Michel adore les piafs
Avec du riz pilaf
Les volatiles bestioles
Ne pioupioutent plus dès le matin
Dans le coquet petit jardin
Dès qu’un moineau
S’approche trop près
De ses poireaux
De ses navets
Michel saisit sa carabine
Et bute l’intrus qui se débine
Maïté fait frire les gazouillards
Aux premières lueurs du soir
Les gourmandises crépitent
Dans la cheminée en brique
Une sonnerie de téléphone
Fait déplacer l’obèse patronne
Un homme zozote au bout du fil
On dirait presqu’une voix de fille
- "C’est qui qui qu’appelle à cette heure-ci ?!"
S’insurge Michel sur un ton gris
- "C’est encore l’autre gros pédé
Qui nous demande d’arrêter
De décimer les pauvres zoizots "
Roger Tibbart © Fulgurances 2017
Avec du riz pilaf
Les volatiles bestioles
Ne pioupioutent plus dès le matin
Dans le coquet petit jardin
Dès qu’un moineau
S’approche trop près
De ses poireaux
De ses navets
Michel saisit sa carabine
Et bute l’intrus qui se débine
Maïté fait frire les gazouillards
Aux premières lueurs du soir
Les gourmandises crépitent
Dans la cheminée en brique
Une sonnerie de téléphone
Fait déplacer l’obèse patronne
Un homme zozote au bout du fil
On dirait presqu’une voix de fille
- "C’est qui qui qu’appelle à cette heure-ci ?!"
S’insurge Michel sur un ton gris
- "C’est encore l’autre gros pédé
Qui nous demande d’arrêter
De décimer les pauvres zoizots "
Roger Tibbart © Fulgurances 2017