Appelant d’un S.O.S la collectrice d’âme
Il espère la délivrance de ce corps qui le blâme,
Sur son lit détenu par l’impuissance il m’audit
Chaque souffle et force qui le retient à la vie,
Plus qu’un désespoir, c’est le vide absolu
Qui s’empare de son esprit damné par l’intrus
Et condamné par la souffrance, il reste soumis
Au bon vouloir de ce qui le ronge au sein de son nid
Il tarde, sans avancer dans les jours qui défilent
Les heures insouciantes et crédules s’effilent,
La douleur sous sa tempe s’accroît à l’infini
Perdure car l’attente s’écrit dans son récit,
Riche et sans le sou, sans même un crédit de repos
Il dénoue ses souvenirs, qui planent dans l’écho
Tenir debout, rester assit tombent dans l’oubli
Plus d’ouïe, ni de goût, il ne savoure que l’ennui
Il implore la faucheuse, ou l’ange qui la sert
Qu’importe qui mais que l’on réponde à sa prière,
Il suffit d’un geste et la conscience vous honore
Car ce n’est pas tué quand on est déjà mort.
Il espère la délivrance de ce corps qui le blâme,
Sur son lit détenu par l’impuissance il m’audit
Chaque souffle et force qui le retient à la vie,
Plus qu’un désespoir, c’est le vide absolu
Qui s’empare de son esprit damné par l’intrus
Et condamné par la souffrance, il reste soumis
Au bon vouloir de ce qui le ronge au sein de son nid
Il tarde, sans avancer dans les jours qui défilent
Les heures insouciantes et crédules s’effilent,
La douleur sous sa tempe s’accroît à l’infini
Perdure car l’attente s’écrit dans son récit,
Riche et sans le sou, sans même un crédit de repos
Il dénoue ses souvenirs, qui planent dans l’écho
Tenir debout, rester assit tombent dans l’oubli
Plus d’ouïe, ni de goût, il ne savoure que l’ennui
Il implore la faucheuse, ou l’ange qui la sert
Qu’importe qui mais que l’on réponde à sa prière,
Il suffit d’un geste et la conscience vous honore
Car ce n’est pas tué quand on est déjà mort.