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Meimouna

#1


Meimouna

Chaque bouffée du vent était un souffle chaud
Faisant cingler au sang le sable sur nos peaux :
Dans les rues qui étaient bordées de maisons basses
Le simoun nous happait comme on coule des brasses.


Et puis soudain nous vîmes s’entrouvrir une porte
Tout au fond de l’abyme baigné de brouillard ocre :
Noire et fraîche béance perçant la terre sèche
Où l’on tirait nos manches et les pans de nos chèches.


Je ne me souviens plus d’où venait la lumière
Tant nous étions recrus des volées de poussières,
Mais tous les yeux brillaient comme des retrouvailles.


Sur l’adobe des murs, la chaux et ses granules
Rappelaient les murmures que disaient nos ridules :
Meimouna tu riais en me tenant la taille.


Aubépin des Ardrets, Timimoun
 
Dernière édition:

iboujo

Maître Poète
#2
oups! tu as signé " Timimoun"

trés beau site en Algérie

où l"ocre balayé par le vent te poudre les yeux à ne plus rien voir ,
la lumière vient sans doute de la beauaé qui t'accompagne
un titre- prénom de femme sacrée

très beau sonnet
bises jj
 
#8
oups! tu as signé " Timimoun"

trés beau site en Algérie

où l"ocre balayé par le vent te poudre les yeux à ne plus rien voir ,
la lumière vient sans doute de la beauaé qui t'accompagne
un titre- prénom de femme sacrée

très beau sonnet
bises jj
Je remercie votre lecture, iboujo. Cette fois-ci, un sonnet pour n'assommer personne.

Plus que le site de Timimoun, c'est le qui s'y cachait qui m'intéressait ;-)
 
#14
Essai de peinture à l'eau en illustration de ce poème déjà ancien. Je reconnais bien volontiers qu'il est un peu bâclé et que je ne suis pas parvenu à rendre l'ocre de ma mémoire, mais, il me convient ainsi ;-)