On découvre le monde
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
Avait-il d’un aveu chagriné chaque nuit ?
Quand le soir se fait doux et l’amour nous inonde
Il devine mon cœur sans écouter l’ennui.
Maintenant que le songe a percé l’avenir
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
En gardant à l’esprit l’ombre d’un souvenir
J’aimerais retrouver une âme aussi féconde.
Puis Morphée en tous sens nous enivre à la ronde
Dévoilant dans un rêve à son pas le chemin
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
Le temps est si furtif qu’il est déjà, demain.
Le soleil chaque jour vient veiller le désir
Dont l’ardeur nous émeut d’une humeur vagabonde
Que l’on dit se complaire à naître d’un plaisir
Sous la lune vermeille, on découvre le monde.
Maria-Dolores
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