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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le pauvre général Picolle ne savait plus trop où il était. Il lui avait semblé voir les quatre personnes arrêtées sur la commune voisine. Il continua sa route et vit les gendarmes arrêtés sur le bord de la route. Non loin dans un fossé gisait la Dacia du brigadier, totalement calcinée.
Les agents voyant arrivé cette auto pensèrent voir leurs collègues. Ils étaient un peu étonnés, car ceux-ci étaient toujours devant la porte du bar qui avaient été infectée par un caca de chat inconnu.
Ils se mirent au milieu de la route pour stopper le véhicule. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils virent le général.
L'un des hommes s'approcha de la voiture à l'arrêt pour avoir une explication.
- Bonjour mon général, vous êtes donc sorti de chez le médecin. Mais que faites vous donc dans l'un de nos véhicules de service, qui vous a donné l'autorisation ?
- Déjà, beau militaire veillez vous mettre au garde-à-vous en me parlant. Le respect, vous savez ce que c'est. Je n'ai pas d'autorisation à avoir pour conduire cette voiture. Non mais quelle impolitesse, vous savez à qui vous vous adressez, au général Picolle, le chef des armées internationales, l'ami intime de Tromp et de Proutine alors, garde-à-vous.
L'un des hommes qui était en retrait vint voir son collègue pour arrêter ce monologue stérile.
- Lieutenant, laissez donc cet homme, c'est un fou et nous verrons son cas après. Nous devons rejoindre la commune au plus vite. Il a été signalé un chat sur un scooter faisant la mouflette sur le rond-point des foies jaunes. Nous ne savons pas combien de grammes à la personne qui nous l'a signalé, mais allons y de suite, nous enquêterons après sur l'incendie de la voiture du brigadier. Sa cousine vient de nous joindre au téléphone et il est sain et sauf avec elle. Laissons ce fou et partons immédiatement.
Les hommes remontèrent dans le fourgon et laissèrent le général qui était furax. Il les menaçait de bouton rouge et de chaise électrique sans aucun espoir d'y arriver. Désespéré, il reprit la direction de Mornay, mais quelques mètres plus loin, il s'arrêta et recula comme un fou. Il se fit klaxonner par un camion et s'en moquait éperdument. Il voulait inspecter le véhicule calciné.
Le général inspectait la voiture totalement brûlée et se demandait qui en était l'auteur.
En fait, c'était le brigadier lui-même qui avait mis le feu au siège en voulant se faire un vin chaud.
Ne disposant pas de réchaud, il fouilla dans la voiture et trouva une bouteille de goutte. L'idée lui vin d'en mettre dans un verre et de l'enflammer pour faire chauffer la bouteille de vin au-dessus. En chauffant la bouteille qu'il tenait à pleine main lui brûla la paume. C'est en lâchant la bouteille qu'il renversa le verre de goutte enflammé et qu'il mit le feu au siège de la voiture qui brûla sur place. Il n'avait réussi qu'à sauver son képi et une bouteille du coffre en se brûlant les cheveux.
Le Belge était reparti vers le canal et de loin, il crut voir un scooter piloté par un chat. En se rapprochant du rond-point, il comprit que c'était Pépère et il n'en revenait pas. Il lui fit des appels de phares et le Pépère reconnut le camping-car. C'est alors qu'il voulut impressionner le Belge en faisait deux tours de rond-point en essayant de faire un franchissement de celui-ci par le milieu.
- Chat chat où t'es où as-tu mis ton chat chat, hé oui, regardez moi monsieur le policier Belge, je suis l'inventeur, tu tourner chat-chat le chat-chat manège. Youpi, oui je suis le plus grand des scootéristes au monde, oui, toutes les minettes sont folles de ma beauté, oui, ne dites rien à ma chatmoureuse. Voici venu, le temps du chat-chat manège, ici, ce sont tous les jours la fête, yes, super Pépère va tenter et réussite un franchissement latéral du rond-point, les minettes arrêtez les caméras qui risquent de s'enflammer devant un tel exploit. Oui, le premier chat scootériste au monde se prépare.
Le Belge le regardait faire et n'en revenait pas de sa prestation.
- N'empêche, c'est un sacré conducteur le Pépère, tu as vu ça mon épouse, c'est inimaginable une fois, c'est autre chose que les Soubirou une fois.
- Tu as raison mon époux, n'empêches que tu ne devrais pas rester là tantôt, les gendarmes sont juste derrière nous. Oui, une fois, les gendarmes deux cent mètres derrière, partons d'ici tu vas encore avoir des ennuis.
Le Pépère vit de loin les gendarmes et comprit que s'était pour lui. Il tenta la traversée du rond-point pour suivre le Belge qui était déjà parti par la droite. Pris dans son élan, il décolla et retomba sur la roue avant. Le scooter totalement à la verticale rebondit en l'air miraculeusement et le Pépère s'agrippait fort dessus. L'engin réussit à passer par-dessus le camping-car et il atterrit sur la roue arrière toujours à la verticale. Celui-ci fit trois roues complètes avant de retomber sur ses roues. Le Pépère, grâce à son embonpoint s'enfonça sur le siège à l'atterrissage et accéléra. Il partit ainsi devant le camping-car pour se cacher un peu plus loin dans les bois. Le Belge décida de le suivre. Les gendarmes qui étaient dans la courbe qui menait au rond-point durant le salto à Pépère ne virent rien. En effet, ils étaient dans un angle mort par rapport au rond-point quand la cascade se produisit.
Le Belge était abasourdi de la prouesse de Pépère.
- Tu as vu ça une fois mon épouse, c'est un drôle de cascadeur le Pépère. Bin, une fois qu'ils essaient d'en faire autant les Soubirou, ça, c'est un vrai miracle.
- Tu as raison mon époux, c'est prodigieux ce qu'il a fait, une fois.
Le Pépère était enfoncé dans le bois et le Belge se gara derrière lui.
Pépère vint vers le Belge et s'arrêta pour allumé les leds de ses Nike et celle qui étaient sur son chat-ventre et qui défilaient en écrivant, Pépère the cats heroes.
Le Belge vint à lui avec un sourire flamboyant.
- Hé bien, Pépère, là, vous m'avez bouché le cornet à frites une fois, je n'ai jamais vu une chose pareille de ma vie.
- Hé bien, ça ce n'est rien, j'ai été cascadeur pour Jean Bon et des cascades comme ça, j'en ai fait des centaines, que dis-je comme bêtise des milliers.
- N'empêche, que c'est autre chose qu'un Soubirou bouteille en main se prenant pour l'ange Gabrielle.
Mais dites moi Pépère qui est Jean Bon, j'ai du mal à suivre.
- Hé bien, Jean Bon, le célèbre agent secret l'ennemi de Sal Ami. Une fois, j'ai fait ce genre d'exercice avec un bateau pour tuer des arbres de mon invention qui était en train d'asphyxier la terre.
- Ha, bon, vous avez inventé des arbres, c'est une drôle d'histoire quand même, que j'aimerais bien connaître.
- Hé bien, je vais vous la raconter et vous allez tous comprendre. Voilà à l'époque, j'étais en Tanzanie et je faisais des recherches sur l'asthme des arbres qui étaient tous en train de succomber à leur mal. En fait, tout cela était dû aux algues marines que mangeaient les baleines à six bosses. Cette espèce est très peu connue, mais elle existe encore. Donc ces animaux mangeaient les algues qui leur donnaient de terribles ballonnements. Ils passaient leurs journées à faire des paix par leurs six bosses qui sont en fait six derrière. Oui, ils ont six systèmes de digestions différentes. C'est pour ça qu'on les appelle les baleines écolos, car elles trient de l'intérieur tout ce qu'elles ingèrent. Donc, ses animaux saturaient l'atmosphère de méthane qui faisait que les arbres étaient asthmatiques. C'est alors que j'ai inventé l'arbre qui pousse par les feuilles. Ces arbres, qui poussaient à l'envers, avaient les feuilles sur le sol et ne respiraient plus le méthane et n'avaient plus d'asthme. L'inconvénient, c'est que les nuages absorbaient par leurs racines l'oxygène. C'est alors que j'ai dû intervenir et les sacrifier. Les arbres sachant qu'ils allaient être détruits se sont mis à pleurer et la terre était menacée d'inondation terrible. C'est comme ça que j'ai dû faire un bateau pour naviguer sur les larmes des arbres. Grâce au vent, je faisais des looping avec mon bateau et une fois dans les airs, je leur injectais un poison. À chaque fois mon bateau retombait à la verticale et c'est ainsi que je faisais des saltos comme je viens de faire avec mon scooter que d'ailleurs j'ai fabriqué moi-même de mes pattes.

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