Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Mon cousin Daniel

kinkin

Maître Poète
#1
Je voudrais vous parler de mon cousin
Daniel surnommé le gros Bin Bin
C'était le fils unique de mon parrain
Edmond la quinte, un vrai républicain

Ce dernier était gourmand de la tarte tatin
Que ma mère préparait le Dimanche matin
Parfois ils partageaient le midi, un gratin
Après le repas du midi la rituel visite du jardin

Et ensuite belote ou une partie de quatre vingt et un
Ma mère et ma tante commentaient les potins
Déversant entre elles leurs mauvais venins
Tata et tonton toujours bien sapés de vrais petits citadins

Entre nous il y avait une classe d'écart et de loin
Nœuds papillons tricots sans manche jaune poussin
Chemises, gominas pantalons velours et mocassins
Une bonne grosse bouille avec des oreilles qui font freins

Le Daniel premier de la classe toujours proche du vingt
Il apprenait le solfège pour devenir musicien
Et nous des bouseux jamais sortis de notre patelin
Quand il venait à la maison ça lui faisait grand bien

Il courait respirait à pleins poumons, l'air sain
Il y avait une pâture au bout de notre terrain
Avec un gros tas de fumier et du puant purin
Fait par le cul terreux avec de la merde de porcin

Une fois habillé dans sa tenue d'apparat de sacristain
Nous avions décidés d'explorer le pré de Monsieur Terrien
Il gambadait joyeusement mais Porcinet se prit un gadin
Dans le tas de merde il en ai ressorti un vrai marcassin

L'histoire ne le dit pas mais nous lui avons donné un coup de main
Oh une petite poussette amicale dans le dos trois fois rien
Maculé et il puait quand nous sommes rentrés voir nos anciens
Le Edmond qui s'était goinfré l'après-midi avait le ventre plein

Et ma tante Yvonne la bonne grosse bourgeoise aux gros seins
Quand elle vit son bébé lui dit < Qu'est ce que tu as fait mon lapin >
Mon Dieu sacrilège < Je t'avais dit de ne pas traîner avec ce plaisantin >
Edmond pressé par tante Yvonne n'a pas eu le temps de finir son verre de vin

A cette époque chez nous pas de douche pas de baignoire pas de bain
Et mes fringues auraient étés trop étroites pour ce bonhomme Michelin
Ils sont repartis illico presto avec dans la bagnole une odeur de crottin
Mes parents n'ont même pas pu leur dire bonne route et à Dimanche prochain
 

lebroc

Maître Poète
#3
Je voudrais vous parler de mon cousin
Daniel surnommé le gros Bin Bin
C'était le fils unique de mon parrain
Edmond la quinte, un vrai républicain


Ce dernier était gourmand de la tarte tatin
Que ma mère préparait le Dimanche matin
Parfois ils partageaient le midi, un gratin
Après le repas du midi la rituel visite du jardin


Et ensuite belote ou une partie de quatre vingt et un
Ma mère et ma tante commentaient les potins
Déversant entre elles leurs mauvais venins
Tata et tonton toujours bien sapés de vrais petits citadins


Entre nous il y avait une classe d'écart et de loin
Nœuds papillons tricots sans manche jaune poussin
Chemises, gominas pantalons velours et mocassins
Une bonne grosse bouille avec des oreilles qui font freins


Le Daniel premier de la classe toujours proche du vingt
Il apprenait le solfège pour devenir musicien
Et nous des bouseux jamais sortis de notre patelin
Quand il venait à la maison ça lui faisait grand bien


Il courait respirait à pleins poumons, l'air sain
Il y avait une pâture au bout de notre terrain
Avec un gros tas de fumier et du puant purin
Fait par le cul terreux avec de la merde de porcin


Une fois habillé dans sa tenue d'apparat de sacristain
Nous avions décidés d'explorer le pré de Monsieur Terrien
Il gambadait joyeusement mais Porcinet se prit un gadin
Dans le tas de merde il en ai ressorti un vrai marcassin


L'histoire ne le dit pas mais nous lui avons donné un coup de main
Oh une petite poussette amicale dans le dos trois fois rien
Maculé et il puait quand nous sommes rentrés voir nos anciens
Le Edmond qui s'était goinfré l'après-midi avait le ventre plein


Et ma tante Yvonne la bonne grosse bourgeoise aux gros seins
Quand elle vit son bébé lui dit < Qu'est ce que tu as fait mon lapin >
Mon Dieu sacrilège < Je t'avais dit de ne pas traîner avec ce plaisantin >
Edmond pressé par tante Yvonne n'a pas eu le temps de finir son verre de vin


A cette époque chez nous pas de douche pas de baignoire pas de bain
Et mes fringues auraient étés trop étroites pour ce bonhomme Michelin
Ils sont repartis illico presto avec dans la bagnole une odeur de crottin
Mes parents n'ont même pas pu leur dire bonne route et à Dimanche prochain
C'était le premier parfum "Anus de cacarel " un vrai succès
Merci de ce moment
Amitiés
 
#8
Je voudrais vous parler de mon cousin
Daniel surnommé le gros Bin Bin
C'était le fils unique de mon parrain
Edmond la quinte, un vrai républicain


Ce dernier était gourmand de la tarte tatin
Que ma mère préparait le Dimanche matin
Parfois ils partageaient le midi, un gratin
Après le repas du midi la rituel visite du jardin


Et ensuite belote ou une partie de quatre vingt et un
Ma mère et ma tante commentaient les potins
Déversant entre elles leurs mauvais venins
Tata et tonton toujours bien sapés de vrais petits citadins


Entre nous il y avait une classe d'écart et de loin
Nœuds papillons tricots sans manche jaune poussin
Chemises, gominas pantalons velours et mocassins
Une bonne grosse bouille avec des oreilles qui font freins


Le Daniel premier de la classe toujours proche du vingt
Il apprenait le solfège pour devenir musicien
Et nous des bouseux jamais sortis de notre patelin
Quand il venait à la maison ça lui faisait grand bien


Il courait respirait à pleins poumons, l'air sain
Il y avait une pâture au bout de notre terrain
Avec un gros tas de fumier et du puant purin
Fait par le cul terreux avec de la merde de porcin


Une fois habillé dans sa tenue d'apparat de sacristain
Nous avions décidés d'explorer le pré de Monsieur Terrien
Il gambadait joyeusement mais Porcinet se prit un gadin
Dans le tas de merde il en ai ressorti un vrai marcassin


L'histoire ne le dit pas mais nous lui avons donné un coup de main
Oh une petite poussette amicale dans le dos trois fois rien
Maculé et il puait quand nous sommes rentrés voir nos anciens
Le Edmond qui s'était goinfré l'après-midi avait le ventre plein


Et ma tante Yvonne la bonne grosse bourgeoise aux gros seins
Quand elle vit son bébé lui dit < Qu'est ce que tu as fait mon lapin >
Mon Dieu sacrilège < Je t'avais dit de ne pas traîner avec ce plaisantin >
Edmond pressé par tante Yvonne n'a pas eu le temps de finir son verre de vin


A cette époque chez nous pas de douche pas de baignoire pas de bain
Et mes fringues auraient étés trop étroites pour ce bonhomme Michelin
Ils sont repartis illico presto avec dans la bagnole une odeur de crottin
Mes parents n'ont même pas pu leur dire bonne route et à Dimanche prochain
Le parfum et le purin ça craint! Bien dit Kinkin...Amitiés Kinkin
 

Polymnie2

Maître Poète
#9
Vous auriez pu attendre carnaval
pour aiguiser la suite en arrosant
les effluves
Eux ce n'est rien mais la voiture
tout en grains de luxe ures
toute en vie nègres!

Un superbe texte qui nous amène loin
mais proche de tous fous-rires!

Amitiés, Poly