Ainsi qu’il vient chaque nuitée
En douceur, les pieds nus,
Derrière ma paupière fermée
Mon amour est venu.
Rayonnante dans sa belle robe
Elle est là…m’éclairant de ses dents
Blanches comme une aube
Le ciel m’en a fait don.
Elle cueille mon sourire
De ses yeux armés d’appas
Et mes vibrants soupirs
Par chacun de ses pas,
Puis, au chevet de mon coeur
S’asseoit d’un geste élastique
Son archet, ô quel bonheur !
Entonne la plus belle des musiques,
Celle dont l’instrument est la lèvre
Musique de baisers vibrants
Qui pleuvent au dessus de la plèvre
Musique des bécots bruyants.
Sous le vent palpitant
Je savoure ses nuances divines
Me blottissant un instant
M’énivrant de caresses fines,
Avant qu’elle s’en aille en riant
Me laissant si inonder de joie
Que je riais en dormant
Comme la première fois.
En douceur, les pieds nus,
Derrière ma paupière fermée
Mon amour est venu.
Rayonnante dans sa belle robe
Elle est là…m’éclairant de ses dents
Blanches comme une aube
Le ciel m’en a fait don.
Elle cueille mon sourire
De ses yeux armés d’appas
Et mes vibrants soupirs
Par chacun de ses pas,
Puis, au chevet de mon coeur
S’asseoit d’un geste élastique
Son archet, ô quel bonheur !
Entonne la plus belle des musiques,
Celle dont l’instrument est la lèvre
Musique de baisers vibrants
Qui pleuvent au dessus de la plèvre
Musique des bécots bruyants.
Sous le vent palpitant
Je savoure ses nuances divines
Me blottissant un instant
M’énivrant de caresses fines,
Avant qu’elle s’en aille en riant
Me laissant si inonder de joie
Que je riais en dormant
Comme la première fois.