Nous écrivons sur le parchemin de nos peaux l’audace de la Jouissance
L’aurore pointe à l’horizon,
les paupières des roses s’entrouvrent,
tandis que nous nous promenons
paume contre paume
parmi l’odeur des violettes et du jasmin.
Les bois et les forêts du Maine connaissent
les tercets de nos escarpins,
nous sommes les Amazones,
celles qui chantent les tercets de beauté,
nous effeuillons les fleurs du Désir,
le soleil connaît les sortilèges de notre Volupté
quand nous échangeons nos baisers.
Nous écrivons chaque jour
sur le parchemin de nos peaux
l’audace de la Jouissance,
l’impudeur nous possède et nous guide.
Ce soir, mon amante, ma Vie,
je t’étreindrai des heures durant,
mes paumes enlaceront
l’amphore de tes hanches,
et la virginité de tes seins,
ma langue explorera
le continent de ton pertuis, et
tu me diras des missels de liesse,
puis,
emportées par la Grâce de notre Passion,
nous réciterons au monde
dans les bras l’une de l’autre
les motets de notre Féminité
si pure et si belle !
Sophie Rivière
L’aurore pointe à l’horizon,
les paupières des roses s’entrouvrent,
tandis que nous nous promenons
paume contre paume
parmi l’odeur des violettes et du jasmin.
Les bois et les forêts du Maine connaissent
les tercets de nos escarpins,
nous sommes les Amazones,
celles qui chantent les tercets de beauté,
nous effeuillons les fleurs du Désir,
le soleil connaît les sortilèges de notre Volupté
quand nous échangeons nos baisers.
Nous écrivons chaque jour
sur le parchemin de nos peaux
l’audace de la Jouissance,
l’impudeur nous possède et nous guide.
Ce soir, mon amante, ma Vie,
je t’étreindrai des heures durant,
mes paumes enlaceront
l’amphore de tes hanches,
et la virginité de tes seins,
ma langue explorera
le continent de ton pertuis, et
tu me diras des missels de liesse,
puis,
emportées par la Grâce de notre Passion,
nous réciterons au monde
dans les bras l’une de l’autre
les motets de notre Féminité
si pure et si belle !
Sophie Rivière