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Malgré le temps qui passe

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#1
Malgré le temps qui passe


Mais où est passé, mon reste de candeur ?
Avec les douceurs, j'ai du la mettre en stupeur,
Larguant les amarres, pour l'île de la lueur,
Grattant les rochers, faire passer les heures,
Rareté de moments passés hors de ma torpeur,
Elégies de mes ébats pour sortir de la laideur,
Sans penser à rien, pour une fois, sans aigreurs,

L'engouement de la faiblesse et de ses terreurs,
Evitant les questions sur le pourquoi des erreurs,

Transpirant dans l'attente d'un été en langueurs,
Evidemment le réveil se révèle dans cette douleur,
Maudissant le moment de tempête et ses heurts,
Poudrant la femme de beauté sans aucun malheur,
Servile évolution du contraste entre bonimenteurs,

Que deviennent les années si l'on n'est pas acteur ?
Uniquement un filet, mais si tu n'es pas pêcheur ?
Inutile et futile ambiguïté sur le fil d'être fédérateur,

Paître comme un mouton alors que l'herbage se meurt,
Accepter le destin quand il tourne le dos aux créateurs,

Saisir la possibilité de fortifier les envies de nos cœurs,
Savoir enfin que la fin inéluctable n'est pas une demeure,
Evitons de vivre trop lentement sur le feu de la pesanteur.
 

Fanny17

Maître Poète
#2
J'aime bien cette forme.. Sur le fond les idées semblent être en ébullition..Des questions toujours.. avec ce thème récurrent chez toi du "temps" teinté d'un peu de fatalisme et de noirceur..
La fin du texte est plutôt elle ,une injonction à se hâter lentement pour mieux ressentir la chaleur en toute chose..:)
Très belle lecture .
Merci.
Amitiés
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#3
Je me suis cadré par l'acrostiche pour ne pas dépasser mes pensées :)
Oui je suis réaliste et le vrai est gris ;)
Quand au temps, oui prendre le temps de faire les choses, sans perdre de temps cependant :)
Merci Fanny.


Amitiés,
 

lebroc

Maître Poète
#8
Malgré le temps qui passe


Mais où est passé, mon reste de candeur ?
Avec les douceurs, j'ai du la mettre en stupeur,
Larguant les amarres, pour l'île de la lueur,
Grattant les rochers, faire passer les heures,
Rareté de moments passés hors de ma torpeur,
Elégies de mes ébats pour sortir de la laideur,
Sans penser à rien, pour une fois, sans aigreurs,


L'engouement de la faiblesse et de ses terreurs,
Evitant les questions sur le pourquoi des erreurs,


Transpirant dans l'attente d'un été en langueurs,
Evidemment le réveil se révèle dans cette douleur,
Maudissant le moment de tempête et ses heurts,
Poudrant la femme de beauté sans aucun malheur,
Servile évolution du contraste entre bonimenteurs,


Que deviennent les années si l'on n'est pas acteur ?
Uniquement un filet, mais si tu n'es pas pêcheur ?
Inutile et futile ambiguïté sur le fil d'être fédérateur,


Paître comme un mouton alors que l'herbage se meurt,
Accepter le destin quand il tourne le dos aux créateurs,

Saisir la possibilité de fortifier les envies de nos cœurs,
Savoir enfin que la fin inéluctable n'est pas une demeure,
Evitons de vivre trop lentement sur le feu de la pesanteur.
Un bien beau poème en acrostiches
Effectivement évitons de vivre trop lentement le temps passe si vite
Amitiés