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Mon passage au 8 ème RPIMA version définitive.

#1
définitif.


Mon passage dans les troupes aéroportées

Il est à imputer avant tout à mon esprit sportif! Avant d’atterrir dans ce régiment d’élite j’avais participé à quatre stages prémilitaires. Le premier était recommandé avant d’incorporer ce type de bataillon. Pour les trois autres je me suis porté volontaire pour épauler l’instructeur qui était très sympathique. J’ai obtenu le titre d’aide moniteur et j’ai participé à trois formations en quelques mois. Les deux premières ont eu lieu à Pau, la troisième à Poitiers. Je totalisais seize sauts le jour de mon incorporation.
Je vais conter ce qui restera pour moi une expérience unique que je ne regrette pas avec le recul que l’on accorde aux armes à feu mais qui, permettez-moi cette image un tantinet métaphorique, sera à jamais chargée telle une balle explosive à l’intérieur d’une chambre ô combien volcanique : j’ai nommée ma boîte crânienne!
Quelle que soit la tête de dur qui passait le poste d’entrée du 8 RPIMA à Castres, elle ressortait domptée à vie un peu plus de huit semaines plus tard !
Je dois être le plus précis possible afin de ne rien oublier de cette aventure où votre écrivaillon va comprendre qu’un agneau bien pris en main sous les ordres de chefs à la sévérité sans retenue peut devenir un loup féroce et un loup féroce à l’inverse se métamorphoser en agneau !
Aujourd’hui le régiment d'élite parachutiste existe toujours mais la discipline comme partout a été lissée. Le régiment a dans ses rangs des soldats engagés de métier avec un bon niveau scolaire.
Comme disait l’ami Nougaro : «Dès mon arrivée j’ai senti le choc !»
Avec seulement dix pour cent d’appelés, le corps d'armée était composé d'engagés, des durs, des purs, du genre de ceux qui ne reculent devant rien et qui prient tous les jours pour partir en mission réelle !
Des têtes trop souvent creuses à la férocité inimaginable pour le commun des mortels qui se trouvent confrontés par un malheureux hasard à leur façon d’aborder les problèmes de la vie courante.
Nos supérieurs étaient des gradés placardés, ils avaient participé héroïquement à tous les conflits. Face à ces soldats d’élite nous étions des moins que rien.
Ils allaient nous faire subir les pires brimades en nous rabaissant journellement nous, les petits rigolos sans envergure. On leur avait confié la tâche quelque peu surréaliste à leurs yeux : faire de nous des paras !
Et comble du malheur, ils avaient face à eux nous disaient- ils des cerveaux creux sans aucune aptitude au combat.
Les instructeurs nous ont immédiatement mis dans l’ambiance, celle qui fait regretter d’avoir signé son engagement pour voir du pays quand on a opté pour cette voie.
La prise en main était rigide, impossible à imaginer pour celui qui n’a jamais mis les pieds dans un régiment parachutiste semi-disciplinaire.
Pas de doute j’avais choisi le bon celui qui grave à l’encre rouge l'esprit à vie, ou à vif si vous préférez.
Un vrai parcours de guerre en temps de paix qui vous coupe en un instant du monde civilisé !
Les connards que nous étions, ils allaient les mater pendant les classes!
Aucune permission n’était prévue, il fallait rester dans ce saint abri loin de l'agitation extérieure considérée de façon très malsaine par la hiérarchie aux bérets rouges.
Nous arrivions les cheveux longs et les idées courtes, nous allions finir nos classes le crâne rasé et bourré d’idées patriotiques sans failles.
Prêts à tuer père et mère si le chef nous l’avait ordonné !
Rassurez-vous je ne suis pas fou, mais cette dernière phrase je l’ai entendu de la bouche d’un para engagé.
Pourquoi avait-il signé cette satanée feuille lui ai-je demandé?
Sa réponse vous en conviendrez fut sans équivoque!
« Parce que mon papa et ma maman n’ont pas voulu m’acheter une mobylette !»
Là, il faut reconnaître que c’est une bonne raison pour cet excellent soldat n’en doutez pas un instant. Mieux que quiconque, il savait combattre en maniant les engins de guerre avec un grand sens du devoir et une grande dextérité accompagnait tous ses gestes.
