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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Ragoût, après ce qu'il venait de voir était terrorisé. La démonstration du changement de roue, qu'avait réalisé Tigrou l'avait littéralement sidéré.
Il courait en tous sens et passa non loin de la cabane où étaient déjà ses complices avec le Pape et sœurs Mathilde.
- C'est effroyable, la télévision avait raison, ce chat est le plus fort du monde. Et si le bibendum et la bonne sœur étaient des complices à ce gros lard. Allons savoir, ils sont peut-être déguisés et si ça se trouve, c'est des chats. Mais où es donc la cabane, vite, vite, maman moi peur, maman moi peur.
Pour ses trois autres complices, leur plan s'était déroulé comme il le désirait.
Cécilia remonta plus haut sur le chemin et vit que le pape et la sœur avaient pris un chemin différent.
Très vite, elle retourna prévenir, Merguez et Flan. Elle décida d'attirer la sœur vers flan et demanda à Merguez de s'occuper du pape qui semblait plus costaud.
- Merguez, tu vas t'occuper du bibendum, moi, j'attire la femme au chapeau vers flan. Nous la capturerons ensemble. Ensuite, nous nous rejoindrons dans la cabane et nous appellerons Ragoût qu'il revienne vers nous. Ainsi, nous aurons la monnaie de l'échange contre le gros lard de Pépère.
Merguez partit donc dans le chemin vers où était parti le pape et Flan attendit derrière un arbre tandis que Cécilia remonta vers la sœur.
Celles-ci la vit et vint à elle.
- Bonjour, jeune fille que faites vous en ce bois. C'est vous qui criez depuis tout à l'heure, êtes, vous perdu où attaquée par le Boubou où un sanglirunium.
- Bonjour madame, non, je cherche mon petit chien qui s'est égaré. Je ne sais pas où est le bout du bout des sangles d'uranium, je ne savais même pas qu'il y avait une centrale dans les parages.
- Appelé moi, ma sœur, ça sera plus simple, quel est la race de votre chien.
- Hé bien, c'est un tout petit pourquoi. Vous vous appelez sœur, c'est bizarre comme prénom.
- Non, je suis Mathilde, la sœur Mathilde si vous aimez mieux. Un petit chien comment, genre chihuahua ?
- Vous êtes la sœur de Mathilde, mais où est votre sœur, je ne comprends plus rien.
Oui, un petit chien qui fait whouaf whouaf, et qui fait ah où ah où,ah où ah où, oups, je voulais dire ah où est-il mon whouaf whouaf, petit chien.
- Non, je suis sœur Mathilde, mais où est-il parti vers quel auspice allons nous le retrouver.
- Ha, vous êtes des jumelles, en tous cas votre chapeau est très beau. Oui, il doit faire pipi dans un coin par là. Allons, marchons tout droit vers Flan, oups, il est tout blanc nous devrions le voir il est parti tout droit.
- Je vous suis jeune fille, et sachez que ce n'est pas un chapeau, mais une cornette.
- Ha, oui, en abritant son visage du soleil, on protège sa peau, vous avez raison. Moi aussi, j'ai un corps net, car je mets de la crème nivelle moi.
Cécilia avait gagné la confiance de la sœur qui la suivit sans se méfier. Arrivé vers l'arbre où était son complice, Cécilia fit un croche-pied à la sœur qui tomba et Flan arriva derrière elle et lui attacha les poignets avec un rouleau de scotch, c'est tout ce qu'il était arrivé à trouvé comme lien dans la cabane de chasseur. C'est ainsi que la pauvre sœur se retrouva séquestrée par les deux bandits qui attendaient le retour du troisième larron avec le pape.
Merguez de son côté arriva tout droit vers le pape sachant où il allait et fit semblant d'être surpris.
- Oups, pardon monsieur, je ne vous avais pas vu, alors on cherche un coin tranquille, lol.
- Bonjour, déjà, c'est plus sympathique non.
- Oui, c'est vrai, c'est un bon jour pour faire un pique-nique. Je suis Arôme Merguez et vous qui êtes vous.
- Hé, bien, je suis le pape, mon fils. Que faites vous ici vous-même.
- Ha, vous suivez les pas de votre fils. Mais que faites vous en robe, vous n'êtes pas français ?
Moi aussi, je suis mes pas et je cherche des champignons.
- Non, je disais que je suis le pape et vous disais mon fils et vous appelez moi mon père. Je ne suis pas en robe, c'est une aube et je suis le souverain du Vatican.
- Ah bon, il y a encore des rois dans le sud de la France, je ne le savais même pas. Vous chercher votre fils depuis l'aube, hé bien, moi, je cherche des champignons depuis une heure.
Passez donc devant, je vais vous aider pour le retrouver votre fils.
- Hé bien, depuis une heure, oui, il faut avoir l'œil pour la recherche des champignons, vous devriez trouver des cèpes ou des bolets, surtout le bolet moi, je l'ai à l'œil.
Le pape ne comprenait pas trop le langage de l'homme et continua sa route oubliant le but de sa marche tellement la conversation l'avait perturbé.
Merguez passa derrière et sortit de sa manche une sorte de petite matraque.
