demande si tu tiens dans la boîte vu ta taille.
Il ouvrit la caisse, allez gentil Pépère.
- Rentre dedans toi même épluchure de carottes déshydratée de Tchernobyl.
Il le prit par l'encolure et essayait de l'introduire dans la boîte. Pépère malgré sa fatigue, vu sa force légendaire se débattait et il fut impossible de le rentrer dedans. En fait c'est qu'il était beaucoup plus gros que la boîte. Bon, je vais l'emmèner sur le siège arrière tant pis, reste là Pépère, je reviens avec un collier. Il disparut à nouveau.
- Prend ton temps mouche à tarte extasiée au pipi d'avion. Et si je cherchait les adresses. Il regardait son iPhone voyait qu'il avait des messages, mais il n'avait plus aucune force. Il le coupa et resta sur son lit. Le poète revint et mit à un Pépère totalement démuni un collier et le prit dans ses bras. Pépère aimait ce contact. Il se dirigea vers les voitures, il se disait, la xsara du Traître grims, ça me réconfortera.

Il ouvrit la porte de la xm et le mit à l'arrière le collier attaché à un bout de ficelle passé dans la boucle de ceinture.
- Tu vois comme ça, tu ne crains rien gentil grisou. Ne t'inquiète pas ce n'est pas très loin là où je t'emmène.
Nonnnn si dit Pépère, pas ça pas cette voiture.
- hé feuille d'aluminium roussie, il y a une odeur de gazoil épouvantable dans ta diligence du moyen âge. Tu aurais mieux fais de faire péter la seize soupapes, atcchhoum atcchhoum, avec un bon CD genre Grims, chat'crim où lch.
L'homme se mit au volant et démarra. Il tira de sous le siège deux fil dénudé et les rejoignit. Un bruit ahurissant de ventilation se fit présent dans l'habitacle.
- Mc' givré maintenant de mieux en mieux atcchhoum, tu fais quoi si on crève tu repares la roue avec un bout de scotch et un filtre usagé de clope. J'en reviens pas, hé poète on est en deux mille dix sept et dans ta caisse on se croirait en mille neuf cent.




- Quel bruit ce ventilateur greee. Ça va Pépère, excuse moi pour le bruit, tu veux un peu de musique mon gamin.
- hé, l'abeille à atcchhoum atcchhoum gaufres ça t'amuse, j'ai mal au cœur on se croirait dans une péniche là dedans. J'ai envie de vomir !!
L'homme conduisait assez lentement et l'arrière de la voiture tanguait avec douceur donnant cette sensation de bateau. Il appuya sur le bouton du poste une musique retentit.

Hallelujah Hallelujah Hallelujah
For the Lord God Omnipotent reigneth
Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah
For the Lord God Omnipotent reigneth
Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah
For the Lord God Omnipotent reigneth
The Kingdom of this world is become
The Kingdom of our Lord and of his Christ
And of his Christ

- Crie toi même marin pêcheur elle est avariée ta bouillabaisse. J'aurai du prendre mon chatventre, quel idiot j'ai même pas mon iPhone. Mais que ce passe-t-il j'ai la tête qui tourne, vite le chatmu. Poète coupe ta messe.
La musique continuait et il augmenta le son.

And he shall reign for ever and ever
King of Kings
And Lord for Lords
King of Kings
And Lord of Lords
King of Kings

- Moi je suis le King de la cité, sérieux il se prend pour Michael ton moine.
La voiture ralentit et il coupa le contact. Ouf se dit il, mes sœurs dormez au chaud. La porte s'ouvrit et le poète le saisit par l'encolure et le prit contre lui, le caressant il entra dans un hall.
- Bonjour j'ai téléphoné tout à l'heure pour un chat. On m'a dit de passer pour dix sept heures quarante cinq.
- Ha oui, il a du s'absenter d'urgence pour une bête dans un champ, il ne va pas tarder, laisser le à côté si vous voulez.
Une femme sans âge prit Pépère contre elle et l'emmena dans une pièce toute blanche. Elle attacha la corde à un anneau sur une table métallique toute froide.
- Il va regarder en rentrant, je le garde ici.
- Je comprends maintenant se dit Pépère, j'ai été drogué et c'est un laboratoire on va faire des expériences sur moi. Au secours Lolo, maman fée, au secours.
Et l'homme disparut et Pépère totalement perdu se retrouva tout seul...