L’oreille collée au téléviseur il attendait avec impatience son engagement total dans un conflit sanglant.
On se rendait bien compte que les manœuvres organisées aux tirs à blanc finissaient par l’agacer au plus haut point.
Ne perdons pas de vue ce que m’a expliqué un colonel. Un militaire de carrière a signé un engagement qui le lie à l’arme qu’il
a choisie. Il est bien stipulé qu’il prend le risque d’être tué dans l’exercice de ses fonctions.
il fait don de son corps à la patrie!
Cette note était une mise en garde sur les risques du métier!
Nous, nous étions de simples appelés en avril 1972, j’arrivais dans un véritable régiment d’élite. Cette époque allait cependant bientôt rendre les armes! Un comité de sélection de l’armée moderne allait bientôt être mis en place. Il était bien décidé à opérer un choix résolument tourné vers l’avenir avec cette vision lucide : la force des armes réside beaucoup plus dans les attitudes de ses soldats et à l’intelligence qui la compose que sur la multitude de ses troupes doublée de l'énormité toujours croissante de ses effectifs.
Revenons maintenant sur l’ancien régime et à sa façon d’agir.
Rapidement nous avons été guidés vers l’intendance pour prendre possession de notre paquetage…
Rangers, tenues de combat, de sortie etc..
On nous dirigea ensuite vers notre chambre au vieux parquet en bois qui paraissait curieusement très bien entretenu !
Une dizaine de lits étaient positionnés sur deux rangées. Des armoires en ferraille grise du type increvables se trouvaient à leur pied, voilà de quoi était composé le mobilier simple mais, ma foi, fort pratique à l’usage ! À lieu sobre ne peut succéder qu’une phrase du même type.
On nous ordonna sèchement de poser l’ensemble de notre paquetage.
Tout s’enchaîna très vite les premiers jours.
Je résume rapidement par une énumération de souvenirs lointains aux sonorités plus ou moins tachées d’angoisses renaissantes.
Direction le coiffeur cuisinier dans le civil, pour une coupe à blanc d’œuf ! Je ne reconnaissais plus mes nouveaux copains après cette radicale métamorphose !
On nous apprit à faire notre lit, à plier nos affaires au carré, à reconnaître l’ensemble de notre équipement et cela sous le regard attendri des gradés qui n’hésitaient pas à balancer une grande tarte sur nos tendres joues si on ne comprenait pas leurs explications
claires.
Il fallait nous disaient-ils, que le commandant entende la gifle cela le rassurait, soi-disant. Il savait que notre formation se déroulait dans de bonnes conditions et que nous étions entre de bonnes mains.
Je n’ai pas trop eu à me plaindre de cette force de frappe j’apprenais vite et bien. A l’inverse ils avaient choisi de frapper fort sur certains pauvres bougres qui de toute évidence arboraient une tronche qui ne leur revenait pas.
Et vous êtes là, impuissants et tristes face à ces brimades non fondées.
Il y a eu bien entendu la classique visite médicale avec la fameuse piqûre qui vous paralyse le bras et vous rend malade parfois comme un chien
Pour moi tout s’est bien passé à nouveau heureusement, c’est un des seuls vaccins que j’ai accepté dans ma vie et cela par la force des armes.
On nous apprenait leur maniement des armes à les démonter et à les remonter dans un temps chronométré, à marcher au pas des heures durant. Les chansons paras cadençaient nonchalamment nos allers et retours dans l’enceinte du bataillon.
Je vais maintenant vous citer une succession de situations lors des classes dans ce huitième régiment d’infanterie parachutiste.
Je viens de vous parler du tempo du pas dans des "uuhnns deuuux" à la tonalité très grave.
Sous la pluie et face à un mur logiquement nous devons nous arrêter n'est-ce pas?
Erreur, l'ordre ne nous en avait pas été donné!
Bites à culs, nous avons fait face au mur en simulant la marche pendant plus d’un quart d’heure.
Une nuit vers quatre heures du matin nous avons eu droit à une revue de piaule surprise !
Affaires pliées au carré, rangers cirés tout était nickel pour nous.
Pourtant une partie de nos tenues s’est retrouvée au milieu de la chambre.
