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Ma décadence mystique

#1
C'est pour un concours sur un groupe de tchat, s'intitulant La descente aux Enfers, avec un esprit halloweenesque. J'espère que j'y aurais bien répondu.

Je venais d’alunir dans un monde effloré
Sous un pâle soleil pour éveiller l’éclair
De mes sens étiolés sous ces brumes mortuaires
Brunissant sombrement ma première envolé
De mes premiers instants où ma montre cardiaque
Rythmait d’un battement les secondes fuyantes
D’un salutaire Eden vers une aube ahanante.

Mon printemps s’égrena en souffles démoniaques
Par ce temps satanique où les chauves-souris
Viendront me transporter dans l’air fantomatique
Engendré par ce monstre aux aiguilles lithiques
Sous ses cadrans impurs de son esprit impie
Qui délite ma vie en un poids souffreteux.

Ces rouages huileux de ce sang émétique
Aspire à contrôler mon carillon cosmique
En le vampirisant pour le rendre poisseux
Afin d’anéantir mon présent insipide
N’ayant plus de saveurs sous ce flux occultant
En l’ensevelissant pour que mes engouements
Inéluctablement deviennent invalides.

Cette douce chimère au touché impalpable
S’est toujours vu noircir sous un glas infini
Où sa tonalité triste d’une anémie
Provoque à mon coucou sous cet odieux coupable
Un squelettique son stipulant sans pitié
Que mon cœur atonique aux draines émotions
Commence à s’estomper sous cette amputation.

Lacérée d’un trident dans cette air embrasé
Où le pardon de Dieu ne peut plus avoir court
N’étant plus sous le joug de mon mécène Père
Par cet emportement vers ce craintif désert
Sous les griffes cornues pour qu’aisément accourt
Mon capital supplice en brûlant sans répit
Sous l’empreinte du diable en cet Enfer létal.

Mon existence était un sournois récital
Sous des scalpels volants qui m’enserraient sans bruit
Rendant mes yeux vitreux jusqu’à l’ultime ariette
Pour que meurt ma lueur de cette extrême onction
Que le Seigneur m’offrit avant l’importation
De mon corps lanciné par ces sombres roussettes.

Maître Corbeau m’appelle au bord de la Géhenne
Languissant calmement que mon pendule achève
Son final va-et-vient dès lors que se soulève
L’ombrage incandescent m’attirant dans la peine
Quand le temps fut venu pour moi de me laisser
Emporter malgré moi dans ce songe funeste.

Ce corvidé a su me corrompre en un geste
Par un anxieux message qu’il m’avait délivré
Pour m’ostraciser l’âme afin de me conduire
Dans ce tombeau sinistre où Lucifer m’attend
Pour couturer ma chair de déboires latents
Signant résolument mon nouvel avenir.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes

#3
heureusement que tu précises que c'est pour un CC sinon on pourrait penser que ton esprit est bien torturé
J'ai des soucis en ce moment, mais lorsque je vais mal, certes j'écris, mais pas avec autant d'ampleur. Donc non, là c'était juste pour un concours. Merci. ^^' Et oui, la précision s'imposait, car je pense que j'en aurais effrayé, et loin de moi cette idée.