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Ma crainte vampirique

Oiseau Lyre

Maître Poète
#1
Je souhaiterais conter, qu’un jour, une chimère
S’est détachée de sa trainée atmosphérique
Pour venir m’emporter en son vol atypique
Afin de m’éloigner de ce limpide Enfer.

Il se représentait en un orbe boulier
Affecté par des grains aux saveurs pathogène
Où le souffre est de loin son unique oxygène
Sous son azur mutant en un cours pétrolier.

Ce saphir s’effritait en un millier d’atomes
Qui brouille nos esprits, et effacent nos cœurs
Afin de nous mener, plus vite, vers la tumeur
En devenant robots, tels étaient les symptômes.

Les hommes devenaient de simples automates
Un vent moléculaire où l’âme ne luit plus
De par un engrenage amplement dissolu
Sous l’huile du néant où les futurs se gâtent.

Le climat se couvrait d’un oppressant décor
Visqueux et monotone où nos clés se tournaient
Par cette société qui nous conditionnait
A devenir clonés sous ce métal de mort.

On formait notre propre abime artificiel
Où le sang dans nos corps se changeait en boulons
De par notre principe à sortir de nos gonds
Dans ce tombeau meurtri qui n’est plus naturel.

Ils croupissaient au sein de nos veines malades
N’ayant plus de cordons de sang à ressouder
Seulement les parties de nos chairs en acier
Montrant que nos esprits ne sont qu’une incartade.

L’humanité décroit, Internet prend sa place
Transformant notre cœur en une boite étanche
Où tous nos sentiments, nos sens que l’on débranche
Viennent à s'effacer, ne trouvant plus d'espace.

Les câbles et les fils opèrent les écrans
Qui de façon virtuelle alimentent nos vies
En restant confinés quitte à perdre l’envie
De recréer des liens en de réels élans.

Cette technologie me fait perdre le goût
De rester au sein de cette étoile assombrie
C’est pourquoi je me laisse entrainer par Marie
Pour regagner les cieux, ce stellaire redoux.

Dieu m’attend sous son aile en cette protection
Bleutée qui m’a toujours été source d’appui
Pour que je m’y refuge en cas de pneumonie
Lié à tous ces robots signant ma dépression.

Mais cet effroi profond m’a ouvert un portail
Tellement déroutant sur la voie de l’amour
C’est pourquoi je voudrais sous un discours bien court
Quand même le gracier pour ce présent de taille.


Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes