Matins Chagrins
Il est deux heures trente du matin
Devant mon écran je cogite en vain
Je ne trouve pas les mots qu'il faut
Pour débuter mon poème sans porte à faux
Il me faut pourtant aller de l'avant
Coucher mes émotions prudemment
Sur cette feuille de papier encore vierge
Qui semble prendre vie a la lueur du cierge
Mes pensées convergent vers un Homme
Qui fût pour moi un sacré Bonhomme
Cet Homme c'était mon Père mon Héros
A qui je pense tous les jours a tire-larigot
A mon Frère qui s'en est allé trop tôt
Sans me dire au revoir où à bientôt
Il ne connaissait encore rien de la vie
Lorsque cette voiture me le ravit sans préavis
Il est trois heures trente du matin
Devant mon écran je cogite en vain
Mes mots ne forment que de tristes quatrains
Qui ravivent sans crier gare mes matins chagrins
Perceval
Il est deux heures trente du matin
Devant mon écran je cogite en vain
Je ne trouve pas les mots qu'il faut
Pour débuter mon poème sans porte à faux
Il me faut pourtant aller de l'avant
Coucher mes émotions prudemment
Sur cette feuille de papier encore vierge
Qui semble prendre vie a la lueur du cierge
Mes pensées convergent vers un Homme
Qui fût pour moi un sacré Bonhomme
Cet Homme c'était mon Père mon Héros
A qui je pense tous les jours a tire-larigot
A mon Frère qui s'en est allé trop tôt
Sans me dire au revoir où à bientôt
Il ne connaissait encore rien de la vie
Lorsque cette voiture me le ravit sans préavis
Il est trois heures trente du matin
Devant mon écran je cogite en vain
Mes mots ne forment que de tristes quatrains
Qui ravivent sans crier gare mes matins chagrins
Perceval
