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Mon refuge , ma différence

Mr Max

Poète libéré
#1
Cet après-midi là avait un goût de partir
Une vie d’allégeance qui me faisait souffrir.
Une journée banale sous un soleil de plomb.
Les yeux fixés vers un lointain profond.
Tout, devant moi devenait frénésie
D'espace, de vide, de liberté j’avais envie
Ma vie rangée m’assassinait, m’étouffait
Je devenais le pantin d’une société.
Des images me mettant dans un état de frustration.
J’errais sans vraiment de conviction.
Telle une musique en boucle diffusant le même refrain
Creusant dans ma vie son sillon, mon chagrin.
Emplissant ma tête de surfait, de factice,
Affrontant mes idées, mon édifice.
Ma décision était prise, j’étais en partance.
Pour une nouvelle vie mon unique espérance
Sous de nouveaux auspices, voir ailleurs
Connaître la quintessence, sinon le meilleur
Vivre mon rêve avant de disparaitre
Fuir l’inutile, le superflu, le paraitre.
Je ne savais pas que mon cœur félon
Allait un jour affronter la désillusion.
Me faisant abattre ma dernière carte.
Sans loi, sans décret ni charte.
Je contenais toute ma fureur.
Criant son nom au rythme de mes douleurs.
J’allais côtoyer une amie qui
Pour ces débuts avec moi fut
Réelle compagne de maquis.
Rien ne laissait paraître qu’un jour
De l’amitié j’en serais dépourvu.
Pas même mon âme et ma bravoure
Purent venir à bout de ce sinistre sort.
Ma vie était bien comme j’en rêvais.
J’avais décidé seul, de mon nouvel essor.
Mon avenir s’annonçait va-t-en guerre.
Mon ego comme seul adversaire
Absent face à mes tourments.
Mon expérience mon vécu me laissait confiant
Vivre enfin loin de toute civilisation
Pour moi le summum de ma passion.
Fuir ce contact mercantile.
Aux multiples facettes si fragiles.
L’écorché vif que je suis
Ne c’est nullement banni
Vers toi je me suis tourné
Je t’ai désirée, souhaitée, provoquée
Solitude tu es ma paix.
L’amie d’un homme discret
Aux nombreux secrets.




Kerguelen ; (mai 1978)