J’ai jadis vécu dans un lugubre manoir,
Où l’on baigne dans le noir du matin au soir,
La porte est ceinte d’une tête de lion,
Dont le regard perçant me donne des frissons.
A peine entré distingue-t-on le chant des orgues,
Qui accompagne notre pas sur le palier.
Les rayons de lumière d’un lustre doré
Traversent les ombres de cette triste morgue.
La nuit, les spectres crient, avides de nos peurs,
Leur silhouette flotte, amusés par nos frayeurs,
Ils hantent notre sommeil avant si tranquille,
Animent nos cauchemars et nous rendent fragiles.
Le manoir peut lui aussi nous terroriser.
Quand son vieux plancher se met soudain à craquer,
Jalouses, les portes se hâtent de grincer,
Les fenêtres claquent et ne cessent de hurler.
Le soleil dort et ne se réveille jamais plus,
Les vampires arpentent les vieux corridors,
On n’attend plus alors la venue de l’aurore,
Mince espoir que de l’avoir de nouveau en vue.
Où l’on baigne dans le noir du matin au soir,
La porte est ceinte d’une tête de lion,
Dont le regard perçant me donne des frissons.
A peine entré distingue-t-on le chant des orgues,
Qui accompagne notre pas sur le palier.
Les rayons de lumière d’un lustre doré
Traversent les ombres de cette triste morgue.
La nuit, les spectres crient, avides de nos peurs,
Leur silhouette flotte, amusés par nos frayeurs,
Ils hantent notre sommeil avant si tranquille,
Animent nos cauchemars et nous rendent fragiles.
Le manoir peut lui aussi nous terroriser.
Quand son vieux plancher se met soudain à craquer,
Jalouses, les portes se hâtent de grincer,
Les fenêtres claquent et ne cessent de hurler.
Le soleil dort et ne se réveille jamais plus,
Les vampires arpentent les vieux corridors,
On n’attend plus alors la venue de l’aurore,
Mince espoir que de l’avoir de nouveau en vue.
