Nos seins se touchent
J’aime étreindre
la fugue de ton âme
si douce,
mon Impératrice de chair,
quand
ton corps se penche
contre le mien,
que nos seins se touchent,
quand
nos lits trépignent
sous
le poids de nos lyres d’Eros.
Mes mains réveillent
les splendeurs endormies
de
tes chants de langueur,
ma bouche cajole
les
nénuphars de tes mamelons
qui étreignent
les
coraux
de
tes sanglots.
Nos jambes se mélangent,
ma dextre
plonge
furtivement
dans
l’
antre
de ta matrice,
puis
récite
inlassablement
les chœurs de nos amours si féminines,
la vague de tes gémissements
monte jusqu’aux cieux,
je m’agenouille alors,
et je recueille en mes mains
la source de ta cyprine
que je t’offre,
éperdue de tendresse,
ô toi, mon Adorée, toi la Lumière de ma Vie !
Sophie Rivière
J’aime étreindre
la fugue de ton âme
si douce,
mon Impératrice de chair,
quand
ton corps se penche
contre le mien,
que nos seins se touchent,
quand
nos lits trépignent
sous
le poids de nos lyres d’Eros.
Mes mains réveillent
les splendeurs endormies
de
tes chants de langueur,
ma bouche cajole
les
nénuphars de tes mamelons
qui étreignent
les
coraux
de
tes sanglots.
Nos jambes se mélangent,
ma dextre
plonge
furtivement
dans
l’
antre
de ta matrice,
puis
récite
inlassablement
les chœurs de nos amours si féminines,
la vague de tes gémissements
monte jusqu’aux cieux,
je m’agenouille alors,
et je recueille en mes mains
la source de ta cyprine
que je t’offre,
éperdue de tendresse,
ô toi, mon Adorée, toi la Lumière de ma Vie !
Sophie Rivière
Dernière édition: