Nous reposons, étendues, sur un dais de mousse
Les voiles de la nuit s’enfuient au loin,
l’aurore se lève dessus le soleil des roses
les arbres gardent en leurs doigts des lambeaux de brume,
les flots de l’Ire s’écoulent, non loin de nous.
Nous avons marché longuement, tendrement enlacées,
nous reposons maintenant étendues, l’une contre l’autre,
sur un dais de mousse, face à la cathédrale du silence,
face aux vaisseaux de l’azur,
l’aurore se lève dessus le soleil des roses
les arbres gardent en leurs doigts des lambeaux de brume,
les flots de l’Ire s’écoulent, non loin de nous.
Nous avons marché longuement, tendrement enlacées,
nous reposons maintenant étendues, l’une contre l’autre,
sur un dais de mousse, face à la cathédrale du silence,
face aux vaisseaux de l’azur,
seul un oiseau rompt parfois les rideaux du silence,
mes paumes s’attardent sur ton cou gracile,
ta longue chevelure de jais, et ton décolleté
où pointe la citadelle de tes seins inapaisés, arrogants et lourds,
mes paumes s’attardent sur ton cou gracile,
ta longue chevelure de jais, et ton décolleté
où pointe la citadelle de tes seins inapaisés, arrogants et lourds,
ta robe courte de satin a des senteurs de pétale,
le palais des feuillages nous enserre, et nous berce,
des lys et des violettes nous effleurent,
puis, nous nous endormons, entrelacées,
le palais des feuillages nous enserre, et nous berce,
des lys et des violettes nous effleurent,
puis, nous nous endormons, entrelacées,
des heures durant, bercées par la langueur des cimes,
bercées par le sang des fleurs.
A notre réveil, le soleil est au zénith,
mes doigts s’attardent sur l’urne de tes hanches,
bercées par le sang des fleurs.
A notre réveil, le soleil est au zénith,
mes doigts s’attardent sur l’urne de tes hanches,
et sur le miracle de ta chair qui palpite,
ô mon Impératrice de Grâce,
soudain, le désir monte en moi, s’insinue au creux de mes reins,
je veux te prendre, et t’aimer, comme au premier jour de notre amour.
ô mon Impératrice de Grâce,
soudain, le désir monte en moi, s’insinue au creux de mes reins,
je veux te prendre, et t’aimer, comme au premier jour de notre amour.
J’effeuille lentement chacun de tes vêtements,
je fais de même, et à même l’oreiller des herbes,
je t’honore des heures durant, tu halètes,
tu me récites des hymnes de délicatesse,
je fais de même, et à même l’oreiller des herbes,
je t’honore des heures durant, tu halètes,
tu me récites des hymnes de délicatesse,
la rose de ta Jouissance sourd,
et je récolte le nectar de tes joutes charnelles
que nous partageons, et nous nous endormons
l'une dans l'autre, épuisées.
et je récolte le nectar de tes joutes charnelles
que nous partageons, et nous nous endormons
l'une dans l'autre, épuisées.
Nous recommencerons sans cesse,
car rien n’est plus beau en notre Univers
que l’innocence de nos sens grisés, et
la magnificence de nos Amours si pures et si féminines !
car rien n’est plus beau en notre Univers
que l’innocence de nos sens grisés, et
la magnificence de nos Amours si pures et si féminines !
Sophie Rivière
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