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Mes frêres les misérables.

Goeth

Nouveau poète
#1

Ils sont mes frères,
Mes enfants pourquoi pas,
Et je les aime.

Sur cette vulgaire table,
Il sont la,
Mes frères
Les infâmes misérables,
Assis,
Gesticulants leurs bras,
Et ces rats,
À même leurs pauvres sandales.

Ils pullulent dans l'horreur,
Dans la crasse,
Et ainsi je passe stupéfait
Par leur bien triste courage.

De les étreindre,
Eux,
Les pauvres,
Est ma seul envie,
Et je ne pourrais point les éteindre
Car leur lumière est une lueur
Pleine de puissance.

Est bien sachez le
Je ne suis rien,
Moi,
Triste poète,
Condamné à la pénitence de l'âme,
Mort dans l'oeuvre.

Suis je seulement poète,
Ne suis je pas en fait un imposteur
Dont l'interieur exprime
Sa plus profonde rancoeur?
Difficile est la réponse
Mais bien facile est la question.

Je suis pauvre
Comme vous
Mes frères les misérables,
Et j'attend pour ainsi dire,
Que la bien triste mort,
Fasse de mon égo
Une âme honorable
Et libre,
Ma chair par la même
N'est donc qu'une infâme cage,
Et mon âme
Partisane d'une liberté véritable,
Aprés tout Goethe disait bien "La mort libére tous les hommes"
Etait ce à prendre en compte ?

Je me hais,
Moi le stupide bipède,
Et en mon pouvoir,
Aussi petit soit-il,
Je m'échapperai
Quoi qu'il en soit,
La paix véritable est la
Quelque part dans mon esprit
Et je saurai la saisir,
Et peut m'importe la façon
Car désormais tout m'insuporte,
Sur le globe des horreurs.