Mayli Enamora – La deuxième chance
C’est l’âme miséreuse et le cœur déchiré
Que je quitte en tremblant l’antre de ce maudit.
L’échec est si cruel que je me sens trahie,
Comme si ma mission m’avait abandonnée.
Je suis au désespoir, et pourtant, je veux croire
En une rédemption pour cet être endurci.
Quand le sein de sa mère était son paradis,
Son cœur n’était ni vil, ni corrompu, ni noir.
Repoussant la faiblesse qui me décourage,
Je sens se rallumer ma détermination.
Je ne peux le laisser quand le néant menace.
Alors, je m’en retourne à mon précieux ouvrage.
En ce lieu corrompu, suintant la perversion,
Nous revoici, Nitty, à nouveau face à face...
