Mon firmament d'espoir

[Oiseau Lyre]

Je relève la tête afin de contempler
Un spectacle verdi où pointe au firmament
Une étoile galante attendant son amant
Un voile boréal aux teintes chamarrées
Qui distrait ma rétine en ses voiles qui dansent
Pour m’offrir une ronde où chanteraient les peines
D’un avide rondeau en sa course aérienne.

Ce seing hypersensible appose sa brillance
D’un amour liquoreux où la nitescence ère
En une traînée pure afin que se pigmente
Cette étreinte sincère en une ondée seyante
Déversant sur son cœur un bouquet de lumière.

Elle se laisse faire en ne faisant plus qu’un
Avec cette vertu qui enchâsse son âme
A son astre assombri pour que luise leur flamme
D’un renouveau prospère en parant leur destin
D’un siroco ouaté où s’insuffle l’espoir
De découvrir enfin ce qu’est l’attachement
D’une prude affection sous ce joug diffamant.

Mes yeux longent ce cours de ce tableau notoire
D’indescriptibles sens où les deux ne se quittent
Illustrant l’alchimie d’une entente cordiale
Où en de simples mots ils s’accordent sans mal
Pour qu’intuitivement ils comprennent bien vite
Qu’ils formèrent un tout en fusionnant leurs vies.

Leur songe respectif parvient en ce bosquet
D’une pesante brume à chasser dans l’attrait
Cette morosité perlée des tragédies
Qui les accompagnaient au gré de leurs soupirs
Afin de leur offrir un prometteur futur
Pour redorer leur cœur en grimant de dorures
Ce caveau marinier pour que naissent les rires.

C’est pourquoi chaque soir une pluie perpétuelle
D’étoiles reluiront en mon âme ébahi
En écoutant l’esprit de ce flambeau épris
Par ses dons chevronnés : ses bontés naturelles.

Oiseau Lyre.