Mes ans
Mes ans se sont écoulés légers
Comme un douillet ruisseau infini
Guide vers ces vallées rajeunies
Pour placide m’encourager à aimer
¤
Quotidien serré dans mon gris tablier
Celui d’un écolier sage toujours curieux
Je souriais à tous ces mots sérieux
Et les enviait d’être noble épervier
¤
Je les prenais agiles par la main
Pour les promener sur mon cahier
Et les coucher d’une trempe dans l’encrier
Plume sergent major au délié malin
¤
L’esprit vif de ma saine jeunesse
S’emballait pour stropher douces rimes
Je poétisais l’amour, qui s’arrime
Quand vous trouble vie pendue en vos faiblesses
¤
Je parcourais les champs à la conquête
De paisibles gentes à la corolle bouton d’or
Pour endimancher épris ces cœurs morts
Soleil de mon âme ! Mène-les à la fête!
¤
Intrépide j’escaladais prudent les pics
Inviolés des âmes rudes, rigoureuses
Hissais haut les pavillons audacieux
Conquêtes ingénues de mes victoires épiques
ƒC
Mes ans se sont écoulés légers
Comme un douillet ruisseau infini
Guide vers ces vallées rajeunies
Pour placide m’encourager à aimer
¤
Quotidien serré dans mon gris tablier
Celui d’un écolier sage toujours curieux
Je souriais à tous ces mots sérieux
Et les enviait d’être noble épervier
¤
Je les prenais agiles par la main
Pour les promener sur mon cahier
Et les coucher d’une trempe dans l’encrier
Plume sergent major au délié malin
¤
L’esprit vif de ma saine jeunesse
S’emballait pour stropher douces rimes
Je poétisais l’amour, qui s’arrime
Quand vous trouble vie pendue en vos faiblesses
¤
Je parcourais les champs à la conquête
De paisibles gentes à la corolle bouton d’or
Pour endimancher épris ces cœurs morts
Soleil de mon âme ! Mène-les à la fête!
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Intrépide j’escaladais prudent les pics
Inviolés des âmes rudes, rigoureuses
Hissais haut les pavillons audacieux
Conquêtes ingénues de mes victoires épiques
ƒC