Les vapeurs du matin
Frisent les bords d’horizon
Quelques rayons vacillants
S’y bercent d’une brève saison
Des passagers s'y rassemblent
En troupeau tout de laine
Où la grâce glisse
En petits pas de verre
En vain, je les interroge
Eux qui déjà, l’âme pleine,
S’endorment sous l’aurore.
Je sais bien, rien,
Ne sera dévoilé
Je rêve tout bas
Ne me reste plus
Que ce mystère,
Qu’une grandeur
Mystifie,
Une foi, me semblant,
Bien moins pure,
Qu'avant.
Peut-être, au point du jour
Je fabule, de déraison,
Mais sous leurs charmes saisissants
Je m’y noierais prestement
Prenant le risque de m’effacer
Sur ces volutes éphémères
Frisent les bords d’horizon
Quelques rayons vacillants
S’y bercent d’une brève saison
Des passagers s'y rassemblent
En troupeau tout de laine
Où la grâce glisse
En petits pas de verre
En vain, je les interroge
Eux qui déjà, l’âme pleine,
S’endorment sous l’aurore.
Je sais bien, rien,
Ne sera dévoilé
Je rêve tout bas
Ne me reste plus
Que ce mystère,
Qu’une grandeur
Mystifie,
Une foi, me semblant,
Bien moins pure,
Qu'avant.
Peut-être, au point du jour
Je fabule, de déraison,
Mais sous leurs charmes saisissants
Je m’y noierais prestement
Prenant le risque de m’effacer
Sur ces volutes éphémères