Il était complètement désemparé, même pas de nourriture ni boisson. Dans une cage, il y avait un chien qui le regardait, il avait une fourrure toute grise et très longue et les yeux bleus.
Pépère le regardait et le chien avait l'air aussi étonné que lui.
- Tu es là pour quoi toi ?
- Je n'en sais trop rien, j'ai volé toute la nuit la gorge découverte et mon nouveau papa poète pense que j'ai atcchhoum, le colza et toi ?
- C'est une longue histoire, je souffre de déshydratation et mes maîtres ne voulaient plus de moi et je me suis retrouvé attaché à un arbre dans une forêt et quelqu'un m'a ramassé et emmené ici j'attends pour des examens et après on m'envoie à la sp-chat. Mais comment ça tu as volé toute la nuit, je ne comprends pas tu n'as pas d'ailes.
- Non j'ai un hélicoptère et un iPhone 7 c'est déjà pas mal non !!
Et Pépère lui raconta sa rencontre avec Choûanne. Sa bataille avec la meute de loups se transforma en un troupeau de t-rex l'arbre arraché en une forêt ravagée d'un coup de souffle et le taureau devint une horde de Caïmans dans la rivière. Mise à part ça, il n'exagèrait en rien et était même en dessous de la vérité selon ses dires ( et encore je minimise, tu risquerais de ne pas me croire)
- Tu es le chat le plus étrange que je n'aie jamais rencontré et simplement le plus impressionnant.
- Ha, et bien je suis aussi un des plus forts et résistants. Atcchhoum Explique moi un peu mieux ton histoire, je n'ai pas tout compris.
- je vais tout te raconter depuis le début, comment tu t'appelle toi au fait.
- Je suis pépère, surnommé aussi le King ou hercule et toi ?
- Je m'appelle junk et je viens d'un élevage.
- Moi d'une cité de Trappes lol atcchhoum. Dit moi ton histoire junk comme ça j'oublierais ma tristesse d'être seul loin de maman fée et le et le... Le poète.
- Donc comme je te disais, je suis né dans un élevage et un soir mes maîtres sont venus pour m'acheter. J'étais un simple cadeau pour les enfants de la famille qui passaient leur temps à me tirer la queue et les oreilles jusqu'au jour où j'ai eu très mal et j'ai essayé de morde. Mon maître m'a donné une correction avec un manche de balai. Puis il à été décidé que je serais condamné à vivre dans la salle de bain. Il faisait toujours chaud là dedans et j'avais à boire et à manger quand on y pensait. Je suis un chien de race husky et je ne supporte pas trop la chaleur du coup, je me suis retrouvé déshydraté et chez le vétérinaire. Le soir j'ai entendu mon maître dire ça coûte une fortune, j'en peux plus de ce sale clébard il me coûte une fortune. Puis il y a deux jours au petit matin il m'a mis dans le coffre de sa voiture et dans un bois, il m'a attaché à un arbre. Au début j'ai cru qu'il allait revenir puis j'ai compris que non. J'ai aboyé des heures durants et n'en pouvant plus je suis tombé inconscient , je me suis réveillé dans une voiture et une femme qui pleurait m'a laissé ici en disant si seulement, je pouvais te gardé mon pauvre loulou. Voilà ! et un homme très corpulent m'a regardé les yeux les oreilles et planté une aiguille dans la patte avec un gros bocal suspendu. Je me suis endormi et là je me réveille et te vois c'est tout.
Pépère trouvait extrêmement triste l'histoire de junk et avait envie de pleurer, les larmes coulèrent.
- Ça te rend triste mon histoire Pépère.
- Non ce n'est pas ça j'ai de la poussière dans les yeux on a roulé les vitres ouvertes avec mon maître.
Un homme ouvrit la porte et entra.

