Dans mon jardin secret je peux y dénicher
Un morceau d’herbe fraîche en un bain jurassien
Où s’extrait un torrent montagnard et sourcier
De senteurs en tout genre au timbre praticien.
S’accompagnait à ce carré de paradis
Un rauque meuglement sous le vol de rapaces
Chantonnant en canon une ode sous mes ouïes
Pour peindre les beautés de ces vastes espaces.
Ils voulaient louanger les richesses de Gé
En une partition aux accords naturels
Où les notes seraient sous une encre irisée
Un bal de papillons enluminant le ciel.
Mais ces doux orateurs ne peuvent débuter
Leur concerto fleuri que si la clé de sol
Est croquée par leur mère en sa sève lettrée
Pour conter les essors de ce torrent d’oboles.
Elle est l’âme, et l’appui, de cette profusion
Florale où dans cet art quasiment irréel
Ploient les inspirations et nombres d’illusions
En ce cadre idyllique irradiant mes prunelles.
Pour certains mon jardin aurait semblé bien vide
Mais pour ma part, dans ce, simple mètre carré
Se dessinait un pass, un billet si limpide
Pour ouvrir un portail sur un Eden doré.
Bercé par le Soleil, et épris de musique
Je me délecterais de ces petits plaisirs
Si banals, mais précieux, de ces sols atypiques
Où seront exaucés tous mes plus hauts désirs.
Jamais je n’avais vu pareille symbolique
Qui répondait à tout ce que je prétendais
En contentant mes vœux en ce vent liturgique
Que cette allégorie d’un si solide étai.
Un amour m’entourait en cet humide souffle
D’un attrait colombin que Dieu me déversait
Pour m’irriguer de sa lueur qui ne s’essouffle
Par ses anges narrant la paix qui renaissait.
Ce sirocco ouateux me ressourçait de par
Les charroiement fluviaux ressortant de ces sages
Stratus rocailleux qui me vêtent d’un départ
Sous ce bal flamboyant, d’un prometteur présage.
Cette faune, cette flore, m’a toujours fait vibrer
Par sa corde émotive en son pollen strophique
Et j’espère qu’un jour je pourrais déposer
Mon nid sur cet écrin solaire et poétique.
Oiseau Lyre.
Un morceau d’herbe fraîche en un bain jurassien
Où s’extrait un torrent montagnard et sourcier
De senteurs en tout genre au timbre praticien.
S’accompagnait à ce carré de paradis
Un rauque meuglement sous le vol de rapaces
Chantonnant en canon une ode sous mes ouïes
Pour peindre les beautés de ces vastes espaces.
Ils voulaient louanger les richesses de Gé
En une partition aux accords naturels
Où les notes seraient sous une encre irisée
Un bal de papillons enluminant le ciel.
Mais ces doux orateurs ne peuvent débuter
Leur concerto fleuri que si la clé de sol
Est croquée par leur mère en sa sève lettrée
Pour conter les essors de ce torrent d’oboles.
Elle est l’âme, et l’appui, de cette profusion
Florale où dans cet art quasiment irréel
Ploient les inspirations et nombres d’illusions
En ce cadre idyllique irradiant mes prunelles.
Pour certains mon jardin aurait semblé bien vide
Mais pour ma part, dans ce, simple mètre carré
Se dessinait un pass, un billet si limpide
Pour ouvrir un portail sur un Eden doré.
Bercé par le Soleil, et épris de musique
Je me délecterais de ces petits plaisirs
Si banals, mais précieux, de ces sols atypiques
Où seront exaucés tous mes plus hauts désirs.
Jamais je n’avais vu pareille symbolique
Qui répondait à tout ce que je prétendais
En contentant mes vœux en ce vent liturgique
Que cette allégorie d’un si solide étai.
Un amour m’entourait en cet humide souffle
D’un attrait colombin que Dieu me déversait
Pour m’irriguer de sa lueur qui ne s’essouffle
Par ses anges narrant la paix qui renaissait.
Ce sirocco ouateux me ressourçait de par
Les charroiement fluviaux ressortant de ces sages
Stratus rocailleux qui me vêtent d’un départ
Sous ce bal flamboyant, d’un prometteur présage.
Cette faune, cette flore, m’a toujours fait vibrer
Par sa corde émotive en son pollen strophique
Et j’espère qu’un jour je pourrais déposer
Mon nid sur cet écrin solaire et poétique.
Oiseau Lyre.