Nos rangers, cirés et finis à la salive pour les faire briller d’un éclat exceptionnel, ont été retournés pour une examen visuel non prévu !
«Vous n’avez pas ciré les semelles!»
Ils ont ouvert la fenêtre du petit dortoir et nous ont jeté l’ensemble des godasses dans la cour.
Bonjour pour retrouver ses pompes et trier les pointures !
Peu de temps après la levée du drapeau en T-shirt au mois d’avril, ils nous ont occupés à huiler les armes et à les mettre à sec et cela jusqu’à vingt trois heures le soir sans manger!
Le nettoyage était facile à assimiler : à sec le fusil devait ne présenter aucune trace d’huile sur sa surface examinée avec une allumette dont la pointe avait été soigneusement affûtée.
À l’inverse, huilée vous l’avez compris elle devait être exempte de toutes traces d’huile.
Ils passaient toutes les demi-heures
Pour vérifier la mise à sec ou le bon graissage.
Évidemment ils trouvaient toujours des traces d’huile et la sanction était immédiate, soit on se prenait un coup de crosse soit une baffe, ou on se tapait une série de pompes.
Cela donnait une scène assez marrante, je le reconnais paras un derrière l’autre!
Un petit moment de détente qui finissait par nous faire rire!
Voici le dialogue entre les deux punis :
- Wouah! Wouah! ....-Ce salaud il me mordrait !..
Le régime était fixé à trente pompes.
Ou nous avions droit aussi à : -Brigitte Bardot est une putain!
-Tu es trop con pour la baiser!
Une petite dernière !
-C’est la vie de château !
-pourvu que ça dure!
Lors du cirage du parquet de la piaule, ils vérifiaient si les fentes et les jointures du parquet brillaient autant que la surface plane.
Un soir je décide de me raser, j’avais calculé que je n’aurais pas à le faire me levant cela pour gagner du temps !
Faux calcul! Le chef s’en aperçoit dans la matinée il me choppe la joue entre son pouce et son index et me dit: «Tu ne t’es pas rasé ce matin !»
-Si chef!
-Tu ne t’es pas rasé ce matin!
-Si chef! Et il a commencé à me balader pendant un quart d’heure dans tous les coins du bâtiment sans me lâcher et en me reposant la phrase régulièrement.
-Tu ne t’es pas rasé ce matin !
-Si chef !
Au bout de dix minutes environ il a lâché ces mots:
«Eh bien, je suis fier de toi, tu pourras te raser ainsi le soir quand tu le voudras, mais n'exagère pas quand même !»
-Oui chef!
Et peu de temps après il me dit « Toi, tu ne parleras pas sous la torture et tu ne reculeras jamais lors d’une bataille !»
Il attendait que je craque et là, j’aurais eu droit aux pires des brimades!
C’est ainsi que j’ai gagné un galon, celui de la considération d’un de mes supérieurs et que j’ai eu la paix de sa part jusqu’à la fin des classes.
Le jour de Pâques nous avons eu à nettoyer la zone de tir à la petite pelle pour nous occuper. Le seigneur n’a rien fait pour nous!
Les engagés nous les rencontrions au bar de la caserne.
Une fois alors que je buvais une bière à l’extérieur avec un copain, deux félés se sont pointés et nous ont dit : «Finissez vos bières on va lancer deux grenades en visant le centre de votre table»
Ils se sont mis à dix mètres de nous, ont fait semblant de dégoupiller les bouteilles et les ont lancées dans notre direction. Par miracle elles sont tombées au centre de la table sans exploser!
Ils ont testé ainsi notre courage. Si nous avions refusé ce jeu ridicule, ils en seraient venus aux mains.
Tous les matins on allait faire un entraînement de course à pied.
J’étais dans mon élément j’avais participé dans le civil à diverses courses j’étais parmi les meilleurs espoirs, d’ailleurs un entraîneur national est venu spécialement me chronométrer sur diverses distances.
Tout en me baladant j’arrivais largement devant les meilleurs de la caserne.
Jusqu’au au jour où je m’entrave et je m’ouvre la pomme de la main gauche.
Un des chefs me dit : «Tu ne sais pas courir ? On nous avait dit que tu étais un champion !»
«Tu sais grimper à la corde au moins?»
Ce malade avait son idée, heureusement le chef qui m’estimait est intervenu pour m’éviter une montée de corde avec la main ouverte.
