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Mes seins se dressent dessus les lys de ta lumière

rivière

Maître Poète
#1
Mes seins se dressent dessus les lys de ta lumière

Ce matin,
les rayons fervents du soleil
éclairent au loin les bocages
et les chemins creux,


près de notre borde,
se balancent
les asphodèles
au gré du souffle,


tandis que
dans
la chambre de notre gynécée,
montent mes râles de liesse.


Tes baisers me murmurent
de merveilleux préludes
à nos serments d’amour,
ô ma Fée de Grâce,


et quand mes seins se dressent
dessus les lys de ta lumière,
dessus l’astre de ta chair,
je romps l’autel du silence,


ta lippe et tes paumes
cueillent
l’
archipel de mon sexe,


je découvre avec toi,
mon amante,
les joyaux du Désir,
le flux et le reflux de la Jouissance,


puis, tu me tends,
souriante et câline,
le miel de ma cyprine
que nous partageons.


Je gis désormais au creux de tes seins
jusqu’à nos nos prochains ressacs
mais j’apprends vite,
et la prochaine fois, je te posséderai !


Sophie Rivière
 

Astrov

Maître Poète
#2
L'idée de possession dans l'amour entre femmes est un peu difficile à saisir, pour un homme. Est-ce le mot lui-même qui est trop fort ?
Mais, en fait, la possession est alternée de l'une à l'autre !
 

rivière

Maître Poète
#3
Cher Edouard,​
Oui, exactement, l'idée de possession est alternée entre les deux amantes.​
Ce terme est ancien car il a été affirmé souvent par l'une des plus plus​
grandes poétesses saphiques, en l'occurrence Lucie Delarue-Mardrus.​
Amitiés saphiques.​
Sophie​