Arrivée au seuil du reste de ta vie,
tu contemples le chemin parcouru,
du haut de cette montagne bénie,
parsemée d’embuches et de vécu.
Qu’elle est loin cette prime jeunesse
passée dans les hauts de France,
ciel guerrier emplit de détresse,
et libéré par l’espérance.
Puis vint le temps d’une nouvelle ère,
où tu choisis mari et enfants ;
joies quotidiennes et éphémères,
dont tu savourais chaque instant.
Ainsi s’écoulèrent les décennies,
paisiblement au gré des saisons ;
jeune progéniture épanouie,
couple aimant et à l’unisson.
Mais vint le vent mauvais du sort,
qui s’acharnât sur ta moitié,
le livrant aux tourments, à tort,
te laissant seule, et boitiller.
Mère Solitude t’accompagnes,
des mots, tu fais ton quotidien ;
et quand la mélancolie te gagnes,
Tu trouve réconfort près des tiens.
A l’aube d’une neuvième décade,
Te voilà toujours droite et fière ;
Pas question de rester en rade,
Vogues sur les écumes claires.
L’hiver des âges frappe à ta porte,
tu feins d’ignorer ses flocons ;
que les vents du destin les emportent,
ils attendront pour l’oraison
tu contemples le chemin parcouru,
du haut de cette montagne bénie,
parsemée d’embuches et de vécu.
Qu’elle est loin cette prime jeunesse
passée dans les hauts de France,
ciel guerrier emplit de détresse,
et libéré par l’espérance.
Puis vint le temps d’une nouvelle ère,
où tu choisis mari et enfants ;
joies quotidiennes et éphémères,
dont tu savourais chaque instant.
Ainsi s’écoulèrent les décennies,
paisiblement au gré des saisons ;
jeune progéniture épanouie,
couple aimant et à l’unisson.
Mais vint le vent mauvais du sort,
qui s’acharnât sur ta moitié,
le livrant aux tourments, à tort,
te laissant seule, et boitiller.
Mère Solitude t’accompagnes,
des mots, tu fais ton quotidien ;
et quand la mélancolie te gagnes,
Tu trouve réconfort près des tiens.
A l’aube d’une neuvième décade,
Te voilà toujours droite et fière ;
Pas question de rester en rade,
Vogues sur les écumes claires.
L’hiver des âges frappe à ta porte,
tu feins d’ignorer ses flocons ;
que les vents du destin les emportent,
ils attendront pour l’oraison