Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Mon existence féline

#1
Jour 8 de mon histoire de calendrier de l'Avent : Selfie. Ben du coup, comme archétype, j'ai retranscrit une autobiographie résumé en poème allégorique.

Un matin de printemps lors de jours tempétueux
Naquit un félidé d’un poil opalescent
Aux yeux qui dénotaient deux iris impactant
Des prunelles bleutées au regard chaleureux
D’une note naïve en proie à l’insouciance
Ne pouvant se douter que sa vie allait être
Un paradis déchu tenant à disparaitre.

Après s’être étiré suite à sa florescence
Le jeune chat compris qu’il était temps pour lui
De choir de son nuage aux embruns duveteux
Pour déposer son corps sur cet humus curieux
Qui au premier abord semblait être un abri
Bercé dans un cocon de comptines chanter
Sous la voix attendrie de son exquise mère.

Cette douce tombée de cette stratosphère
A terminé sa course en une fin prisée
En allant se lover dans le creux protecteur
De ces bras rassurants sous un balancement
Pendant qu’il pouvait ouïr durant ces frôlements
La douce litanie de ce violon aimeur.

Pendant toute l’enfance il s’est émancipé
Aux côtés de sa muse et de son père orné
Toujours à lui conter ces jeux de mots innés
Afin d’être baigné dans un flot imagé
Submergé dans un cours d’harmoniques poudrins
Aux ressac vivifiant se mêlant prestement
Une mer mélodique aux parfums séduisant.

De ce couple amoureux quatre esprits opalins
Découlant d’une pluie de perles fusionnées
Sous des bulles lustrées montrant que leurs cocons
Sous la chair des amants où versent les passions
N’était qu’un délicat soutien momentané
Avant que meurt ces sceaux qui abritent ces âmes.

Se voyant rejetés de cette somnolence
Ils devront s’initier à cette résurgence
Les épreuves de vie dont il sera la flamme
Pour guider sa famille en ces événements
Ce chaton boréal au prénom photogène
Qui n’attend qu’à guider lors des instants de gènes.

Pour accentuer ses traits et apaiser un temps
Ses doutes quant au nom qu’il lui fut octroyé
Ne pensant mériter un présent si mystique
En se sentant impur à l’opprobre atonique
Il se verra offrir un précepte primé
Sous le cœur liquoreux de ce saint maternel.

Sa génitrice ailée lui conféra ses pennes
Pour lui ouvrir la voie et répandre de laine
Son chemin étoilé sous les sorts immortels
Qui ne cesseront pas d’atteindre son visage
Afin que ce combat aux souffrances psychiques
Lui enseignant de taire un signe spécifique
Devienne supportable épaulé du lainage.

Imputé d’être ému à l’empathie notoire
En ressentant les pleurs et les troubles des pairs
Ces vertus ont valu le courroux de son père
Inondé d’avanies au plaisir dérisoire
Qu’autrui lui répandait de manière gratuite
Afin d’annihiler en fréquence ordinaire
Sa chrétienne existence en un sombre univers.

D’un puits d’hypocrisies tout devenait que rite
Où l’utilisation prônait toute allégeance
De son âme souillée exhortée des services
Qu’il aime concéder en sachant que justice
Jamais ne sera dû en cette inélégance.

Alors il s’est vu être un sauvage animal
Devenant solitaire et en n’ayant plus peur
De se déposséder de ces tons de bonheur
L’ardeur et l’amitié devenant immorales
N’étant plus à songer dans ce flot despotique.

Mais après la tempête au cœur du désespoir
S’éclaircissent les jours dans un relent d’espoir
Non sans un clair-obscur mais d’attrait pragmatique
Signalant que peut-être en faveur seigneurial
Ses maux se proscriraient sous la coupe affectueuse
De deux chiens respectueux d’une parure onctueuse
Déversant en son cœur ces deux notions sacrales.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes

Dernière édition: