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Mirage

AntaresII

Grand poète
#1
Une créature m apparut venue de terres lointaines , dotée d une peau douce et sensible et coiffée d’une brassée de jeunes seigle.
Chasseuse aux yeux de biche, parée, voilée, de tissus faisant pensée à une reine inaccessible.
A la recherche du butin des rois,elle trace le sillon de sa vie, sur les larmes de ses victimes. Insensible aux râles des agonisants, elle reflète dans l’âmes des voyageurs les lampions des ports tant espérés par des hommes sans terre.
Ondulant de mille délices, offrant ses hanches langoureuses et endiablés aux hommes vivants d espoir.

A l’esprit provocateur, sensible doté d’un cœurs écorchés, Elle s évertue de le convaincre qu’il est celui qu’elle recherche. Promettant des demains enchantés, baignés de lumière aux reflets suaves.
L’ogresse dévoreuse des jouissances éphémères, a posée son
dévolue sur mon âme errante.
Mes sens en éveils, plongé dans la pénombre de mes peurs , je tâtonne avec
Fébrilité les espoirs de demain..
Et plutôt qu’une voix, un sifflement me parvins. Pénétrant mon âme, hérissant mes peurs, sa mélodie envoutante,
à la recherche de l’absolu envahissait peu à peu mon être
Entendez ô cher lecteur sa mélodie
O mon seigneur, O mon roi, voici bien longtemps que je vous cherche. Venez o mon seigneur, venez o mon maitre, n’aillez crainte des traitrises et des vilains, allons main dans la main aux sources de vos
tourments. Venu d’orient et d’occident, élevé par un peuple sans sol et foulant
toutes les terres, le miel aux milles fleurs, dans ma coupe de chair et de
sang, douceurs aux saveurs exquises, vous sera offert à vous mon conquérant.
Venez o mon seigneur, venez o
mon maitre, l’arène vous réclame et le peuple se languit de vos joutes, le
combat n’est pas finit, vous
étiez dieux de l’arène et vos courtisanes à vos pieds guettaient vos envies, souvenez
vous de vos conquêtes alors que vous paradiez dans de belles prairies peuplées de chaînes et de lièges…
venez o mon seigneur, venez o
mon maitre, chevauchez possédez ou brûlez ce qui vous revient, n’es-ce pas là le droit de tout conquérant, de votre soumise inoffensive dépendante de vos désirs, vous serez avec délectation bourreau, chatiez mes prétentions et
menez vos désirs au sommet du plus vaste des royaumes, mes attentes…