Toute ma vie est racontée dans ma chambre
Emprisonnée comme un insecte dans de l'ambre
Mon histoire est gravée dans tous les coins
Tout m'appartient, les droits sont miens
Sur les murs, j'aperçois encore les cicatrices
Toutes les blessures qui mutilent mon âme, la flétrissent
Des arbres se tenant hauts et droits, fières d'être vivants
Ou bien déracinés, abandonnés à leurs dépens
Tout ce que j'ai bâti, tout ce que j'ai réussi
Mes échecs, mes erreurs et mes peurs
Ancré dans le bois, tout transparaît
À mes yeux, tout est éternel
Le sol a absorbé mes pieds grandissant
Toutes les époques de mon enfance
Mes coups de pieds et mes pas de danse
Il garde en mémoire mes marches funèbres vers le silence
Au plafond, je vois les marques de mes décollages
Là où j'ai quitté la solitude, pour dans les cieux, naviguer
Les traces douces et nostalgiques de mes atterrissages
Des étoiles plein les bras, décrochées pour ici, m'illuminer
La porte est toujours close, personne ne s'y ose
Un livre infini recouvert d'un rideau d'oubli
On ne peut lire entre les lignes
Ni découvrir l'univers qui se cache derrière le vide
Ce décor de vérité, on peut l'ouvrir
Lorsque l'on n'a rien d'autre à offrir
C'est un cadeau en or
De tout ce qu'on a été jusqu'à la mort.
Emprisonnée comme un insecte dans de l'ambre
Mon histoire est gravée dans tous les coins
Tout m'appartient, les droits sont miens
Sur les murs, j'aperçois encore les cicatrices
Toutes les blessures qui mutilent mon âme, la flétrissent
Des arbres se tenant hauts et droits, fières d'être vivants
Ou bien déracinés, abandonnés à leurs dépens
Tout ce que j'ai bâti, tout ce que j'ai réussi
Mes échecs, mes erreurs et mes peurs
Ancré dans le bois, tout transparaît
À mes yeux, tout est éternel
Le sol a absorbé mes pieds grandissant
Toutes les époques de mon enfance
Mes coups de pieds et mes pas de danse
Il garde en mémoire mes marches funèbres vers le silence
Au plafond, je vois les marques de mes décollages
Là où j'ai quitté la solitude, pour dans les cieux, naviguer
Les traces douces et nostalgiques de mes atterrissages
Des étoiles plein les bras, décrochées pour ici, m'illuminer
La porte est toujours close, personne ne s'y ose
Un livre infini recouvert d'un rideau d'oubli
On ne peut lire entre les lignes
Ni découvrir l'univers qui se cache derrière le vide
Ce décor de vérité, on peut l'ouvrir
Lorsque l'on n'a rien d'autre à offrir
C'est un cadeau en or
De tout ce qu'on a été jusqu'à la mort.