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Mon amante, tu devais téléphoner...

Galatae

Poète libéré
#1
Est-ce Morphée ou cet inconnu qui t’arrache à moi ?
Et vole à mon cœur la douceur de ta voix.
Nul doute qu’il soit triomphant, et impose sa loi,
Pour avoir réussi à me faire oublier de toi…

S’il n’en est pas la cause, c’est donc cette déesse …
Qu’elle protège alors tes rêves et tes promesses
De n’appartenir qu’à celui à qui tu confesses,
Que tu l’aimes, et l’aimes sans cesse.

Mais je crois, à la peine qui m’étreint
Que ton amour est devenu le sien.
Sans doute ai-je tord et je tourne au tragique
Ton silence, qui dans mon âme pique.

Dors, et dors encore ; couchée de fatigue ou aracée d’émoi.
J’aurai dû t’aimer d’avantage et être auprès de toi,
Pour être sûr, que tu ne lui appartiennes pas.
Ma tristesse est légitime, elle en devient mon choix.
 

Willypoète

Maître Poète
#3
Quand la douleur d'aimer devient un refuge pour avoir encore l'impression d'avoir l'être aimé et perdu.