Où fulgurance et éternité s'épousent...
Au pied du vieux chêne le temps s'est assoupi,
Sur mon épaule un doux papillon s'est posé,
Les ondes mordorées chantent leur clapotis,
L'instant est suspendu au fil de mes pensées...
Nichés dans une voûte épaisse et verdoyante
Les oiseaux « concertisent » en chorale d'or,
Cachée dans les algues sombres et ondoyantes,
Une cane sur nid flottant couve trésor...
Un couple de cygnes majestueux tournoie,
Parade amoureuse, ailes d'anges déployées,
La Belle est langoureuse et envoûte son Roi,
Dans le miroir de l'eau mon regard s'est noyé...
Tout près de mon arbre sur le banc vermoulu,
Des amoureux de Peynet semblent seuls au monde,
Leurs bouches se fondent en un long baiser goulu,
Ô ma jeunesse enfuie,mon âme vagabonde...
Composé le 21 MAI 2017
Jacqueline/Prose16