- Hé bien il y a un sacré père chat ici...
- Tu l'as dit l'haricot, tu n'as qu'à te tenir à carreau et ton antre, je la laisse tranquille. Non mais atcchhoum.
La femme arriva derrière lui et ils sortirent le chien de sa cage. Il était assez maigre et le poil assez terne. L'homme saisit un appareil qu'il promenait autour de son cou.
Pépère s'écria Tchernobyl maintenant, à l'aide maman fée. Il n'est pas pucé dit l'homme en se retournant. Puceau toi même cria Pépère tu n'en as pas toi des atcchhoum atcchhoum, des puces, je suis sur que quand tu éternues il pleut de la semoule de blé noir.
- Tu le mets à jour ?
Lui dit la femme à côté de lui.
- Oui et j'appellerai après le refuge, un joli chien comme ça c'est quand même malheureux, vu qu'il n'ont pas beaucoup de place j'espère qu'ils le placeront rapidement.
- Joli, hé l'haricot et Pépère, révérence s'il te plaît atcchhoum.
Ils remirent l'animal dans sa cage. Il regardait pépère et le trouvait limite insolent.
- Alors père chat qu'est ce que tu as ?
- J'hallucine, tu es vétérinaire ou pilote d'avion, tu ne vois pas que j'ai des morceaux d'arc-en-ciel dans le nez et que cela me fait éternuer.
Il s'approchait de Pépère qui en fait n'était pas trop rassuré, l'homme étant très corpulent. Il le saisit par l'encolure et avec une lampe lui regardait les yeux.
S'il pouvait voir dedans tous les monstres que j'ai terrassés le gugus il ferait pas le coiffeur apprentis croit moi se disait Pépère.
Puis il regarda ses dents et ses oreilles.il prit sur une tablette à côté une seringue et préparait la solution.
La femme s'écria.
- Regarde il est tombé qu'est ce qu'il a ?
Le vétérinaire prit son stéthoscope et l'examina et sourit.
- Ce n'est pas méchant il doit être épuisé et il a fait un léger malaise.
En fait Pépère le super héros avait tellement eu peur de la seringue qu'il s'était évanoui.
- Ses poumons sont déjà bien pris par l'infection mais avec la pénicilline, il va vite guérir si son maître le tient au chaud. Enfin c'était temps deux jours de plus il aurait pu y passer. Il lui fit deux piqûres et prépara une ordonnance.
- Tu peux rappeler mr Beau qu'il vienne récupérer son chat. Appelle aussi le refuge, heu non on verra demain gardons le chien au chaud pour la nuit.
Pépère revint a lui et il vit le chien en face, ils n'étaient plus que tous les deux.
- Tu as eu un malaise Pépère tu m'as fait peur.
- Non pas du tout, j'étais fatigué et comme me saoulait les gestes lents de l'apprentis cuisinier en gants de boxe, je me suis dit Pépère dort ça passera le temps. Je n'ai jamais eu peur de quoi que ce soit dans ma vie. Une fois j'ai même fait une hyper momie.
- Hyper momie c'est quoi ça.
- Congeler totalement, oui histoire authentique.
Il raconta son histoire et cette fois il fut embarqué avec la charcuterie dans un camion qui avait fait l'aller retour en Roumanie. Si bien qu'il était selon ses dires à junk resté prisonnier quatre jours dans la glace et en rajoutant son célèbre laïus je minimise si je disais la vérité on ne me croirait pas.
- C'est simplement incroyable, j'ai jamais vu un chat aussi fort que toi. Il vient te chercher quand ton maître ?
- Hé bien certainement quand il sera revenu de la lune !!!

