Mon gamin
Mais il dort tous les jours sur mon lit cet artiste
Réprimant un écho dans ces yeux d’améthyste
Jamais il ne se trouble à bailler l’amoureux
Il enchante son maître et caresse son âme
Brille tel diamant d’une vaillante flamme
Et ses adorateurs le suivent bienheureux.
Sur ses pattes toujours il clame sa pitance
Jalousant le premier aux puits d’une insistance
De ses cris incessants devenant coléreux.
On préfère le voir bien plus calme et sans gêne
Nous sommes sous le coup de son art homogène
Exprimant la tendresse aux bons soins d’une main.
Avez-vous deviné qui s’élance en chimère ?
Lentement le félin, d’un instant éphémère,
Me, rejoint dans la nuit et jusqu’au lendemain.
Le matin il repart dans les bras de Morphée
En prouesse songeant surement à la fée
Qui saura cajoler mon doux chat mon gamin.
Maria-Dolores