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Ma douloureuse perte

#1
Il a fallu qu’un jour pour un sujet abscond
Nos chemins harmonieux qui nous liaient d’un amour
Entre un frère et sa sœur s’éteignent sans raison
Pour terminer nos vies semant aux alentours
Un morose discours faisant s’annihiler
Quelque peu ma famille en cet orbe glacé.

Sans pouvoir le prévoir notre complicité
A péri sous le feu de l’astre immaculé
Qui au premier abord paraissait engageant
En m’offrant un appui sur lequel me tenir
Lorsque je ressentais la trace d’un tourment
Inoculé ma vie afin de prémunir
Mes poumons maculés par des actes ternis.

Elle m’a édulcoré dans les instants acerbes
En soutenant mon cœur quand sonna l’hallali
De mon défunt chaton dont la mort m’exacerbe
En me laissant pantoise avant de me confondre
En pardons excessifs dans les bras chaleureux
De cette douce étoile afin de me morfondre
Jusqu’à y retrouver un aplomb silencieux.

Mais ceci s’acheva en semant la discorde
Du jour au lendemain ne me laissant le temps
De pouvoir posément faire effet que s’accorde
Mon interne violon pour qu’éventuellement
J’assimile ces mots aux à-coup outrageants.

Ces dires belliqueux m’injuriaient en dégoût
De gratuite façon n’étant pas au courant
Du litige incestueux s’installant entre nous
Afin que se parjure une agonie hautaine
Ce qui me provoqua un assaut cérébral
Etant prise de court dans ce piège de haine.

Ce simulacre chaud d’hypocrisie sacral
M’a tant vilipendé sous un agencement
En me prenant à part afin de couturer
Par un nocif venin des poinçons permanents
Actant sauvagement sa veulerie marquée
Sur mon corps abrasif me montrant sans ferveur
Que la foi familiale est dénuée d’existence.

Elle a tout orchestré sans aucune pudeur
Mon frère était un pion dans cette inélégance
Et au lieu d’échanger en êtres policés
Un colossal courroux aux abjectes pensées
Conformait ses propos en un flot insensé.

Elle a su me sonder depuis son arrivée
Afin que son blizzard aux comburants tumultes
De maximes se muent en attaques intimes
Pour pouvoir m’encrasser de blasphèmes incultes
Quant à ma religion afin que ce décime
Notre lien affectif d’un néant symbolique.

En effet la croyance est un puit inconnu
Pour cet être précaire aux envies éclectiques
Et qui donc sans savoir m’a tristement déçue
En jouant à pas feutrés sous sa cape d’orgueil
Avec mon sensible arc qu’est le catholicisme
Le point le plus profond engendrant mon cercueil.

Désolée mon Seigneur pour cet air d’arrivisme
Mais l’offre du pardon n’est plus à ma portée
Alors j’ose espérer que vous accepterez
Mes plus plats repentirs sincèrement priés
En comprenant mes choix pour tenter d’alléger
Mon âme endolorie pour que je sois certaine
De n’avoir fait offense à vous mon protecteur.

Je vous supplie mon Dieu par votre amour pérenne
De bien vouloir gracier en purificateur
Mes néfastes péchés putréfiant ma santé
Afin de repartir sur des bases plus saines.

J’aspire à achever ce poème endeuillé
Sans honte en soulignant cette omission soudaine
Que tu m’octroies frangin nous qui étions si proches
Et dont tu contribuais à mon éducation
Par nos jeux mélodieux favorisant l’approche
De cette connivence au goût de dévotion.

Mais ta petite amie a su anéantir
Notre complicité si durement fondée
Renforçant fortement que l’on peut abolir
Notre alliance d’antan qui n’est plus à songer.

Je me dois d’endosser ce cruel aléa
Responsable du tort qui a brisé la chaîne
Afin de mettre un terme à ce sombre apparat
Et reprendre mon vol malgré cette déveine.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes