À l’abri tard la nuit un souffle désastreux,
Vient frapper les volets dans un bruit coléreux,
Il fait noir c’est l’orage,
On perçoit sous l’éther un halo poussiéreux
Dont l’aube voit l’ombrage.
Vient frapper les volets dans un bruit coléreux,
Il fait noir c’est l’orage,
On perçoit sous l’éther un halo poussiéreux
Dont l’aube voit l’ombrage.
Jamais rien ne suffit au désir langoureux
Quand une âme vacille à ce vent amoureux
Qui ne fuit tôt l’orage
En ces larmes voici ce destin si scabreux
Que dessine l’ombrage.
Quand une âme vacille à ce vent amoureux
Qui ne fuit tôt l’orage
En ces larmes voici ce destin si scabreux
Que dessine l’ombrage.
Le matin clair s’envole au ciel vertigineux
Quand l’été vient mourir dans l’oubli cotonneux
En ivresse l’orage.
Dans l’éclair furibond court un air lumineux
Nul ne retient l’ombrage.
Quand l’été vient mourir dans l’oubli cotonneux
En ivresse l’orage.
Dans l’éclair furibond court un air lumineux
Nul ne retient l’ombrage.
Puis s’endort l’océan sur un vol moutonneux,
S’éloignant d’une écume au regard matineux,
Où tristement l’orage
Rafraîchit la rosée au charme sablonneux
Qui déroule l’ombrage.
S’éloignant d’une écume au regard matineux,
Où tristement l’orage
Rafraîchit la rosée au charme sablonneux
Qui déroule l’ombrage.
Maria-Dolores