Nous portons en nous l’allégeance de la Grâce
Quand nous sortons à l’aurore,
bras dessus bras dessous,
le vent languit parfois et pleure,
le ciel gronde,
mais peu nous chaut,
car
bras dessus bras dessous,
le vent languit parfois et pleure,
le ciel gronde,
mais peu nous chaut,
car
nous portons en nous
l’allégeance de la Grâce,
et le triomphe de la Beauté.
l’allégeance de la Grâce,
et le triomphe de la Beauté.
Ô ma Douce,
crions au monde l’hymne de notre délicatesse,
nous sommes belles et fières,
crions au monde l’hymne de notre délicatesse,
nous sommes belles et fières,
et l’Amour me transporte
quand je t’embrasse sur tes lèvres,
et que tu te serres contre mes seins haut plantés,
quand je t’embrasse sur tes lèvres,
et que tu te serres contre mes seins haut plantés,
arrogants et lourds que tu câlines à tout instant.
Nos robes de satin voltigent aujourd’hui
dessus les paupières de rosée,
Nos robes de satin voltigent aujourd’hui
dessus les paupières de rosée,
nos escarpins édictent des strophes de passion,
voilà peu, je me suis tournée vers toi,
puis je suis tombée à genoux,
voilà peu, je me suis tournée vers toi,
puis je suis tombée à genoux,
éblouie par l’astre de ta splendeur.
Je te chante, ô ma Vénérée, mon Impératrice de douceur,
toi qui sais l’exquisité de la féminité,
Je te chante, ô ma Vénérée, mon Impératrice de douceur,
toi qui sais l’exquisité de la féminité,
les hommes, souvent, nous rudoient,
et nous pleurons car ils sont jaloux de notre Jouissance
louée par Sappho et ses prêtresses.
et nous pleurons car ils sont jaloux de notre Jouissance
louée par Sappho et ses prêtresses.
Ô ma Muse,
Poétesse, je t’honorerai sans cesse dans mes vers,
et je célébrerai à travers le Maine, notre patrie,
Poétesse, je t’honorerai sans cesse dans mes vers,
et je célébrerai à travers le Maine, notre patrie,
par delà les bourgs, les océans,
les orgues de nos amours
si pures et si féminines !
les orgues de nos amours
si pures et si féminines !
Sophie Rivière
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