- Tu vas voir ce qu'il te dit mon œil. Tu vas t'en souvenir du beau très laid, espèce de crapule prends ça.
C'est alors que le pauvre pape reçu un coup sur la tonsure et reprit ses esprits cinq minutes plus tard les mains ligotées dans le dos avec un vieux sac plastique que Merguez avait trouvé sur place, n'ayant rien d'autre comme lien.
Le pape fut conduit à la cabane et se retrouva assis à côté de la sœur.
Dans la cabane, les trois malfrats étaient fiers de leur kidnapping.
- Franchement, Flan, tu as été génial avec la femme. Méfions-nous, elle a une sœur qui se promène dans le bois.
- Méfiez-vous aussi du gros, il a son fils dans le bois.
Alors, Flan, tu arrives à joindre Ragoût ?
Dis lui, qu'il fasse attention au fils et à la sœur de l'autre, ça doit être un couple et à tous les coups ces deux-là sont les parents. Peu importe, ils seront la monnaie de l'échange contre le gros lard de Pépère.
- Zut, il n'y a pas de réseaux, comment allons nous faire.
Le pape ne disait pas un mot et comptait sur les autres pour les délivrer.
La sœur, quant à elle, se mit à rigoler.
- Tu entends ça, vieux poireau transgénique d'Uruguay, ils n'ont pas de réseaux.
- Tu crois que c'est le moment de rire vieille sorcière évadée de Mickey Land.
- Oui, ce n'est évidemment pas le moment de se moquer de moi la vieille.
- Écoutez jeune fille, j'ai un émetteur portable dans mon sac.
- Ha bon, pourquoi faire, vous n'avez pas de réseaux chez vous.
- Oui, le vieux habite dans le sud il me l'a dit tout à l'heure et c'est un roi, évidemment, le réseau ne passe pas dans un château.
- Ha bon, merci Merguez, alors sort le ton émetteur la vieille.
Après discussion, la sœur fut détachée pour lui permettre de sortir le sois disant émetteur récepteur de son sac.
C'est alors qu'elle sortit le défibrillateur qu'elle avait déjà utilisé sur le pape à Nevers.
Les deux hommes étaient côte à côte et Cécilia était collé à eux.
- Hé bien, ça vient, comment ça marche votre bazar ?
La sœur rigolait intérieurement et prépara les électrodes.
- Alors, déjà, on le met à pleine puissance, voilà, c'est fait. Ensuite, mon joli barbu, on pose les plaques ainsi, et des qu'elles se touches allumez votre mobile.
Merguez n'eut pas le temps de comprendre, la sœur lui appliqua les électrodes sur la barbe. Le courant fut très violent et comme les deux autres étaient collés sur lui, ils furent tous les trois terrassés. Merguez gisait la barbe encore fumante à côté des ses complices.
- Alors, les gamins, la vieille vous en a bouché un coin, là.
Le président sur la route se retrouva seul avec le Pépère et Saturne. Le Belge était à l'affût sur le bord du bois.
- Mais que s'est-il passé de ce côté. Pépère, pouvez-vous ranger le camping-car ?
- Oui, range-le mon frérot qu'il ne se retrouve pas accidenté.
Le Pépère sauta au volant à côté de la femme et mit le véhicule en route avant de se mettre à rouler sur les roues arrières grâce à sa magie.
Il revint vers le président qui n'en revenait toujours pas ce dont était capable le Pépère.
- Hé bien, dites moi Pépère, vous conduisez aussi bien que vous changez une roue.
- Oui, mon frérot, tu es le plus fort, mais dis-moi, c'est quoi cette histoire de course de diligences.
- Ha, oui, je n'avais pas relevé, Pépère.
- Hé bien, je vais vous l'expliquer. Mais faisons vite, nos amis ont sûrement besoin d'aide plus loin dans le bois.
Voilà à l'origine, j'étais parti visité Louis quatorze pour un problème de léopards qui terrorisaient les voyageurs en diligences. Oui, c'était une idée de Louis qui avait adopté un couple de léopards qui s'était dangereusement reproduit. Ça faisait déjà quatre ans qu'il avait fait cette adoption et la population était passé à quelques millions d'individus. C'est alors que j'ai conçu des diligences électriques capable de rouler à plus de deux cents à l'heure, le temps que je terrasse tous ces léopards. Comme ça, les voyageurs pouvaient s'enfuir sans être rattrapés. Une fois que j'eus terrassé tous les léopards, Louis me dis comme ça. Pépère, elles sont très bien tes diligences, mais la limitation de vitesse n'existe pas encore, alors ça crée des accidents. Toi, gloire de Voichat, le célèbre policier qui a fait arrêter Arsène Lupin, toi l'inventeur du jour en boîte, que pouvons-nous faire ?
C'est alors que j'ai inventé les courses de diligences. Le problème, c'est que Louis voulait gagner à chaque fois. Malheureusement, les roues ferrées à deux cents, s'usaient très vite. Alors il fallait les remplacer pendant la course. C'est là que ces mécaniciens perdaient du temps et c'est pour ça qu'il perdait. C'est comme ça que j'ai eu l'idée d'inventer la technique dont je viens de vous faire la démonstration et que j'étais devenu son mécanicien de diligence attitré.
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