Pantalon cours sous mon étrange blouse bleue
J’écoutais ces vers qui me semblait si fabuleux
Mes mains ancrées sur la petite table de bois
Je n'ai pas oublié et souvent je m’y revois
On me parlait de monsieur Prévert
Et de ces jolies et très beaux vers
Des fables du maître de la fontaine
Mais pas encore à cet age de Verlaine
Pantalon court sur les chemins fabuleux
Je partais sur la route de l’école heureux
Je me rappel encore, je n’étais qu’un gamin
Qui aimé découvrir ces poèmes, ces écrivains
Et puis il y avait le meilleur le plus beau
L’homme, le vrai maître de l’alexandrin
Ou je plongeais joyeux dans chaque bouquin
Chaque mot était à sa place avec Victor Hugo
Pantalon court laissant apparaître mes chaussettes
Je rêvais déjà d’être un magicien des mots, un poète
Bien sur, je n’arriverais jamais à l’apogée de mon maître
Mais j’aime tant brasser les verbes, les noms et les lettres
Et après j’ai égaré cette blouse bleue
Pour enfiler ce maudit bleu de travail
Je suis rentré dans le monde des adultes
Et il a fallut que je prenne aussi le rail
Mais dès que l’occasion se présente devant moi
Je disparais au grenier et là sur une table en bois
Et je relis ces vers devenus une parcelle de ma foi
Et je le lis et parfois je crois qu’il me parle tout bas
J’écoutais ces vers qui me semblait si fabuleux
Mes mains ancrées sur la petite table de bois
Je n'ai pas oublié et souvent je m’y revois
On me parlait de monsieur Prévert
Et de ces jolies et très beaux vers
Des fables du maître de la fontaine
Mais pas encore à cet age de Verlaine
Pantalon court sur les chemins fabuleux
Je partais sur la route de l’école heureux
Je me rappel encore, je n’étais qu’un gamin
Qui aimé découvrir ces poèmes, ces écrivains
Et puis il y avait le meilleur le plus beau
L’homme, le vrai maître de l’alexandrin
Ou je plongeais joyeux dans chaque bouquin
Chaque mot était à sa place avec Victor Hugo
Pantalon court laissant apparaître mes chaussettes
Je rêvais déjà d’être un magicien des mots, un poète
Bien sur, je n’arriverais jamais à l’apogée de mon maître
Mais j’aime tant brasser les verbes, les noms et les lettres
Et après j’ai égaré cette blouse bleue
Pour enfiler ce maudit bleu de travail
Je suis rentré dans le monde des adultes
Et il a fallut que je prenne aussi le rail
Mais dès que l’occasion se présente devant moi
Je disparais au grenier et là sur une table en bois
Et je relis ces vers devenus une parcelle de ma foi
Et je le lis et parfois je crois qu’il me parle tout bas