- De la lune, pourquoi dis-tu cela ?
- il passe son temps à téléphoner à la lune. Discrètement j'ai écouté ses conversations et il m'a semble-t-il cru comprendre qu'il l'aimait à la folie sa lune.
- Un humain qui aime la lune c'est possible ça ?
- Je n'en sais pas plus que toi. Moi même, je n'aurais jamais imaginé rencontré une maman fée. Le poète, je l'aime bien aussi, surtout ne le répète pas quand je suis avec lui, je me sens rassuré.
Dring dring dring !
Ha on a compris s'écria Pépère qu'est ce que c'est encore, un marin pêcheur qui vient faire soigner d'urgence un requin où quoi ? Si c'est pour les dents il est mal barré le gaillard.
La porte s'ouvrit et l'homme entra avec le poète derrière lui.
- Voilà je vous le rends.
T'avais qu'à moins manger s'écria Pépère atcchhoum.
- Il a un bon coryza, j'ai fait deux piqûre, une pour l'infection et l'autre pour la douleur.
- Hé junk, il se fout de moi le cuisinier, la douleur non mais, atcchhoum.
- Surtout gardez le au chaud pendant au moins trois jours sinon ça peut s'aggraver et il pourrait en mourir.
- Arrête ton prêche pseudo moine, je suis sur que tu fais partie de la chorale sur le CD, mourir, douleur, trois jours de maison, pirate hé je suis Pépère qu'est ce que je t'aie dit tout à l'heure révérence non mais atcchhoum atcchhoum atcchhoum. Grreee !!
- Voici une ordonnance pour du synulox, un comprimé matin et soir pendant dix jours, si son état s'aggrave vous me le ramenez, normalement là c'est stabilisé.
- Aggravé, hé suis Pépère révérence les moines.
- Tu es une boule de nerf c'est pas possible.
Lui dit junk en face.
- Hé bien mon Pépère tu vois tu vas guérir, je vais passé à la pharmacie et prendre tes médicaments, j'en profiterais pour boire un café en même temps.
- Un café, vu ta tête d'alcoolique ça m'étonnerait bien poète.
Le maître s'adressa au vétérinaire.
- Il est joli ce chien, il n'y en a pas beaucoup dans la région.
- Oui malheureusement c'est un chien abandonné, je vais être obligé de l'envoyer au refuge de Thyernay.
- Je connais j'ai adopté ma chienne là bas. Ça manque maintenant qu'elle est partie.
- Si vous le voulez, je peux les contacter et comme j'ai déjà fait le nécessaire médicalement, il vous suffirait de les appeler et il vous enverrons les papiers c'est la procédure.
- Malheureusement ma mère ne veut plus de chien. Momo a très peur des chiens et Mimine, je ne sais pas. Si cela ne tenait qu'à moi.
Pépère était triste, il allait quitter junk, il aurait aimé l'avoir chez le poète. De plus son inquiètude grandissait, car il n'avait pas son chatventre. Pas de téléphone, impossible de contacter Choûanne, la menace Elchatponne, mimine, se retrouver avec Momo qui, avouons le lui faisait un peu peur par la sagesse qu'il dégageait et à qui Pépère ( il le préssentait) ne pourrait servir ses fables à deux centimes.
Le poète prit la cage et se dirigea vers la xm.
Pépère la vit encore mieux sous l'éclairage du cabinet et se dit. Elle est encore plus pourrie que ce que je pensais.
- Allez gamin, je te ramène à la maison, pas au chalet. Tu seras bien avec Momo tu verras il est adorable.
Disant cela, il alluma le poste. C'était la sarabande de Haendel.
- Chat recommence, atcchhoum, non poète fait péter du Grims, je suis anéanti.
L'homme arrêta son véhicule devant un café. Pépère jetta un œil, Hôtel saint Joseph.
- L'abbaye des moines maintenant, il nous les fera toutes c'est pas possible.
Il descendit et partit de l'autre côté Pépère le vit entré dans une pharmacie. C'était long il n'en pouvait plus, il s'endormit. Un bruit de portière le réveilla.
- Reste tranquille gamin, je reviens, j'ai tes médicaments.
Il disparut et Pépère par la vitre le vit entré à la taverne des moines...

Pépère n'en revenait pas, non seulement, il écoutait la messe mais en plus, il allait boire dans une échoppe de mille huit cents réservée aux moines. Il l'observait par la vitre et le voyait parfaitement d'où il était. Il était immobile derrière le bar et attendait, d'un coup il retentit un hurlements.
- haouuuuu ! Il y a longtemps !!
Et plus rien. Ce coup si c'est sur nous sommes retourné au moyen âge se dit-il, la quatrième dimension, pépère réveille toi tu dois faire un mauvais rêve c'est pas possible. Essayons d'allumer le poste, il mit en route l'engin qui semblait fonctionner à la galène tellement il semblait vieux. Une voix s'éleva dans l'habitacle, c'est lundi hihi dans mon lit c'est lundi. Pépère reprit en cœur c'est pourri hihi quelle gâchis hihi la xm et coupa le poste qui annonçait bienvenue sur radio qui qu'en grogne. Une station pour les chiens, c'est quoi ce département, où es-tu tombé pépère. Regardons ce qu'il fabrique le ravioli Sicilien déshydraté. L'homme tenait à la main une crêpe énorme. Le salopard, il mange pendant que moi j'agonise. Le poète fit un bon en l'air et fit tomber sa crêpe, une voix que l'on aurait crue sortie de la préhistoire s'ecriait.
- Où qu'on est, j'ai soif merde !! Où qu'elle est la patronne on boit plus de coups là dedans où qu'elle est la patronne j'ai soifffff.
Pépère se disait, quel endroit c'est quoi cette bonne sœur elle a fumé les sous verre où quoi. Le poète continuait d'ingurgité sa crêpe, une dans chaque main. Pépère hallucinant finit par se cacher les yeux et se coucha sur le siège. Cela faisait au moins dix minutes qu'il dormait qu'un tremblement de terre secoua la voiture. Qu'est-ce que c'est un tsunami, poête il y a une baleine sur le capot. C'était la femme qui hurlait dans le bar qui était sortie et tellement ivre qu'elle s'en fut écroulé sur l'auto.
- Où qu'on est, j'ai soif merde !! Où qu'elle est la patronne on boit plus de coups là dedans où qu'elle est la patronne j'ai soifffff.
Il jeta un œil par la vitre l'autre buvait un café et semblait ne rien entendre. Impossible histoire réveille toi Pépère, se disant quand elle prends un bain il y a un raz de marée dans toute la région sans problème c'est sur, heureusement vu son odeur cela doit faire longtemps que son installation ne marche plus et que le plombier est en prison. Poète tu as de la crêpe dans les yeux !!!
Il sortit d'un coup et arriva en courant à la voiture.
- Tu vas dégager de mon capot sac à vin, allez dégage, c'est pas possible, va t'en où j'appelle les gendarmes.
- Pépère criait et toi sac à crêpes tu as quinze grammes de sucre par litre de sang, gargantua.
La femme se releva et en titubant elle disparut dans une ruelle derrière le bar. L'homme entra dans la voiture et se mit au volant.
- Alors gamin ça va. Je vais te ramener à la maison tu seras bien avec Momo et Mimine.
- Au lieu de raconter ta vie boit-sans-soif tu ferais mieux de démarrer et que l'on parte si l'hippopotame revient et qu'elle monte sur le toit de l'auto nous sommes morts nous autres.
Au retour, il eut droit au silence car, visiblement le poste ne marchait pas et le poète s'agaçant dessus avait fini par cassé la commande d'allumage.
Ha se dit-il enfin les moines ont brûlé dans le moteur, quelle chance. Il finit par s'endormir. Il se réveilla sur un canapé en face de lui la femme qui l'avait mal accueillie le matin le regardait en gesticulant des bras.
- Encore un de plus c'est pas possible, il va nous ramener tous les chats de la région où quoi.
- Hé l'araignée, je ne suis pas le chat, je suis atcchhoum, je suis pépère révérence s'il te plaît.
Il tourna la tête et vit mimine sur la table, à l'autre bout du canapé Momo le regardait, Pépère ne pouvait plus dire un mot, il était intimidé...

