Mon Impératrice de lumière
Ecoute, mon aimée,
la transe des tempêtes
qui
broient les esquifs sur les océans,
les oiseaux s’éventrent
au gré du glaive des flots
quand volettent les camées des vagues
par les nuits sans lune.
Les anciens matelots racontent
dans les veillées
que les anges accueillent
les âmes des naufragées,
mais je suis sûre, ma mie,
qu’elles rejoignent la grève d’une île heureuse
où
leurs rires se mêlent aux grisollements des alouettes.
De même, à notre mort,
mon Impératrice de lumière,
nous regagnerons les bocages du Maine,
l’onde de l’Ire coulera toujours en nos veines,
les rivages castéloriens aux cieux de clarté
somnoleront comme aujourd’hui
dans
la rime infinie des flambeaux de fraîcheur,
et nous nous promènerons, main dans la main,
ô mon amante,
parmi
la renaissance de l’ache et l’éternité de l’aurore.
Sophie Rivière
Ecoute, mon aimée,
la transe des tempêtes
qui
broient les esquifs sur les océans,
les oiseaux s’éventrent
au gré du glaive des flots
quand volettent les camées des vagues
par les nuits sans lune.
Les anciens matelots racontent
dans les veillées
que les anges accueillent
les âmes des naufragées,
mais je suis sûre, ma mie,
qu’elles rejoignent la grève d’une île heureuse
où
leurs rires se mêlent aux grisollements des alouettes.
De même, à notre mort,
mon Impératrice de lumière,
nous regagnerons les bocages du Maine,
l’onde de l’Ire coulera toujours en nos veines,
les rivages castéloriens aux cieux de clarté
somnoleront comme aujourd’hui
dans
la rime infinie des flambeaux de fraîcheur,
et nous nous promènerons, main dans la main,
ô mon amante,
parmi
la renaissance de l’ache et l’éternité de l’aurore.
Sophie Rivière
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