Murmure ! LILASYS 8.62
Je rôde à travers champs, l’âme dans les sabots,
Le noyau de ma nature lourde, dommage ma pensée,
Le pet de loup entraîne ma vie, les inutiles bestiaux,
La bétaillère comble, mâchure ma robe déchirée,
Vivre dans ces lieux où règnent sous couvert d’un chapeau,
Fait la grandeur de l’homme, quand mûrit la bourse,
L’étalon fier expose l’altier port de tête, son capot,
Ces jours et nuits où ma sueur animale, coule de source.
Ces instants, où je suis seul roi de toute cette digne cour,
Sur le panneau d’affichage, se satisfait de soi, l’intrépide !
Inabordable conquérant, s’honore du prix Luxembourg,
Brillance glaisière. La Naïade ruisselle d’eau limpide ?
Les trophées excusent mon reflet, mes cils cochent mon regard
Qui, aujourd’hui nasille mes triomphes ou ma patte brisée ?
Je conserve en codicille, ce fond de monnaie, cigare, fumée de l’art
Ma chair propice, pour fine bouche. Ah ! Monarchie chamoisée.
LILASYS
Un bien triste poème sur le final de ce pauvre cheval mené à l'abattoir pour fine bouche je n'aime pas les histoires trop tristes...Mais souvent d'une réelle réalité.
Vous avez choisi la plus jolie conquête de l'homme, le cheval
Mais pas n'importe lequel celui des Hippodromes, où la bête s'use pour l'homme avide de gains
Que se soit le propriétaire ou le joueur
Un jeu de hasard qui parfois le tue
Très bon texte, bien écrit
Je me suis vu a Chantilly ou ailleurs oh! pas comme joueuse mais lad
Avoir la responsabilité d’entretenir le cheval est une belle mission
Ce sont de superbes équidés, j'ai aime ma lecture
Bien parlé, et oui, pauvre cheval !
lorsqu'il ne sert plus » aux brasseurs de fric »on l'envoie à la boucherie,
Au lieu de le soigner ou de l'aider à vieillir pour le remercier ...
Consignes respectées sauf : Je suis le roi ; emploi du verbe être
( sabots et bestiaux : rimes différentes )
Où je suis….verbe être prohibé
Une dure réalité
Je rôde à travers champs, l’âme dans les sabots,
Le noyau de ma nature lourde, dommage ma pensée,
Le pet de loup entraîne ma vie, les inutiles bestiaux,
La bétaillère comble, mâchure ma robe déchirée,
Vivre dans ces lieux où règnent sous couvert d’un chapeau,
Fait la grandeur de l’homme, quand mûrit la bourse,
L’étalon fier expose l’altier port de tête, son capot,
Ces jours et nuits où ma sueur animale, coule de source.
Ces instants, où je suis seul roi de toute cette digne cour,
Sur le panneau d’affichage, se satisfait de soi, l’intrépide !
Inabordable conquérant, s’honore du prix Luxembourg,
Brillance glaisière. La Naïade ruisselle d’eau limpide ?
Les trophées excusent mon reflet, mes cils cochent mon regard
Qui, aujourd’hui nasille mes triomphes ou ma patte brisée ?
Je conserve en codicille, ce fond de monnaie, cigare, fumée de l’art
Ma chair propice, pour fine bouche. Ah ! Monarchie chamoisée.
LILASYS
Un bien triste poème sur le final de ce pauvre cheval mené à l'abattoir pour fine bouche je n'aime pas les histoires trop tristes...Mais souvent d'une réelle réalité.
Vous avez choisi la plus jolie conquête de l'homme, le cheval
Mais pas n'importe lequel celui des Hippodromes, où la bête s'use pour l'homme avide de gains
Que se soit le propriétaire ou le joueur
Un jeu de hasard qui parfois le tue
Très bon texte, bien écrit
Je me suis vu a Chantilly ou ailleurs oh! pas comme joueuse mais lad
Avoir la responsabilité d’entretenir le cheval est une belle mission
Ce sont de superbes équidés, j'ai aime ma lecture
Bien parlé, et oui, pauvre cheval !
lorsqu'il ne sert plus » aux brasseurs de fric »on l'envoie à la boucherie,
Au lieu de le soigner ou de l'aider à vieillir pour le remercier ...
Consignes respectées sauf : Je suis le roi ; emploi du verbe être
( sabots et bestiaux : rimes différentes )
Où je suis….verbe être prohibé
Une dure réalité
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