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Mathilde

AntaresII

Grand poète
#1
Une créature venue de terres lointaines , dotée d une peau douce crème et veloutée ,
Arborant un diadème de feu cerclant une brassée de jeunes seigle
apparut au voyant comme au aveugle.
Démarche de gazelle, parée de yeux de biche, Ondulant de mille délices, offrant ses hanches langoureuses et endiablés aux hommes vivants d espoir.
Ses lèvres enveloppée de fines mélodies,
dentelées de mots affolants de velours si gratifiant si réconfortant.
hypnotisant à son passage
le vaillant comme le vilain,
l’érudit comme l’ignorant
qu’il se voit beau ou laid
l’opium de sa mélodie dans l’esprit comme dans l âme de chacun se distille.
Dépendante de reconnaissance, et dans l’euphorie des sens, congratulante, dans son empressement l’âme s’élance prête au sacrifice.
Impassible la bête laisse dans le sillon de sa vie les râles des agonisants et les larmes des naufragées rêveurs.
déjà sont regard se porte au lointain reflétant dans l’âmes des voyageurs les lampions des ports tant espérés par des hommes sans terre.
Elle même parfois se laisse submerger
par les flots des larmes des Juans
jusqu’à la faire vibrer,
mais jamais ne lui font oublier
qu’elle est par nature une chasseuse, une prédatrice.
Elle, la reine inaccessible est à la recherche de bien plus que l’or des rois,
le butins des coeurs et le sacrifice des âmes.
A l’esprit provocateur, sensible doté d’un cœurs écorchés, Elle s évertue de le convaincre qu’il est celui qu’elle recherche. Promettant des demains enchantés, baignés de lumières aux reflets suaves.
L’ogresse dévoreuse des jouissances éphémères, a posée son dévolue sur mon âme errante. Elle qui, longtemps habillât mes mots de ses tranchant. Elle que j’ai fuis, renier et tant tant de fois émit de regret, a retrouver la fêlure de mon âme.
Mes sens en éveils, plongé dans la pénombre de mes peurs , je tâtonne avec
Fébrilité les espoirs de demain
Et plutôt qu’une voix, un sifflement me parvins. Pénétrant mon âme, hérissant mes peurs, sa mélodie envoutante,
à la recherche de l’absolu envahissait peu à peu mon être
Entendez ô cher lecteur sa mélodie
O mon seigneur, O mon roi, voici bien longtemps que je vous cherche. Venez o mon seigneur, venez o mon maitre, n’aillez crainte des traitrises et des vilains, allons main dans la main aux sources de vos
tourments. Venu d’orient et d’occident, élevé par un peuple sans sol et foulant
toutes les terres, le miel aux milles fleurs, dans ma coupe de chair et de
sang, douceurs aux saveurs exquises, vous sera offert à vous mon conquérant.
Venez o mon seigneur, venez o
mon maitre, l’arène vous réclame et le peuple se languit de vos joutes, vous
étiez dieux de l’arène et vos courtisanes à vos pieds guettaient vos envies, souvenez
vous de vos conquêtes alors que le sang pleurait dans vos entrailles et lors des combats vos victimes suppliaient de prolonger la douleur.
venez o mon seigneur, venez o
mon maitre, chevauchez possédez ou brûlez ce qui vous revient, n’es-ce pas là le droit de tout conquérant, de votre soumise inoffensive dépendante de vos désirs, vous serez avec délectation bourreau, chatiez mes prétentions et
menez vos désirs au sommet du plus vaste des royaumes, mes attentes