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On reste en reste.

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#1
On reste en reste.


On est tous là à pleurer devant des murs.
On est tous là à s’échanger notre cyanure.
Tu ne vas pas m’intimider, mon cher ami.
Si tu savais, les espoirs que l’on m’a détruit.
Si tu savais, ce que mes mains ont reconstruit.


On reste là, à chercher une raison d’exister.
On reste là, à s’échanger la raison du regret.
Je ne vais pas rester les bras croisé, jamais.
Si vous saviez les fois où j’ai pleuré, isolé.
Si vous saviez combien je me suis consolé.


Alors je vis, car j’ai une raison d’exister.
J’ai du me forger, tout seul mon identité.
Alors venez me parler, si vous le voulez.
Mais ne m’attendez pas, je sais où je vais.
Je veux tant aider, si peur d’empoisonner.


On se contemple, passer le temps à s’observer.
On se rassemble, passer le temps à se séparer.
Vous ne pouvez m’aider, vous l’avez déjà fait.
Et on s’accouple, passer le temps à se comparer.
On se croit souple, alors que notre vie est gelée.


On croit connaître, jusqu'à l’esprit de son voisin.
On est malhonnête, jusqu’à la lie de son destin.
On croit être honnête, et au lit sur son traversin.
On se triture la tête, alors ? On croise le mesquin.
Si jeune et pourtant si vieux, et il se croit malin.


Et on est tous là, tous on la ressent, dans le silence.
Et on est tous là, tous on le ressent, de son absence.
Tu ne pourras pas, m’expliquer simplement ta présence.
Je peux ce que je dois, vraiment écouter ton insouciance.
Mais je suis si dur avec moi, pour entendre ta délivrance.


On va attendre là, que le plus fort dévore l’avant dernier.
On va se prostrer là, voir qui choisira pour nous l’herbier.
Je n’attendrais pas ça, je connais le couloir à emprunter.
On écrit comme on est, vieux chaque jour nouveaux nés.
Je vais me révolter, même si mes mots sont bien légers.


Mais je suis mes propres parents, mon avant et mon après.
Et tous nous cherchons lentement, ce sentiment de l’équité.
Je ne vis pas que de prières, ou de méditations, juste en paix.
C’est trop tard, très cher, j’ai appris seul, si je me suis trompé.
Il n’y a pas de hasard, on paie cher la solitude, de ses pêchers.


Je suis ma propre famille, si jeune et pourtant si vieux, malheureusement.
Je suis ma seule sortie, si proche et pourtant si loin, très étrangement.
Vous êtes ici, raisonnons un peu de cet écho, taquin, si on le comprend.
Et quand j’aurais froid, je me couvrirais, on me croit malin, si seulement.
Je viens de si loin, j’ai enduré tant, même votre histoire ne m’effraie pas.
J’ai souffert tant, j’ai rebâti tellement, à présent, dîtes moi, si ça ne vas pas.
 
Dernière édition:

thesmile

Maître Poète
#9
on peut tout à fait lire ton texte en slam, on y retrouve ta particulière musicalité que tu sais bien véhiculer :)
Merci pour ce partage en découvertes :)
Belle soirée à toi et aux tiens!