Cela m’a amené directement à l’infirmerie où j’allais assister à une scène assez incroyable.
Deux grands copains engagés s’étaient accrochés sans se manquer ces joutes étaient assez fréquentes.
L’un dit à l’autre de toute façon tu n’as jamais eu de couilles je le sais!
Regarde! Il sort un couteau le met sur le banc sur lequel on avait pris place et pose sa main à plat et dit à l’autre :
-Tu n’es pas capable de me planter le couteau dans la paluche!
Sans hésiter l’autre se saisit de l’arme tranchante et lui cloue la main!
Inutile le vous dire que le service d’urgence a vite été alerté !
J’ai appris par la suite que l'agresseur était parti au niouf et qu’il s’était fracassé la tête contre les barreaux du lit, pris de remords sûrement ?
J’ai assisté aussi à une tentative de suicide d’un engagé.
Pendu aux barreaux d’une fenêtre au deuxième étage d’un bâtiment il se tailladait les veines du poignet.
En bas, certains paras tentaient de le raisonner, d'autres au contraire l'encourageaient.
J'ai appris plus tard que si un soldat se suicide dans ces conditions toute sa chambrée est réformée, je n'ai pour autant jamais pu vérifier ces dires.
Avant d’être brevetés parachutistes nous sommes partis en manœuvre .
Une semaine débarqués en pleine montagne noire.
Nous étions les Français, les paras du troisième RPIMA étaient les soviétiques.
Une semaine avec le barda sur le dos et les flingues.
Les Russes nous avaient repérés et nous suivaient à la trace!
Ils demandaient aux paysans du coin : Vous n’avez pas vu passer des paras?»
« Si, si, passez par là c’est un raccourci vous devriez les rattraper».
Ils se postaient avec les engins motorisés à l’endroit indiqué et nous sulfataient au passage en donnant notre position à d’autres groupes dans les parages.
J’ai le souvenir que l’on courait comme des lapins tout droit, nos chefs nous ordonnaient de zigzaguer pour éviter les balles !
Mais ils tiraient à blanc bien sûr, et on ne les écoutait pas.
Nous n’avions pas intérêt à ce que les sauvages nous fassent prisonniers ils nous auraient mis presque à poil en pleine pampa !
Pendant les marches forcées journalières de 30 à 40 kilomètres nos chefs bizarrement étaient devenus sympas, ils se méfiaient de nous je pense nous n’étions plus à la caserne.
J’aidais les moins sportifs en portant leur fusil et leur sac, en les encourageant !
L’esprit de solidarité jouait, il était bien présent.
Les rations étaient composées essentiellement de corned-beef et de pain de guerre, j’ai même ouvert une boîte de sardines datant de 1946 !
Je ne vous explique pas l’odeur! Assoiffés on a bu l’eau d’une mare à canards après l’avoir désinfectée avec des cachets, la couleur verdâtre rappelait avantageusement le sirop de menthe.
Plus tard nous sommes partis à Pau pour obtenir le brevet de parachutiste : j’ai retrouvé les tours d’entraînement d’appel et d’arrivée.
Ah oui ! Je vous explique rapidement de quoi il s’agit comme le ferait un moniteur parachutiste :
la tour d’arrivée a une hauteur d’environ 35 mètres elle est munie d’un câble incliné d’une longueur équivalant à deux fois sa hauteur.
On y accède par l’intermédiaire d’une échelle verticale et on débouche sur une petite plate-forme. Une fois en haut on fixe un mousqueton au harnais que l’on a auparavant enfilé et dans un go volontaire on dévale le câble pour finir en une roulade imposée dans un bac à sable.
La tour d’appel avait la même structure mais on la craignait tous, par rapport au nombre d’accidents mortels qu’elle avait engendrés !
C’était un saut semblable à celui bien connu aujourd’hui de l’élastique.
À la différence près que ce dernier était remplacé par un câble rigide.
C’étaient nos copains en bas qui stoppaient la chute en tirant dans un élan commun sur un système ingénieux qui bloquait le mécanisme.
Le souci était qu’il ne fallait pas qu’un deux s’entrave les pieds dans la manœuvre !
