Ode à mes amies
Mes amies,
je vous interpelle souvent dans mes poèmes,
et à chaque heure que Dieu fait,
je vous adresse mes joies,
mes espoirs,
et mes émois,
mais
vous partagez aussi mes peines,
vous n’hésitez pas alors à délaisser
vos faix de soucis ou de douleurs,
vous accourez de suite, et vous répondez
à mes attentes pour raviver mon front livide.
Mes paires, mes intimes, mes alliées, par ces mots
que je trace sur le pollen de la prée,
sur la sylve des bocages,
sur l’or des genêts,
sur les grèves des rivières,
et sur les portiques des nuages,
je vous célèbre,
j’épèle, et je crie vos prénoms,
aux oiseaux
qui portent
les battements de vos cœurs
par-delà les mers.
Toi d’abord
Marianne, la première d’entre toutes,
dix années scellent notre affection
aux misaines de nos destinées,
bien que la comparaison paraisse hardie,
nous sommes unies
comme
Montaigne et La Boétie,
car nous partageons
l’hymne des contemplations
et
le goût des sonnets de joie,
puis viennent Anne-Marie,
Colette ou Janine, et bien d’autres encore,
vous dont l’amitié et la tendresse
guident les gestes les plus simples et les plus naturels,
à vous si diverses et si bonnes,
laissez-moi vous offrir
cette humble poésie
glanée au hasard des charmilles,
vous
qui déclinez
si bien
les rimes de la douceur.
Sophie 839
Mes amies,
je vous interpelle souvent dans mes poèmes,
et à chaque heure que Dieu fait,
je vous adresse mes joies,
mes espoirs,
et mes émois,
mais
vous partagez aussi mes peines,
vous n’hésitez pas alors à délaisser
vos faix de soucis ou de douleurs,
vous accourez de suite, et vous répondez
à mes attentes pour raviver mon front livide.
Mes paires, mes intimes, mes alliées, par ces mots
que je trace sur le pollen de la prée,
sur la sylve des bocages,
sur l’or des genêts,
sur les grèves des rivières,
et sur les portiques des nuages,
je vous célèbre,
j’épèle, et je crie vos prénoms,
aux oiseaux
qui portent
les battements de vos cœurs
par-delà les mers.
Toi d’abord
Marianne, la première d’entre toutes,
dix années scellent notre affection
aux misaines de nos destinées,
bien que la comparaison paraisse hardie,
nous sommes unies
comme
Montaigne et La Boétie,
car nous partageons
l’hymne des contemplations
et
le goût des sonnets de joie,
puis viennent Anne-Marie,
Colette ou Janine, et bien d’autres encore,
vous dont l’amitié et la tendresse
guident les gestes les plus simples et les plus naturels,
à vous si diverses et si bonnes,
laissez-moi vous offrir
cette humble poésie
glanée au hasard des charmilles,
vous
qui déclinez
si bien
les rimes de la douceur.
Sophie 839