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Magnifique nature !

OLIVIERW

Maître Poète
#1
Magnifique nature !

Le soleil au zénith, sous un ciel azur
Je marche, seul et libre, me sens Robinson
En osmose, avec les éléments, la nature
Aux couleurs bigarrées me met en pamoison.

Un léger vent marin soulève les cheveux
Il caresse de ses doigts la peau de la mer
Elle frémit de plaisir, de ce jeu amoureux
Et des vagues, pousse les embruns vers la terre.

Un instant, je m’arrête devant la beauté
De l’océan, tout est grand, calme et naturel
Tel un tableau vivant, virginale pureté
Qui a gardé en lui son aspect temporel.

Sur la plage, au sable blanc, je peux entendre
Passer au dessus de moi un vol gracieux
D’oiseaux, allant pêcher, plonger et surprendre
Les poissons, emportant ce butin précieux.

Et je vois au loin naviguer un beau trois-mâts
Toutes voiles dehors, il vogue sur les flots
Fier et orgueilleux, de ce panorama
Je rêve d’être pirate, un vrai héros !

Je me laisse bercer par le bruit des vagues
Qui viennent mourir aux abords des rochers
Ce doux clapotis reposant, je divague
Et je m’endors au milieu des palmiers.

L’aube, je pars de chez moi d’un pas solitaire
Marcher là où je me sens libre, sur l’estran
Et admirer la vue, loin de ce monde austère
Les pieds nus dans l’eau, l’esprit un peu migrant.

Je communie avec les éléments, la nature
Devant cet océan, en totale harmonie
Je suis hors du temps, hors de tout, la vraie rupture
Ici et maintenant, le cœur en symphonie.

Je suis oiseau, un nuage dans le ciel
Je suis poisson, un coquillage dans la mer
Je suis soleil, l’ombre sur un gratte-ciel
Je suis cheval, un coquelicot sur la terre.


Je ne cherche pas le bonheur, que des moments
De joie et des instants de pure plénitude
Sentiment d’être vivant, la vie est un roman
Chaque jour m’apporte son lot de quiétude.


Quand le jour se lève, la brume du matin
Enveloppe de son écrin, vertes prairies
Tendres labours et étend son voile satin
Sur les champs de rosée, aux parfums si fleuris.

Quand sur la plage, le vent souffle ses embruns
Les moutons blancs, tel un troupeau, chantent la mer
Et font le dos rond, de leurs pigments ocres et bruns
Des monstres marins, se prennent pour des chimères.


Quand le ciel est bleu, les rayons du soleil
Dardent de leurs traits, les vieux murs du Castel
Quelques fantômes noctambules, tous pareils
A d'antiques momies, parlent de bagatelles.

Quand la forêt touffue prend ses couleurs d'automne
Les sous-bois murmurent, susurrent de leur voix
L'agonie prononcée d'un bel été atone
Et l'écureuil roux fait provision de noix.

Quand la montagne se pare de son manteau
D'hermine, l'aigle plane au dessus des vallées
Perçant d'un cri strident, le merveilleux tableau
De la vie rurale, aux reflets acidulés.