Autant dire que l’on n’était pas fier en haut avant d’entendre le fameux Go où sans hésiter il fallait sauter! Si l’engagement n’était pas total une voix sévère en bas nous disait d’escalader à nouveau le tas de ferraille vertical.
Les paras de Pau où se trouvaient ces structures vertigineuses nous craignaient. Nous étions considérés par eux comme des têtes brûlées! Au réfectoire par exemple on ne respectait pas l’ordre de la file d’attente!
Pour parachever notre instruction nous avons participé à des manœuvres de nuit, armés jusqu’au dents.
Je me souviens d’un largage où nous nous sommes tous posés dans une forêt. Une seule préoccupation apprise à l’instruction a été de protéger les parties les plus précieuses de notre organisme !
Enfin pour finir, nous avons participé à la marche de la fourragère de 40 kilomètres environ.
On a eu droit aux honneurs de notre corps d’armée, nous étions devenus des hommes enfin.
Notre première perm était la bienvenue après deux mois d’instruction.
Pour conclure ce récit assez explosif dans sa forme, j’ajouterai que la première fois que je suis monté à l’intérieur d’un avion je n’ai pas atterri avec lui. J’ai été instamment invité à passer sa porte en plein vol. Il faut dire que les carcasses calcinées au sol des avions Nord Atlas nous encourageaient à quitter cet aéronef d’un autre temps! Les trous d’air de plus de cinquante mètres nous les ressentions avec des haut-le-cœur crispants juste avant que les moteurs dans un bruit assourdissant ne se fassent réentendre.
Nous n’avions d’ailleurs pas le choix, nos instructeurs nous avaient expliqué quelques règles incontournables :«Celui qui refuse le saut aura affaire à nous dès l’atterrissage!
Rappelez-vous que l’armée de terre a droit à trois pour cent de pertes en hommes.
Dès que vous êtes dans le vide vous avez trois secondes à attendre pour que le parachute dorsal s’ouvre! Si ce n’est pas le cas vous tirez sur la poignée du ventral! S’il se met en torche, vous n’avez plus que trois autres petites secondes pour faire votre prière!»
Une dernière petite anecdote : je me souviens du jour où ma jambe droite a été prise dans une suspente lors de l’ouverture du champignon. Un haut-parleur me donnait la solution pour me sortir de cette situation périlleuse. Inutile de vous dire que l’atterrissage dans cet état de figure me promettait le casse pipe, une jambe très certainement en morceaux. C’est du reste la pensée momoricienne que j’avais à cet instant précis en tête ! C’est à moins de 20 mètres du sol que j’ai réussi à trouver la solution à ce problème urgent, soulagé de pouvoir me poser sur le plancher des vaches sur deux pattes.
Alors vous donnerez l’appellation que vous souhaitez à ce fameux plancher des vaches!
Sous quelles formes à vos yeux, se présentent ces ruminantes bêtes qui le foulent? Moi
je les compare à des âmes au cœur tendre blindé d’acier! C3D9AC8D-86AE-441F-B2EE-CC2F4ED66264.png 23339E86-62DF-4549-BF40-573CC2868410.jpeg
 
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lilasys

Maître Poète
#2
Alors là tu nous as parachuté en large et en travers !
SOUVENIRS .SOUVENIRS ...
Une expérience de la vie d'autrefois pour les Ordres militaires ...
Les beaux soldats en béret rouge !
Merci Momo pour cette longue tirade mais on sait que prendre ta plume nous emporte au loin !
Bisous et que 2023 nous épargne
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#6
Alors là tu nous as parachuté en large et en travers !
SOUVENIRS .SOUVENIRS ...
Une expérience de la vie d'autrefois pour les Ordres militaires ...
Les beaux soldats en béret rouge !
Merci Momo pour cette longue tirade mais on sait que prendre ta plume nous emporte au loin !
Bisous et que 2023 nous
Alors là tu nous as parachuté en large et en travers !
SOUVENIRS .SOUVENIRS ...
Une expérience de la vie d'autrefois pour les Ordres militaires ...
Les beaux soldats en béret rouge !
Merci Momo pour cette longue tirade mais on sait que prendre ta plume nous emporte au loin !
Bisous et que 2023 nous épargne
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merci Lola ! Bonne année 2023
C’était la vie de château !
bises
Momo