Ombrage,
Sous l’ombrage d’un vieux tamarinier
Se languir oisif, l’ancien marinier
Ô grands souvenirs, ô douce mélancolie
Qui berce le passé d’un parfum d’ancolie
Un soir d’étain, de son lointain, certain naufrage
Le nautonier se remémore les ravages
Carnage de rage, sur les rivages amers
De la mer, de son vaisseau venant d’Outre-mer
L’océan a ses humeurs et en grand nombre
Il libère ses pauvres hères sur de sombres
Ombres, spectres sans armes, vacarme et alarme
Le charme est brisé, quidam aux larmes parmes.