Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Pour vêtir l'image d'un doux manteau
La contempler, la traduire en soleil d'émaux
Soit terne ou embellie sa vie son flambeau.
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Convier mon âme à l'humeur en fête
Étincelle d'amour récital en cachette
Du cœur fleurie la terre d'or d'assaut.
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Rêver d'une ode vierge symphonie pierrot
Blottie sur nuage de rose pensif et solitaire
D'une vie prodigieuse des passages d'airs
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Tel un corps amoureux chantant très haut
Fluide comme un baiser touchant la lumière
Lorsque la vie glisse sur l'illustre matière
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Simplicité rieuse son vertueux berceau
La nature mise à nue réécrit le luxe du beau
Qui parlant à la muse, d'un entêtant repos
Mettre des mots sur ce que je vois, il le faut
Repousser le brouillard qui sonne faux
Être à l'heure ne plus repartir de zéro
Entrer dans la cité des mots des joyaux
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Ne pas piétiner sur ma propre pensée
Que l'orage gronde, en idée noire aveuglée
Ce trouble obstruant à fleur de défaut
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Défile la lumière caressant l'être adoré
Peaufiner mon langage en bouquet diapré
Pénible plainte en sublime accord royaux
Pour vêtir l'image d'un doux manteau
La contempler, la traduire en soleil d'émaux
Soit terne ou embellie sa vie son flambeau.
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Convier mon âme à l'humeur en fête
Étincelle d'amour récital en cachette
Du cœur fleurie la terre d'or d'assaut.
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Rêver d'une ode vierge symphonie pierrot
Blottie sur nuage de rose pensif et solitaire
D'une vie prodigieuse des passages d'airs
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Tel un corps amoureux chantant très haut
Fluide comme un baiser touchant la lumière
Lorsque la vie glisse sur l'illustre matière
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Simplicité rieuse son vertueux berceau
La nature mise à nue réécrit le luxe du beau
Qui parlant à la muse, d'un entêtant repos
Mettre des mots sur ce que je vois, il le faut
Repousser le brouillard qui sonne faux
Être à l'heure ne plus repartir de zéro
Entrer dans la cité des mots des joyaux
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Ne pas piétiner sur ma propre pensée
Que l'orage gronde, en idée noire aveuglée
Ce trouble obstruant à fleur de défaut
Mettre des mots sur ce que je vois, il faut
Défile la lumière caressant l'être adoré
Peaufiner mon langage en bouquet diapré
Pénible plainte en sublime accord royaux
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