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Mes songes éplorés

#1
Jour 12 du calendrier de l'Avent : Souvenirs.

Je laissais mon esprit divaguer par la mire
De mon jardin ternis où les pétales drainent
Un tourbillon pâmant qui assèche la chaîne
De ce ru refroidi où les gels font flétrir
Par ces cours d’eaux glacés ces floraisons meurtries.

Ce verdoyant couffin transportant les parfums
Par notes colorés pour un sérieux dessein
Celui de ranimer la nature assaillie
En ces temps printaniers assainissant la glaise
Pour que les végétaux sous le chant des oiseaux
Reluisent par leur fleur sous un coup de pinceau
Que Gé par sa palette à l’ombre d’un mélèze
Recrée en ces instants lors de ces renaissances.

Jamais les créateurs sur un instantané
Capteront ces détails aux teintes bigarrées
D’identiques façons puisque la résurgence
Chaque année se maintient à rester inventive
Afin d’y exploiter au mieux tous ses talents
Sécrétant des pigments pour parfaire ce temps
D’un rayon chamarré en ces aubes natives.

Mes ces tons nuancés ne sont que souvenances
En ces pans doucereux où le nimbe de Dieu
Ne peut plus exceller sous ces élans neigeux
Cette brume épaissie par cette obsolescence
Faisant de notre Terre un antique croquis
Qui délave la gouache en un poudrin souillé.

En uniformisant mon plateau coloré
De son blanc maculé annihilant la vie
Mes souvenirs échoient dans un bain nostalgique
Où languit ma souffrance en ces moments immondes
De ne pouvoir revoir la condescendante onde
De ma tendre Gaïa par la poudre asthénique
En pensant que l’hiver signe le terminus
De ces lagons de joies en un morne naufrage.

Ces chagrins floconneux d’un lumineux ombrage
Donner par ces essieux malmenés d’un hiatus
Par ce blizzard strident faisant tomber les feuilles
Avant que l’ossature en un sourd craquement
Déplantent ces instruits sur cet hypogée blanc
Avant de les mener dans un ardent cercueil.

Je ne reconnais plus sous ce malsain manteau
Mon havre pondéré où ce calme accablant
M’amène à repenser à mes défunts parents
Mes ancêtres partis pour rejoindre l’anneau
De la pieuse auréole enjolivant mon Père
Accompagnés des chats qui m’avaient apporté
L’égard que je leur voue pour leurs faits éclairés.

Cette mélancolie est rythmée des prières
Egrenant mes écrits par ces manques torrides
Dilapidant mon être en songeant à ces cœurs
Qui reposent j’espère en l’âme du Seigneur
Afin de les allouer pour leur bonté livide
Par la paix colombine affublant leurs esprits.

Cette insipidité étanchera ma vie
Causant la vilénie de personnes sordides
Qui ont empoisonné mon naturel altruisme
Faisant de mon essence un hiver mortifère
Où mon évolution a été funéraire
Devant toujours lutter pour tendre à l’optimisme.

Alors malgré ces maux je reste une empathique
En me réunissant avec ma religion
Qui a assidument été ma protection
Pour éviter d’entrer dans l’ombre chaotique
Qu’avait l’air de m’offrir mon insidieux destin.

A partir d’aujourd’hui l’holocauste est chassé
Et avec ce dernier mes risibles pensées
Afin de repartir sur un futur plus saint.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#2
de belles images, des métaphores, beaucoup de vocabulaire,

mais le chat noir a relevé ce passage
"Accompagnés des chats qui m’avaient apporté
L’égard que je leur voue pour leurs faits éclairés."


et oui nos chats sont magiques
 
#3
Oui je vous un culte au chat, et je vais pouvoir vous le dire, j'ai l'affiche de cette publicité, forcément. ^^' Merci pour tous vos beaux compliments, cela me réchauffe le coeur. ^^

Je voulais étoffer plus ce passage, mais je le ferais à l'heure venue, lorsque cela sera le jour qui leur sera dédié. Effectivement, je partage amplement votre point de vue ! ^^