Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Mort de mon petit village

coqhardi

Maître Poète
#1
Mort de mon petit village

Dans mon jeune temps dans mon village
Il y avait deux boucheries, un coiffeur, 4 bars
Un mécanicien de vélo, un garage
1 club de foot, des fermes et une gare

Maintenant il ne reste plus grand chose
1 café restaurant au repas dégueulasse
Un jour sur deux vous trouvez porte close
Et pourtant avant il y avait les rois de la vinasse

Un boulanger qui a bien souvent sa dose
Son pain c'est de semelle de godasse
Champignons, chasse, PMU ce sont ses pauses
Il vous sert avec un maillot pleine de crasse

Émile a fait son dernier boudin dans les années 90
Il parfumait le quartier avec ses odeurs d'oignons
Pour faire le barbecue on lui achetait ses saucisses
Les mômes avaient le droit a la rondelle de saucisson

Et que dire du bon lait tiré des pies a heure matinale
Du bon beurre, de la faisselle ou fromage blanc
A peine levés, nous allions le chercher dans les timbales
Le laitier passait et nous disait < Ça va les enfants >

Pour acheter ou réparer un vélo direction Bouboule
Le réparateur au mains d'or un as de la bricole
Dans son petit magasin il y avait toujours foule
Son capharnaüm avait pignon sur rue proche de l'école

Le merlan c'était Bernard, le roi du ciseau et du blaireau
Un coiffeur hors pair qui valait bien le barbier de ses villes
Je me souviens après un scalp j'avais le droit a un diabolo
Et que ça me grattait les cheveux coupés a devenir débile

Ma petite école ou je fis mes classes grammaticales
N'est plus qu'une salle de jeux pour le troisième age
En dessous il y avait des douches municipales
2 jours par semaine nous avions le droit au décrassage

Il y avait 2 fêtes à la St Georges, la fête de Printemps
Et une début Juillet avec une immense cavalcade
Un défilé qui faisaient la joie des petits et des grands
Maintenant plus qu'une et ça se termine en bastonnade

Et pour finir le club de foot ou je fis mes premières armes
Trophées, coupes a jamais enfermés dans des vitrines
En remémorant ses souvenirs me viennent les larmes

Et ou sont éparpillés mes copains et mes copines
 

Cortisone

Maître Poète
#2
Mort de mon petit village

Dans mon jeune temps dans mon village
Il y avait deux boucheries, un coiffeur, 4 bars
Un mécanicien de vélo, un garage
1 club de foot, des fermes et une gare

Maintenant il ne reste plus grand chose
1 café restaurant au repas dégueulasse
Un jour sur deux vous trouvez porte close
Et pourtant avant il y avait les rois de la vinasse

Un boulanger qui a bien souvent sa dose
Son pain c'est de semelle de godasse
Champignons, chasse, PMU ce sont ses pauses
Il vous sert avec un maillot pleine de crasse

Émile a fait son dernier boudin dans les années 90
Il parfumait le quartier avec ses odeurs d'oignons
Pour faire le barbecue on lui achetait ses saucisses
Les mômes avaient le droit a la rondelle de saucisson

Et que dire du bon lait tiré des pies a heure matinale
Du bon beurre, de la faisselle ou fromage blanc
A peine levés, nous allions le chercher dans les timbales
Le laitier passait et nous disait < Ça va les enfants >

Pour acheter ou réparer un vélo direction Bouboule
Le réparateur au mains d'or un as de la bricole
Dans son petit magasin il y avait toujours foule
Son capharnaüm avait pignon sur rue proche de l'école

Le merlan c'était Bernard, le roi du ciseau et du blaireau
Un coiffeur hors pair qui valait bien le barbier de ses villes
Je me souviens après un scalp j'avais le droit a un diabolo
Et que ça me grattait les cheveux coupés a devenir débile

Ma petite école ou je fis mes classes grammaticales
N'est plus qu'une salle de jeux pour le troisième age
En dessous il y avait des douches municipales
2 jours par semaine nous avions le droit au décrassage

Il y avait 2 fêtes à la St Georges, la fête de Printemps
Et une début Juillet avec une immense cavalcade
Un défilé qui faisaient la joie des petits et des grands
Maintenant plus qu'une et ça se termine en bastonnade

Et pour finir le club de foot ou je fis mes premières armes
Trophées, coupes a jamais enfermés dans des vitrines
En remémorant ses souvenirs me viennent les larmes

Et ou sont éparpillés mes copains et mes copines
Hélas le sort de beaucoup de petits villages !!!
Merci du partage
Gaby
 

lilasys

Maître Poète
#7
Tiens bizarre mais on est dans le même village ? Le miens aussi se décrit de la même manière !
Bienvenue aux regrets éternels ....
BISOUS pour un peu de réconfort ....

window-1594287_1280.jpg