Octobre 1793
J’aime voir tes cheveux ainsi relevés,
qui découvrent la finesse de ton cou allongé.
J’aime voir tes larmes doucement couler
sur tes douces joues rosées.
En place de grève l’échafaud est dressé.
À ses pieds la foule s’est pressée.
Je te place délicatement sur la bascule,
tu me regardes de tes beaux yeux incrédules.
Oui ma belle je te pousse vers la lunette,
que j’abaisse avec délicatesse.
Le couperet tombe, au peuple je montre ta tête.
Le sang contente la plèbe, encense ma tristesse.
Loïc ROUSSELOT
J’aime voir tes cheveux ainsi relevés,
qui découvrent la finesse de ton cou allongé.
J’aime voir tes larmes doucement couler
sur tes douces joues rosées.
En place de grève l’échafaud est dressé.
À ses pieds la foule s’est pressée.
Je te place délicatement sur la bascule,
tu me regardes de tes beaux yeux incrédules.
Oui ma belle je te pousse vers la lunette,
que j’abaisse avec délicatesse.
Le couperet tombe, au peuple je montre ta tête.
Le sang contente la plèbe, encense ma tristesse.
Loïc ROUSSELOT