- Qu'est-ce que je fais ici, je m'étais endormi dans la xm. Ça va Mimine, et toi Momo.
- Chatlut Pépère.
Lui dit Mimine et Momo prit la parole.
- Chatlut Pépère ce que tu fais là et bien je crois que mon maître t'a emmené chez le vétérinaire et il va te garder avec nous.
- Oui j'avais des morceaux de nuages dans le nez c'est pour ça et un peu de surmenage car j'ai combattu des monstres toute la nuit.
- Diantre quel outrecuidance, des monstres.
- Tu peux causer Français Momo je ne comprends rien.
- Écoute Pépère j'ai fait la connaissance de Lolo tout à l'heure qui est extrêmement charmant, mais au demeurant quelque peu naïf. Il m'a fait état de tes prouesses aux quelles je n'aie cru un traître mot.
- Si Momo je t'assure c'est la vérité vraie.
- Pléonasme !
- Quoi tu as de l'asthme Momo.
- Non mon chère pépère ( la vérité vraie) c'est un pléonasme comme l'eau mouillée.
- Bon, j'ai beaucoup de mal à comprendre ce que tu dis. Mais sache que je ne mens jamais. Tu es là depuis longtemps dans cette maison toi.
- Oui ça fait déjà huit ans que je suis ici et j'adore mes maîtres surtout le poète. Qui d'ailleurs pour Mimine est le meilleur.
- Oui, il écrit des choses extrêmement profondes.
- Moi aussi j'écris des poèmes, d'ailleurs j'ai dans mon hélicoptère tous mes textes. Ça c'est pas des mythos.
- Chat chat chat chat.
- Si Mimine ça c'est vrai Lolo m'en a parlé et lui est sincère, même si l'histoire de la fée est extraordinaire. Par contre le taureau dans les prés c'est du n'importe quoi Mr Pépère.
Il se rendait compte effectivement qu'avec Momo il devrait jouer la carte de la sincérité. Puis s'il voulait Mimine il devait faire patte blanche.
- Moi j'écris des raps je suis fan de Traître Grims et Grasse Dur.
- Morbleu quelle platitude, je ne pense pas que mon maître appréciera tes goûts. Par contre j'en suis sur, il t'aimera comme nous autres car, il a une adoration pour les chats et les chiens et les animaux en général.
Pendant ce temps dans la cuisine ça parlait assez fort et c'était animé.
- Un chien à mon âge ça va pas.
- Je pourrais le garder au chalet, il aurait six cent mètres carrés de terrain et une niche pour l'après midi quand il ne fera pas froid sinon, je lui ferait un abris à côté de la cabane, bien isolé, de toute façon c'est une race qui demande peu de chaleur. J'ai appeler le refuge, ils sont en surnombre de chiens et si dans un mois, il n'est pas placé il risque l'euthanasie.
- C'est incroyable déjà tu as ramené ce chat, il n'y en a pas assez ici !
- hé bien c'est animé, c'est pour junk, je serais trop content s'écria Pépère

La suite bientôt.