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Où sont les poètes ...? forme le Pantoum

tieram

Maître Poète
#1

image de Damien Barboni
Facebook ici.





Où sont les poètes… ?

Amis je suis si seule où sont donc les poètes ?
Pour écrire des mots sur un monde jaloux
Je ne sais conquérir vos regards ; mes défaites,
Espérant la critique où s’étanchent les loups !

Pour écrire des mots sur un monde jaloux
Il me faut un lecteur estimant une rime
Espérant la critique où s’étanchent les loups !
Je n’entends que le bruit du clavier ; je m’escrime

Il me faut un lecteur estimant une rime
Afin de rassurer un peu ce rimailleur
Je n’entends que le bruit du clavier ; je m’escrime
Et les ongles ternis se forgent, travailleur

Afin de rassurer un peu ce rimailleur
Il s’échine toujours à vous conter fleurette
Et les ongles ternis se forgent, travailleur
Pour offrir en passant une phrase aigrelette.

Il s’échine toujours à vous conter fleurette
Je demeure fidèle aux douceurs de vos mots
Pour offrir en passant une phrase aigrelette
Déchirant mon poème exprimant tous les maux

Je demeure fidèle aux douceurs de vos mots
Amis je suis si seule où sont donc les poètes ?
Déchirant mon poème exprimant tous les maux
Je ne sais conquérir vos regards ; mes défaites…

Maria-Dolores
 

Fysco

Maître Poète
#2
Bel exercice.

...et les poètes sont aux champs. ( et les poétesses ...!?)

Le poète s'en va dans les champs

Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur !

Victor Hugo.
 
Dernière édition:

tieram

Maître Poète
#3
Bel exercice.

...et les poètes sont aux champs. ( et les poétesses ...!?)

Le poète s'en va dans les champs

Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur !

Victor Hugo.

Merci du commentaire élogieux et pour les vers de notre cher Hugo
j'apprécie amitiés douce journée...
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Fysco

Maître Poète
#4
Merci du commentaire élogieux et pour les vers de notre cher Hugo
j'apprécie amitiés douce journée...
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:)
Petit cadeau pour une poétesse:

Maria Dolores
Est une poétesse.
De mots elle caresse
Notre esprit en finesse
Comme une vraie déesse.
De rêves, la promesse,
Maria de l'or, Est-ce?
Ou douleur de l'ivresse
Des mots, grande prêtresse,
C'est bien là sa richesse.​
 
#6
Ma poésie, je te chéris.

S'ensuit la rumeur des quadriges
Sous le bruit des livres brûlés
Puis s'enfuient les mots acculés
Qui ne rêvent plus aux prodiges ;

Sous la brume, loin les calèches
S'en vont emportant le discours
Des pégases qui dans le cours
Du ciel se noient, sous les eaux blèches ;

Aucune fine lingerie
Ne l'habille pauvre toujours
Pourtant il m'en souvient, des jours,
Où fut-elle lettre égérie ;

Renoncer à rendre l'automne
Encor plus beau qu'il vous parût
Et le voir comme il m'apparut
M'eut été d'un Non ! monotone ;

Je n'aurais pas de nom galant !
À qu'il m'en fut conté d'histoires
Sur des !! Disons-le ostentatoires
Renoms ! D'un verre non chalant !

Oui ! Laissez moi vous deviner
Excusez moi si je n'adhére
À vos dons ? Moi pauvre trouvère
L'amour ! Oui ! reste à diviner !

Verlaine, hugo, sans hasard
Et oui ! sans votre pauvre guerre
D'ego qui de beauté n'a guère
D'apparat ! je lis Éluard ;

Apollinaire et quelques sous
Lamartine pour voir la rose
Baudelaire d'un air morose
Pour des vers aux jolis dessous ;

Oui ! Plus de siècles maraudeurs
Pour vos lignes d'or, des paillettes
Qui m'abîment les castagnettes !
Chante tes pacotilles raudeurs !

À chaque jour ne suffirait
Ma peine sans la poésie
Mais pas sur des rimes roussie
À cela ! Mon labeur fuirait ;

S'illumine tout l'horizon
Et encor s'en vient l'autre aurore
Celle d'un ancien pic pandore
Qui s'ouvre pour tout horizon
 

tieram

Maître Poète
#7
Ma poésie, je te chéris.

S'ensuit la rumeur des quadriges
Sous le bruit des livres brûlés
Puis s'enfuient les mots acculés
Qui ne rêvent plus aux prodiges ;

Sous la brume, loin les calèches
S'en vont emportant le discours
Des pégases qui dans le cours
Du ciel se noient, sous les eaux blèches ;

Aucune fine lingerie
Ne l'habille pauvre toujours
Pourtant il m'en souvient, des jours,
Où fut-elle lettre égérie ;

Renoncer à rendre l'automne
Encor plus beau qu'il vous parût
Et le voir comme il m'apparut
M'eut été d'un Non ! monotone ;

Je n'aurais pas de nom galant !
À qu'il m'en fut conté d'histoires
Sur des !! Disons-le ostentatoires
Renoms ! D'un verre non chalant !

Oui ! Laissez moi vous deviner
Excusez moi si je n'adhére
À vos dons ? Moi pauvre trouvère
L'amour ! Oui ! reste à diviner !

Verlaine, hugo, sans hasard
Et oui ! sans votre pauvre guerre
D'ego qui de beauté n'a guère
D'apparat ! je lis Éluard ;

Apollinaire et quelques sous
Lamartine pour voir la rose
Baudelaire d'un air morose
Pour des vers aux jolis dessous ;

Oui ! Plus de siècles maraudeurs
Pour vos lignes d'or, des paillettes
Qui m'abîment les castagnettes !
Chante tes pacotilles raudeurs !

À chaque jour ne suffirait
Ma peine sans la poésie
Mais pas sur des rimes roussie
À cela ! Mon labeur fuirait ;

S'illumine tout l'horizon
Et encor s'en vient l'autre aurore
Celle d'un ancien pic pandore
Qui s'ouvre pour tout horizon
Sublime Daniel

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