Les tableaux de verdure
Se sont vite cachés
Transit de l’haleine glaciale
D’un hiver triomphant
Les dernières fleurs de septembre
Se sont envolées, jupons fragiles,
Des robes, givrées,
Du glas de décembre
Qu’il est beau l’horizon
Nu, sous sa blanche peau
Son éclat réfléchit
Des sculptures poudrées
Édifiant les routes
De contes merveilleux
Chut! écoutez, le ton doucereux
Des flocons dansants, follement
Leurs accents, des pays lointains
Émoustille même la froidure
Rien n’est plus doux
Qu’un ciel garni
De petits cœurs d’ange
Trépassés trop tôt
Qui nous salue
En une céleste fratrie
Pour nous rappeler
Leur vie d’ici -bas
Les tableaux de verdures
Se sont recouverts de draps blancs
Sur le sable de neige
J’y écrit mon amour
Pour qu’il revienne en bon amant
Reconquérir mon cœur de sa beauté
Se sont vite cachés
Transit de l’haleine glaciale
D’un hiver triomphant
Les dernières fleurs de septembre
Se sont envolées, jupons fragiles,
Des robes, givrées,
Du glas de décembre
Qu’il est beau l’horizon
Nu, sous sa blanche peau
Son éclat réfléchit
Des sculptures poudrées
Édifiant les routes
De contes merveilleux
Chut! écoutez, le ton doucereux
Des flocons dansants, follement
Leurs accents, des pays lointains
Émoustille même la froidure
Rien n’est plus doux
Qu’un ciel garni
De petits cœurs d’ange
Trépassés trop tôt
Qui nous salue
En une céleste fratrie
Pour nous rappeler
Leur vie d’ici -bas
Les tableaux de verdures
Se sont recouverts de draps blancs
Sur le sable de neige
J’y écrit mon amour
Pour qu’il revienne en bon amant
Reconquérir mon cœur de sa beauté